Archi-Folies 2024 : l'architecture s'expose grandeur nature à la Villette

Description

La Villette met l'architecture et le sport à l'honneur, à l'occasion des Archi-Folies 2024, une exposition à découvrir du 14 juin au 7 juillet, puis du 28 août au 3 septembre 2024.

La Villette accueille Archi-Folies : une exposition monumentale, où l'on peut visiter les créations de 20 écoles d'architectures. Du 14 juin au 7 juillet, puis du 28 août au 3 septembre 2024, 20 pavillons grandeur nature s'installent sur la pelouse du Triangle, dans le parc de la Villette.

Ces structures éphémères dévoilent l'ingéniosité et le talent des étudiants architectes de France : les passionnés d'architecture peuvent donc profiter de ces créations originales. Mais ce n'est pas tout ! Ces pavillons sont construits pour accueillir les 20 fédérations sportives de Club France, pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. La Villette nous propose donc de plonger dans l'univers du sport avec cette exposition de plein air monumentale.

20 écoles d'architecture, 20 fédérations sportives : c'est autant de styles, de techniques, d'univers qui se rencontrent et s'exposent sur la pelouse de la Villette. On en découvre autant sur les futurs talents de l'architecture que sur le sport et les disciplines impliquées dans ces Jeux olympiques. Une exposition double, qui devrait donc ravir de nombreux curieux !

Ces pavillons peuvent être visités librement avant les Jeux olympiques, puis de nouveaux à la fin de l'été, durant les Jeux paralympiques. Ne manquez pas ces créneaux de visite : les structures ne resteront pas éternellement à la Villette. Pas question cependant de détruire entièrement ces créations : ils devraient être installés ailleurs en France ou recyclés après l'exposition.

Architecture et sport se rencontrent cet été pendant l'événement Archi-Folies : un projet étonnant à ne pas manquer durant cette Olympiade culturelle !

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La mode et le design se sont donné rendez-vous à l'occasion de la nouvelle exposition de la Fondation Azzedine Alaïa, "Alaïa/Kuramata, la légèreté en création", du 24 juin 2024 au 12 janvier 2025. Prêt.e.s pour une virée arty et stylée ? L'exposition "Alaïa/Kuramata, la légèreté en création" investit la Fondation Azzedine Alaïa du lundi 24 juin 2024 au dimanche 12 janvier 2025. Un rendez-vous immanquable pour les fans de design et de mode ! Azzedine Alaïa, grand virtuose de la couture, a toujours été fasciné par l'art du designer japonais Shiro Kuramata, avec lequel il partage un rapport indéniable à la sculpture. Kuramata, avec son mobilier en acrylique, défiait les lois de la gravité, transformant le mobilier en oeuvres d'art légères et éthérées. Une amitié et une admiration qui se sont transformés en une collection unique depuis les années 2000, rassemblant des pièces cultes telles que "Pyramide Furniture" (1968), "Luminous Chair" (1969), "OBA-Q" (1972), "Glass Chair" (1976), "How High is the Moon" (1986), ou encore "Twilight Time" (1985). Déjà en 2005, Alaïa avait célébré le designer avec une exposition inédite, mais cette fois, la Fondation Azzedine Alaïa sort le grand jeu ! L'hôtel particulier, niché dans le Marais, dévoile plus de vingt pièces de Kuramata, mises en dialogue avec près de vingt créations haute couture d'Alaïa. Ici, la maille lurex répond au métal tricoté, l'acrylique transparent s'accorde aux mousselines délicates. Ensemble, ces oeuvres défient les lignes, et révèlent une passion commune pour l'abstraction et la perfection. Alors, ne manquez pas cette nouvelle exposition mode hybride, où la mode flirte avec le design en plein coeur de Paris !
