Le festival Out Of The Crowd est de retour pour son 20ème anniversaire à la
Kulturfabrik le 11 mai 2024.
Comme à son habitude, le festival défriche la culture musicale underground et
proposera une dizaine de groupes sur les deux scènes de la Kulturfabrik. Une
édition à ne surtout pas manquer pour tous les fans de musique indie,
expérimentale et admirateur de découvertes.
La tête d’affiche est le groupe culte irlandais Gilla Band qui distille un
noise-rock puissant et alambiqué qui a inspiré bon nombre de nos contemporains.
Rythmiques triviales, fulgurances noise, basse entêtante et chant scandé au bord
de la rupture, un must du 21ème siècle. Les britanniques de Bdrmm quant à eux
sont le nouvel étendard du shoegaze européen à mi-chemin entre Diiv et la fibre
électronique de Radiohead – un live show à toute épreuve et beaucoup de décibels
: les écossais de Mogwai ne s’y sont pas trompé, les signant au passage sur le
label Rock Action. Maserati quant à eux fêtent leur 20 ans, cela tombe
parfaitement vu que c’est l’anniversaire du festival. C’est un groupe
instrumental hypnotique à la croisée du post-rock et du krautrock.
Les amateurs de indie et post-punk en auront pour leur argent avec la venue des
canadiens de Cola qui œuvraient il y a une dizaine d’année sous le pseudonyme de
Ought, leur indie rock à la fois cérébral et efficace est un vrai souffle d’air
frais dans le paysage musical actuel. Les québécois de Corridor sont quant à eux
à la croisé du psychédelisme et du indie, signé sur le label Sub Pop, ils sont
l’étendard d’un indie rock décompléxé en français dans le texte. Tramhaus est ce
qui se fait de mieux en matière de post-punk européen, ils sont à l’origine de
live shows incendiaires et mixent leurs influence lo-fi à un son punk virulent.
Les américains de Lip Critic sont quant à eux la surprise du chef, mélangeant
les expérimentationsde Death Grips à la verve des Beastie Boys, leur hip-hop
expérimental est une cure de jouvence pour la musique actuelle. Ducks Ltd. sont
un autre groupe Canadien sachant mêler jangle pop et indie pour des mélodies
tout en fraîcheur, ce que ne renieraient pas non plus les français de Johnnie
Carwash dans une veine un tant soit peu plus indie punk rappelant les élans
mélodiques de Cloud Nothings.
Enfin, l’affiche sera complétée par les locaux de No Metal In This Battle qui
sont l’un des groupes live les plus appréciés du pays mêlant une énergie punk à
un son afrobeat voir kraut, la journée débutera quant à elle avec les effluves
electro pop du duo Foreigners.
Comme à son habitude, le festival accueillera dans son antre des stands de
cuisine végétarienne ainsi que des bacs à disques et de merchandising, un vrai
paradis de la culture underground en soi !
Barrington Levy – A Fi You · Europe Tour ’24
Description
Barrington Levy est né en 1964 à Kingston. Très tôt il se passionne pour la musique et le chant. Ses premières influences sont Dennis Brown, les Jackson Five… Il monte son premier groupe avec son cousin : the Mighty Multitude. Leur premier titre est « My Black Girl » sort en 1975. Trois ans plus tard Barrington Levy débute sa carrière solo avec le single « A Long Time Since We Don’t Have No Love ». C’est également pendant cette période qu’il fait les chœurs pour Byron Lee & the Dragonnaires. Il met pourtant quelques années avant d’être recruté par Henry « Junjo » Lawes. Ce dernier fait enregistrer Barrington Levy chez Channel One, où officient à l’époque les musiciens qui formeront les Roots Radics quelques années plus tard, et The Scientist au mixage ! ! !
C’est ainsi qu’il va commencer à disputer et à contester la suprématie des deejays de l’époque. En 1984, Barrington Levy sort son album « Money Move » et « Prison Oval Rock », en collaboration avec son producteur de toujours, Junjo Lawes. Et c’est en 1985 que Barrington chante « Under Mi Sensi » un morceau produit par Jah Scew, rentré depuis dans la légende du reggae. Le morceau fait le tour du monde. C’est le même chemin que prend son big tune suivant « Here I come » sur le classique Intercom Riddim.
Il sort ensuite de très nombreux albums et collabore avec des artistes. S’il faut en retenir un : « Living Dangerously », qui réunit Barrington avec des artistes comme Snoop Doggy Dog, Bounty Killer ou Lady G.