Ce spectacle, transcendant les frontières de l’art pour explorer les maux de
notre société moderne, se jouera le 22 novembre 2024 au PBA !
Les plus beaux voyages commencent par une rencon
14maart 2025
-15maart 2025
Boulevard Pierre Mayence 65a, 6000 Charleroi, Hainaut, Belgique
Description
“We’re not here to hate the vessel we’re born into and that we use to navigate this world. Life is too short for that.” Confronted with the imperatives punctuating her own life and those of many others, Meytal Blanaru responds with resolve, but without fudging any questions that might arise. Dark Horse is imbued with the act of listening to the body in all its dimensions, something taught by this dancer and choreographer who is fascinated by movement as a tool of transformation. It is a tool she uses here to examine aesthetic canons, the devaluation applied to our own bodies, and the gaze that we direct at other people’s bodies. The simple set and lighting ensure that the whole space is available for the sound and for her presence, her naked torso, her painted chest. Like a filter, a mask, but like an X-ray too, positioning the audience on both sides of the epidermis. Scanning, segmentation, oscillation and undulation inhabit the body-vessel that has been with her throughout out her life, in a brief, sober and intense celebration.
********** Français **********
Que voit-on lorsqu'on observe le corps des autres? À quels diktats soumettons-nous le nôtre? Dans un dispositif bifrontal, Meytal Blanaru radiographie nos regards, nos limites intégrées pour, d'un solo dépouillé, célébrer la conscience de soi, la confiance en soi. « Nous ne sommes pas là pour haïr le vaisseau dans lequel nous sommes né·e·s et à bord duquel nous naviguons dans ce monde. La vie est trop courte pour ça. » Face aux injonctions jalonnant son existence comme celle de beaucoup d'autres, Meytal Blanaru y répond par cette résolution qui, pour autant, n'esquive aucun questionnement. Dark Horse est ainsi irrigué par l'écoute du corps dans toutes ses dimensions, telle que l'enseigne la danseuse et chorégraphe, férue du mouvement comme outil transformateur. Un outil qu'elle mobilise ici pour examiner, en filigrane, les canons esthétiques, la dévaluation appliquée à nos corps, le regard que nous posons sur celui d'autrui. Le dispositif et les lumières, élémentaires, laissent toute la place au son et à sa présence, torse nu, poitrine peinte. Comme un filtre, un masque, voire un test de Rorschach, mais aussi une radiographie, plaçant les spectateur·rice·s des deux côtés de l'épiderme. Scansion, segmentation, oscillation, ondulation
Information sur la date
2025-03-14: 19:00:00
2025-03-15: 18:00:00