Venez admirer les trésors de la Rome antique, en visitant l'exposition "Les chefs-d'œuvre de la collection Torlonia", au musée du Louvre, du 26 juin au 11 novembre 2024. Amoureux de l'art et de la culture, ne manquez pas cette exposition. Le musée du Louvre dévoile les chefs-d'œuvre de la collection Torlonia, des sculptures antiques romaines exceptionnelles, qui n'ont pas été montrées en France depuis près d'un siècle. Venez admirer ces œuvres incroyables du 26 juin au 11 novembre 2024. Les sculptures de la collection Torlonia appartiennent à une collection privée, constituée par les princes Torlonia, des nobles Romains qui ont construit leur fortune entre les XVIIIe et XIXe siècles. Cette famille de collectionneurs a œuvré durant tout le XIXe siècle pour trouver et acheter ces pièces antiques incroyables, et créer ce qui est aujourd'hui la plus grande collection privée de pièces antiques au monde. Rarement montrées au grand public, ces sculptures s'exposent au musée du Louvre dans un écrin lui aussi remarquable. On peut les admirer dans les appartements restaurés d'Anne d'Autriche, le siège des collections permanentes de sculptures antiques du musée parisien. Les œuvres françaises et italiennes entament ainsi un dialogue tout en grâce. Cette exposition permet bien sûr d'admirer des chefs-d'œuvre incroyables. Mais elle permet aussi d'interroger la passion occidentale pour l'art et la culture antique, et le rôle de ces objets d'art et d'Histoire dans la création des musées et des institutions qui préservent la culture. Le musée du Louvre accueille ainsi une exposition exceptionnelle, dans un cadre majestueux. Venez sans attendre découvrir l'exposition Chefs-d'œuvre de la collection Torlonia.
A partir du 2 juillet, la Cité des Sciences active le mode "danse" avec sa toute nouvelle exposition immersive, Danser. Pile à temps pour les grandes vacances d'été, la Cité des Sciences inaugure sa toute nouvelle exposition jeune public dès le 2 juillet 2024, autour d'un thème universel : la danse. Du flamenco à la danse classique, en passant par la salsa, le contemporain, la valse et autres danses traditionnelles, la danse fait partie intégrante de la culture de chaque pays, de chaque région du monde. Art à part entière, moyen d'expression qui raconte tout par la gestuelle, la danse est aussi fédératrice que diverse : pour cette exposition inédite, la Cité des Sciences vous propose de placer le corps en mouvement, afin d'apprendre vous aussi, à vous exprimer à travers la danse. Pensé autour d'une expérience de visite insolite, Danser vous propose de mettre votre corps en mouvement lors d'un moment collectif dansé. À l'aide de dispositifs conçus en collaboration avec des danseurs et chorégraphes, c'est désormais vous, le roi ou la reine du dancefloor ! Sauter, tourner, marcher, se rencontrer, se poser : l'exposition est construite sur cinq parties avec un grand bal final au programme ! L'exposition est conçue pour les enfants de 4 à 8 ans, mais il est évidemment possible de vous y rendre en famille : pour la découvrir, il suffit de vous acquitter d'un billet d'entrée à la Cité des Sciences. Alors, on part y danser à la Cité des Sciences à partir de juillet ?
