Description

Suivant une initiative du musicien allemand Nils Frahm, des pianistes du monde entier célèbrent leur instrument à travers des concerts autour du 88ème jour de l’année, clin d’œil au nombre de touches au clavier. Cette fête offre chaque année un nouveau panorama d’une scène instrumentale foisonnante, dans tous les champs esthétiques allant du répertoire classique à la création contemporaine en passant par les musiques improvisées.

Le 30 mars, l’Institut Liszt centre culturel hongrois ouvre son plateau à trois pianistes français, Ève RISSER, Nicolas HORVATH et Melaine DALIBERT, pour trois concerts d’une demie-heure aux univers singuliers.

Eve RISSER

Avec une touche de défi, la pianiste, compositrice et improvisatrice Eve Risser fusionne onirisme et féminisme dans une musique libre venue du jazz, des musiques contemporaines et expérimentales. Après une formation académique, elle explore la scène improvisée européenne, un pied dans l’institution, un autre dans les réseaux alternatifs. Son jeu poétique se fait volontiers percussif et corporel, dans des formes allant du solo au grand orchestre.

Nicolas HORVATH

Célèbre pour ses explorations musicales sans borne, Nicolas Horvath est non seulement un redécouvreur de compositeurs méconnus ou injustement oubliés mais aussi un passionné de la musique de notre temps. Il commande et crée un vaste répertoire auprès d’un très grand nombre de compositeurs et collabore avec les plus grands compositeurs et créateurs du monde entier (Terry Riley, Vladimir Cosma, Alvin Lucier, Mamoru Fujieda, Lustmord, Jaan Rääts, Alvin Curran, Merzbow, Philippe Vachey, Valentyn Silvestrov). Il s’est fait remarquer en donnant des concerts fleuves de durées exceptionnelles tels que l’intégrale Philip Glass en douze heures non-stop, l'intégrale des 15 Klavierstücke de Karlheinz Stockhausen ou encore l'intégrale des œuvres pour piano d'Erik Satie.

Melaine DALIBERT

Depuis plus de dix ans, Melaine Dalibert livre au concert comme au disque une musique au croisement des cultures classiques et populaires. Son écriture peut se faire aventur, aux portes de l’expérimentation, pour se laisser ensuite porter à des pages mélodiques aux accents pops : c’est la liberté que veut chanter son piano, dans une intimité transparente, un minimalisme audacieux et généreux.