À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, Lafayette Anticipations vous invite à découvrir sa nouvelle exposition, La Ruée vers l'or, du 19 juin au 1er septembre 2024. Un parc de loisirs artistique en accès libre et gratuit, imaginé par les élèves de la filière professionnelle du lycée Alfred Nobel de Clichy-sous-Bois, également proposé à l'Atelier Médicis de Clichy-sous-Bois du 1er juin au 28 juillet 2024. Lafayette Anticipations se met à l'heure des Jeux Olympiques de Paris 2024 et se transforme en un terrain de jeu inédit ! Le musée propose aux curieux et amateurs d'art une toute nouvelle exposition, intitulée La Ruée vers l'or, du 19 juin au 1er septembre 2024. Bien plus qu'une exposition, il s'agit d'une immersion totale dans un parc de loisirs conçu par les esprits innovants de 40 lycéens, en collaboration avec les Ateliers Médicis et ebb.global. Ces jeunes talents nous invitent à explorer leurs rêves et préoccupations à travers une expérience ludique et interactive, reflétant un monde à la fois déréglé et idéal. Notez également que les Ateliers Médicis propose aussi une partie des œuvres, du 1er juin au 28 juillet 2024. Ce projet est le fruit d'un travail minutieux et pluriannuel, orchestré par ebb.global, le corps enseignant, et bien sûr, les lycéens eux-mêmes. Le parc se veut une réflexion profonde sur de nouvelles pratiques sportives, nées de l'imagination débordante de ces jeunes, s'inspirant de parcours sportifs atypiques ou proposant des règles du jeu inédites. L'espace d'exposition, empruntant les codes visuels de l'industrie du divertissement, propose une alternative audacieuse à notre société, questionnant ses valeurs et ses normes établies. La collaboration entre le lycée Alfred Nobel de Clichy-sous-Bois, les Ateliers Médicis et ebb.global tendent ainsi, à travers cette exposition, à valoriser les compétences des jeunes et à ouvrir de nouvelles voies professionnelles. La Ruée vers l'or ne se contente pas d'offrir un divertissement : elle représente une véritable machine à rêves, réimaginant les parcs de loisirs comme des lieux de réflexion et d'inspiration. À travers maquettes, installations et un manga édité pour l'occasion, ce projet pluridisciplinaire offre une vision unique sur les grands mythes contemporains, invitant chacun à se laisser emporter dans un voyage au cœur de l'imaginaire collectif. Prêt pour un voyage divertissant et coloré ?
Christie's vous donne rendez-vous à sa nouvelle exposition gratuite de plus de 100 malles Louis Vuitton iconiques ! Du 19 au 24 juin 2024, "Legendary Trunks : A European Private Collection" pose ses bagages à la Maison de Ventes de l'avenue Matignon, dévoilant des modèles de voyage de 1858 à nos jours au fil d'une scénographie inspirée. Prêt.e.s pour une escapade de rêve ? Faîtes vos bagages, Christie's vous embarque dans un voyage ultra-chic avec l'exposition gratuite de la plus grande collection privée de malles Louis Vuitton jamais dévoilée ! Du 19 au 24 juin 2024, direction la prestigieuse Maison de Ventes de l'avenue Matignon pour découvrir "Legendary Trunks : A European Private Collection" et ses 100 modèles de malles de voyage iconiques, au coeur d'une scénographie dédiée. Depuis près de deux siècles, chaque malle LV raconte une histoire étonnante. Tout commence en 1858, lorsque la Maison, installée à Paris il y a déjà 4 ans, révolutionne l'art de voyager avec ses malles plates, empilables et hyper résistantes. De l'époque de Louis Vuitton aux créations audacieuses de Virgil Abloh, ces malles illustrent le savoir-faire exceptionnel transmis à travers cinq générations d'artisans. Au fil des époques, les matériaux et design ont évolué en même temps que les besoins d'une clientèle en quête de praticité. Cette exposition mode dévoilera alors une Malle Armoire de 1900, tout en cuivre, prête à braver les éléments - chaleur, humidité, eau - lors de longs voyages. Ou la légendaire Malle Idéale en cuir de vachette, un véritable dressing à accessoires avec des compartiments pour chaussures, chapeaux et foulards. La Malle Bureau des années 1920-1930, appelée Malle Stokowski, conçue pour les besoins de travail et de voyage du chef d'orchestre éponyme, avec des compartiments à papeterie, une table pliante et scellée par un verrouillage central, s'exposera aussi lors de la déambulation. Les rayures, damiers, puis la toile Monogram en 1896, jusqu'à la version vitaminée de Virgil Abloh en 2021, l'innovation constante de Louis Vuitton est perpétuée par les directeurs artistiques qui jalonnent l'histoire de la Maison. Parmi les autres trésors de l'exposition, découvrez des collaborations et éditions spéciales telles qu'une malle en alligator renfermant un set à caviar avec ses verres à shot, ou encore une malle en toile Monogram, luxueux écrin pour un gâteau d'anniversaire, avec un couteau et des fourchettes intégrés. Admirez aussi la Malle Croquet de 2004, équipée pour un jeu de croquet pour 8 joueurs, et, plus loin, la Malle Bibliothèque Hemingway de 1927, avec ses tiroirs et un espace pour une machine à écrire, idéale pour les écrivains voyageurs comme Ernest Hemingway. Explorez également les commandes spéciales comme la Malle Courrier d'Albert Kahn, le philanthrope aventurier et voyageur, ou la Malle à Chaussures Lily Pons de 1920, du nom de la célèbre cantatrice franco-américaine, capable de contenir 36 paires de souliers. Christie's vous invite à un voyage en première classe dans l'univers des malles légendaires griffées Louis Vuitton. Ne ratez pas l'embarquement !
Avis aux amateurs de Shepard Fairey ! Le célèbre street artiste américain, également connu sous le nom d’Obey, revient à la galerie Itinerrance, située dans le 13e arrondissement de Paris, pour y dévoiler "Swan Song". Cette nouvelle exposition personnelle de Shepard Fairey est à découvrir gratuitement du 20 juin au 26 juillet 2024. Les férus de street-art le savent, le 13e arrondissement de Paris est un véritable terrain de jeu pour de nombreux artistes. Cet été, la galerie Itinerrance, à l’origine du très beau projet Boulevard Paris 13, en partenariat avec la Mairie du 13e, fait de nouveau parler d’elle à travers une nouvelle exposition signée Shepard Fairey. Baptisée « Swan Song », cette installation est la troisième exposition du street artiste américain à la Galerie Itinerrance. Entre la galerie parisienne et Shepard Fairey, alias Obey, il y a donc une complicité et une belle fidélité qui se confirment au fil des années. Leur première collaboration remonte ainsi à 2016. Cette année-là, l’artiste contemporain originaire de Caroline du Sud investit la galerie du 13e pour y présenter son travail dans le cadre de l'exposition "Earth Crisis". En 2019, Shepard Fairey revient à la Galerie Itinerrance pour y dévoiler de nouvelles œuvres lors d’une rétrospective baptisée "Facing The Giant : 3 decades of dissent". En 2024, Obey réinvestit donc cette galerie d'art contemporain spécialisée dans l'art urbain à l’occasion de sa nouvelle exposition personnelle, "Swan Song". A découvrir gratuitement du 20 juin au 26 juillet 2024, cette nouvelle installation se veut une fois encore engagée et militante. « Les œuvres de mon exposition 'Swan Song' abordent les multiples menaces actuelles, dans l'espoir que l'art suscite un appel collectif suffisamment puissant pour inspirer un changement de cap, plutôt que de simplement servir de chant du cygne à notre tragédie collective » explique Shepard Fairey dans un communiqué publié par la Galerie Itinerrance. Le public et les nombreux admirateurs du travail de Shepard Fairey pourront ainsi y admirer de nouvelles œuvres de l’artiste présentées sous forme de peintures, de monogravures ou encore d’estampes. Attention, notez qu’un vernissage ouvert au public se tiendra le jeudi 20 juin 2024 de 18h à 22h, en présence de l'artiste ! On rappelle que Shepard Fairey a débuté sa carrière en apposant dans les rues des stickers « André the Giant has a Posse », représentant le catcheur français André Roussimoff. Certaines de ses œuvres sont devenues de véritables références comme ce portrait de Barack Obama accompagné du terme « hope ». Shepard Fairey a également créé un véritable lien avec la France. On se souvient notamment de l’installation éphémère en trois dimensions "Earth Crisis" sous la Tour Eiffel, durant la tenue de la COP21 à Paris ou encore sa fresque représentant la figure symbolique de Marianne sur fond tricolore, réalisée suite aux tragiques attentats du 13 novembre 2015.
Le musée Delacroix s'intéresse à la manière dont le peintre habille - ou non - ses sujets, dans un accrochage organisé du 3 juillet 2024 au 3 février 2025. Le musée Delacroix nous propose une nouvelle plongée dans l'œuvre d'Eugène Delacroix, à travers une exposition inédite présentée du 3 juillet 2024 au 3 février 2025. Ce parcours inédit prend presque la forme d'un catwalk de la fashion week : l'accrochage met en lumière le rapport du peintre aux vêtements. Intitulé Nu comme habillé. Delacroix et le vêtement, cet accrochage aborde donc le thème de l'habillement, s'interrogeant sur les choix de l'artiste : quel personnage reste nu, qui est habillé, et comment ? Différents tableaux sont donc présentés. Les personnages fictifs et les portraits se retrouvent côte à côte, tantôt habillés de la tête aux pieds, tantôt nus. La présence ou l'absence de vêtements est forte de symbolisme, et ce choix nous offre de nombreuses informations sur le sujet, comme sur le style employé pour la peinture. Les vêtements peints par Delacroix cachent eux aussi leurs propres symboles. Textures et textiles, couleurs, détails, broderies, motifs... Dans une manche ou un col, on peut deviner l'époque, l'identité, le statut du sujet représenté. Ces habits nous donnent également des indices sur les sources d'inspiration et les références utilisées par l'artiste pour travailler. Amoureux de l'art et amateurs de Delacroix, profitez de cette exposition originale pour en apprendre un peu plus sur l'univers et le travail du peintre français.
Transumanze est un projet vidéo, pictural et artistique itinérant du street artiste Alberto Ruce, en collaboration avec la graphiste et vidéaste Carla Costanza, entrepris en 2019. Découvrez-le à la Galerie Nature Forte du 12 au 29 juin 2024 ! TRANSUMANZE, L’EXPOSITION La genèse de la série Transumanze d’Alberto Ruce est une recherche sur la micro-migration, le dépeuplement des petits villages ruraux, l’abandon des traditions ancestrales et le lien fragile entre l’homme et la nature. Cette série a été nourrie par la création d’un projet artistique itinérant, "Transumanze Project", ainsi que par des recherches anthropologiques, des résidences artistiques, des peintures, des interventions d’art public, ou encore des interviews vidéo qui ont ensuite donné vie au documentaire «Perché sei qui» (Pourquoi es-tu ici) réalisé par Carla Costanza. Les lieux qui ont inspiré la série Transumanze sont des petites réalités marginales : villages anciens, quartiers isolés et dégradés, campagnes abandonnées, villes fantômes, réalités présentes partout dans le monde, comme en Sicile, où Alberto Ruce a vécu jusqu’à ses 19ans. Cette exposition veut raconter le parcours que cet artiste a entrepris, physiquement et artistiquement, dans une réalité oubliée par notre société, à travers les villages et les campagnes. C’est un homme qui regarde ce monde disparaître, à la fois fasciné et choqué. C’est le regard d’un citadin, originaire d’un petit village, et parti s’installer dans des grandes villes européennes, qui, revenant un temps sur sa terre natale, se passionne pour ce sujet et découvre à proximité immédiate un monde autrefois prospère qui s’éteint, des méthodes ancestrales oubliées, des coutumes anciennes qui ont disparu, des lieux et des personnes abandonnés à leur sort. Des pans entiers de tradition s’effacent, la mémoire des gestes séculaires et de leurs significations symboliques, ou celle de pratiques comme la confection du fromage, le paillage de chaises… disparaissent, au bénéfice d’une vie standardisée des grandes villes. Ses portraits d’artisans, de pêcheurs traditionnels, de bergers, d’animaux de pâturages qui nous regardent, ses représentations de méthodes artisanales, sont toujours le fruit de rencontres avec les hommes et les femmes qui détiennent encore ces savoir-faire. A travers ses œuvres – peinture, dessin ou photo – c’est un monde ancestral, complexe et simple à la fois, qui disparaît sous les yeux de l’artiste, un monde qu’il semble seulement découvrir et qui pourtant semble déjà évanoui. "From wall to canvas" est le sous-titre de cette exposition : La plupart des œuvres de la série prennent comme référence des peintures murales réalisées ultérieurement par l’artiste, créant ainsi une série d’œuvres qui sont transportées « du mur à la toile », changeant ainsi de destination, d’éphémère à pérenne. Les œuvres destinées au regard de tous, deviennent intimes. La volonté de l’artiste devient alors de garder une trace de sa propre évolution. TRANSUMANZE, LE PROJET Transumanze est un projet vidéo, pictural et artistique itinérant, débuté en mars 2019, en Sicile. Toujours actif, il a été créé par le street artiste Alberto Ruce en collaboration avec la graphiste et vidéaste Carla Costanza. En 2019, pendant le projet, les artistes ont mené une recherche sur le territoire pour choisir leurs lieux d’intervention, en cherchant des réalités presque perdues, marginales, en Sicile, pour la plupart des petits bourgs abandonnés ou des villages dépeuplés. Pour chacune des 10 étapes, ils ont travaillé en étroite relation avec les associations locales qui ont soutenu le projet et les ont aidés à développer une médiation avec les habitants du territoire. Les échanges avec les habitants ont contribué à la découverte par les artistes des coutumes et traditions locales ; en racontant leurs histoires et les problématiques des lieux qu’ils habitent, ils ont ainsi enrichi la recherche et le projet. Chaque étape donne vie à une peinture murale, en accordant une attention particulière à la création d’un lien entre l’œuvre et le territoire qui l’accueille. La plupart des images utilisées pour créer les peintures murales et les autres œuvres sont extraites de séquences vidéo de Carla Costanza. Comme empreinte de son expérience, elle a réalisé « Perché sei qui » (Pourquoi es-tu ici), un documentaire intimiste qui parle du rapport de la vidéaste avec ce territoire, nourri par ses entretiens avec les habitants de ces lieux. L’ensemble du projet Transumanze est un hommage aux habitants, à l’histoire des lieux et aux problématiques auxquelles le territoire est confronté. Les thèmes abordés par le projet ne concernent pas seulement le pays natal des deux artistes, tous les deux siciliens, mais concernent aussi bien d’autres territoires, ailleurs. Le projet Transumanze veut poursuivre son parcours en explorant et en mettant en lumière d’autres réalités similaires à travers le monde. L’ARTISTE Alberto Ruce est né en Sicile en 1988. Artiste peintre, il travaille aussi bien dans le tissu urbain qu’en atelier.A 13 ans il commence à expérimenter les sprays, le tag, et se familiarise au monde du graffiti. Il débute son parcours artistique de façon complètement autodidacte, un parcours fait d’observations et de confrontations avec d’autres graffeurs. En 2009, il s’installe à Paris pour cinq ans. Cette période lui donne l’occasion de rencontrer de nombreux artistes et de participer à divers évènements comme des festivals nationaux et internationaux.De 2011 à 2014, il suit les cours de dessin, peinture et perspective à de l’Atelier des Beaux-Arts de Paris.Actuellement Alberto Ruce vit à Marseille, où il a installé son atelier. Il y travaille sur différents projets artistiques qui lui permettent notamment de tisser du lien entre la France et l’Italie. L’univers pictural d’Alberto Ruce est poétique, onirique et délicat. Sa recherche picturale est axée sur la transparence et sur le ton sur ton. Les thèmes qu’il aborde sont souvent liés à la perception sensorielle, aux liens qui lient l’Homme et la nature.C’est l’évanescence de ses sujets qui caractérise ses œuvres. La peinture se fond aux supports qui l’accueillent (bois anciens, cartons, pierres, toiles…). Dans la rue il joue avec les teintes et aspérités des murs et porte une attention particulière au contexte et à l’histoire des lieux qu’il investi.
Envie de visiter les collections de la Bourse de Commerce ? Profiter de la nocturne gratuite, ce samedi 6 juillet 2024, pour découvrir ce lieu d'art incontournable à Paris. Chaque premier samedi du mois, la Bourse de Commerce nous ouvre ses portes gratuitement pour une visite nocturne en toute décontraction. De 17 heures à 21 heures, l'entrée de ce musée d'art contemporain vous est ouverte, profitez-en pour explorer les riches collections exposées dans les étages de la Bourse. La prochaine visite en nocturne est prévue pour ce samedi 6 juillet 2024. À cette occasion, découvrez les différentes expositions installées en ce moment. Au programme, art contemporain, artistes internationaux, installations éphémères et époustouflantes ou encore témoignages iconographiques passionnants. Ce musée a été pensé pour être un lieu d'accueil pour les artistes, un lieu d'apprentissage et de transmission : ici, les visiteurs et les créateurs peuvent partager leur amour pour l'art. En marchant dans les allées du musée, observez un instant le mur, les plafonds, le bâtiment : après des années de travaux, la Bourse de Commerce a été rénovée de fond en comble et est devenue elle-même une œuvre monumentale à admirer. Dans les sept galeries qui entourent la Rotonde, véritable pièce d'art, et parmi les 6 800 m² d'espaces d'exposition, on retrouve plus de 10 000 œuvres issues de la collection Pinault. Entre les cartes blanches, les expositions spéciales, les projets temporaires, les parcours de visite changent fréquemment. Revenez donc chaque premier samedi du mois pour découvrir ces nouveautés ! Le monde comme il va : l'exposition d'art contemporain à la Bourse de Commerce, nos photosLa Bourse de Commerce dévoile une exposition monumentale, une vraie lettre d'amour à l'art contemporain, avec "Le monde comme il va", à découvrir du 20 mars au 2 septembre 2024. [Lire la suite] Arte Povera : une exposition sur le mouvement artistique italien à la Bourse de CommerceL’Arte Povera s’expose à la Bourse de Commerce à Paris du 9 octobre 2024 au 24 mars 2024. L’occasion d’en apprendre davantage sur ce mouvement artistique italien grâce à un ensemble d’œuvres réalisées par treize principaux protagonistes de l’Arte Povera. [Lire la suite] Vertiges, l'exposition qui bouscule nos sens à la Bourse de CommerceLes artistes de la Bourse de Commerce nous entraînent dans une spirale artistique étourdissante, avec l'exposition Vertiges, à découvrir du 20 mars au 23 septembre 2024. [Lire la suite]
L'artiste Thomas Mailaender a reçu carte blanche : il expose ses créations originales à la Maison Européenne de la Photographie, du 12 juin au 29 septembre 2024. La Maison Européenne de la Photographie accueille Thomas Mailaender et ses créations loufoques et originales du 12 juin au 29 septembre 2024. L'artiste présente ses œuvres dans l'exposition Les belles images, et nous entraîne dans son univers singulier et résolument moderne. Cette exposition prend la forme d'une rétrospective, qui réunit des photographies et des installations anciennes, ainsi que des créations pensées spécifiquement pour cette exposition. L'artiste a reçu carte blanche pour nous étonner et nous séduire. Thomas Mailaender est connu pour ses expérimentations et ses recherches visuelles, qui explorent les limites, l'essence même de la photographie. L'artiste souhaite redéfinir le rôle de l'image, en jouant à la fois avec des clichés trouvés dans des brocantes et des marchés aux puces, et avec des images collectées sur Internet. Un mélange d'ancien et de nouveau qui traduit une curiosité et un amour profond pour la photographie et l'iconographie. Tel un savant fou, le photographe français expérimente dans son laboratoire, pour créer des clichés originaux, souvent décalés. Les objets, les supports sont détournés, réinventés pour remettre en question notre perception de la norme, des habitudes, des usages. Amoureux de la photographie, plongez dans le monde surprenant de Thomas Mailaender et découvrez une autre vision de l'image et de la photo. Une exposition à voir cet été à la MEP.