Entrée libre

Réservation : reservation@instituthongrois.fr | 01 43 26 06 44

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Événements suggérés

Orchestre Hélios Chœur : Hélios Éphémère Direction : Marc Hajjar Le Boléro De Ravel Le Boléro est l’œuvre de musique classique la plus jouée dans le monde avec une représentation toutes les 15 minutes. Lors de sa création, le compositeur avait donné les droits d’auteur à son jardiner sans prévoir son succès auprès du grand public. Cette œuvre est l’archétype de l’ostinato. La mélodie est reprise à tour de rôle par les différents instruments de l’orchestre sur une formule rythmique à la percussion. Le Requiem de Mozart Les circonstances particulières de commande de cette œuvre, et les conditions en quelque sorte tragiques de son écriture, sur le lit de mort de son auteur, en alimentent la légende. En juillet 1791, le comte Walsegg-Stuppach, sous le sceau du secret, commanda un Requiem à Mozart pour sa femme, morte en février. Le travail fut différé en octobre, dû au surmenage que connaissait le compositeur pris par la Clémence de Titus et par la Flûte Enchantée. A la mort de Mozart, le Requiem restait une œuvre inachevée. Dans la phase finale de sa maladie, Mozart avait écrit l’intégralité du « Requiem aeternam » : du Kyrie au Confutatis, seules les parties vocales et la basse continue était écrites. Pour le Lacrimosa, seulement les huit premières mesures de la voix et deux premières mesures des parties de violon et d’alto. Des esquisses de pièces supplémentaires ont été perdues. Alors qu’il était alité, des amis viennent chanter les parties du Requiem à son chevet. Dynamique et éclectique, l’orchestre Hélios s’est imposé depuis sa création en 2014. Son directeur artistique, Paul Savalle, favorise l’insertion professionnelle des jeunes musiciens par la pratique d’orchestre. Ainsi, de jeunes diplômés se mêlent aux musiciens d’orchestre, aux chefs et aux solistes expérimentés, dans des conditions de travail optimales. De la musique baroque à la musique contemporaine, les programmes sont variés. Quant au répertoire, il est à la fois symphonique et choral, l’orchestre s’associant aux chœurs départementaux et régionaux. Grâce à la collaboration de différents chefs, les musiciens abordent un répertoire très riche en élargissant leur palette d’interprétation. Ils sont tous issus des grands conservatoires français, certains appartenant à un orchestre national. Du quatuor à cordes à l’orchestre symphonique, en passant par l’ensemble de cuivres, l’orchestre élargit toujours son audience en modulant sa composition. La formation « cordes » se produit dans des endroits pittoresques qui ne sauraient accueillir un orchestre symphonique, ce qui permet au public de découvrir un patrimoine architectural très riche. En somme, grâce à sa formation à géométrie variable, l’orchestre Hélios aborde le répertoire le plus large avec une curiosité passionnée.
Découvrez Elektra, spectacle d'opéra incontournable au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, le 29 avril 2024. Le Théâtre des Champs-Élysées accueille Elektra de Richard Strauss pour une représentation unique le 29 avril 2024. Une merveilleuse occasion de découvrir ou redécouvrir cette œuvre majeure du répertoire lyrique, chantée en allemand et surtitrée en français et en anglais. Avec une durée approximative de 1h50, cette production du Théâtre des Champs-Élysées s'annonce comme un des rendez-vous incontournables de la saison culturelle parisienne. Elektra s'inscrit dans le cadre de la fructueuse collaboration entre Richard Strauss et Hugo von Hofmannsthal, inaugurée par cette violence et noirceur inouïes, cette histoire de vengeance sans répit qui continue de nous fasciner par sa puissance musicale et dramatique. L'œuvre propose un véritable défi pour les artistes participant à cette performance, exigeant de leur part une profonde compréhension du texte et une maîtrise technique solide. Parmi ces artistes figurent certains des noms les plus admirés de l'opéra actuel. On retrouve la soprano dramatique Iréne Theorin dans le rôle-titre d'Elektra, reconnue comme l'une des meilleures interprète actuelle du rôle pour son engagement dramatique et sa puissance vocale. A ses côtés, la mezzo-soprano Violetta Urmana endosse le rôle de Clytemnestre et apporte une interprétation sans nul doute à la hauteur de la complexité du personnage. En plus de Theorin et Urmana, la distribution comprend Simone Schneider incarnant Chrysothémis, Pawel Konik dans le rôle d'Oreste, et Matthias Klink jouant Egisthe. Pour diriger ce chef-d'œuvre avec une distribution à compléter, nous retrouverons Cornelius Meister, à la tête du Staatsorchester Stuttgart. Elektra, avec son intrigue tirée de la tragédie de Sophocle remaniée par Hugo Von Hofmannstahl, s'inscrit dans une vision intemporelle de la confrontation aux ténèbres de la psyché humaine et du cycle de la vengeance. Ici, l'engrenage inévitable de la vengeance est rendu avec une intensité dramatique inégalée, la musique de Strauss explorant les profondeurs de l'âme humaine avec une violence et une précision inégalées. En conclusion, le Théâtre des Champs-Élysées se prépare à accueillir une production exceptionnelle d'Elektra qui marquera sans aucun doute les esprits. Ne manquez pas cette soirée de musique et de théâtre remarquable à Paris le 29 avril 2024. Cette page peut contenir des éléments assistés par IA, plus d’information ici.
Après le succès de plus de 300 concerts en piano-voix, Michel Jonasz et son inséparable pianiste ont décidé de reprendre la route pour une série de concerts complices dans une osmose parfaite. Des extraits de l'album « La Méouge », le « Rhône » et la « Durance », mais aussi des pépites rarement jouées, piochées dans le foisonnant répertoire du chanteur. Avec, bien évidemment, les chansons incontournables qu'on écoute toujours avec autant de bonheur. Site web : https://www.tam.fr/spectacle/michel-jonasz-jean-yves-dangelo-piano-voix-saison-4/ Infos réservation : Réservations sur tam.fr
Tiryaki vous propose un voyage au cœur d’une Méditerranée intemporelle. Des parfums du palais ottoman, en passant par les rives de la mer noire jusqu’à leurs créations inspirées de la rencontre entre ces musiques orientales et la langue française. Hande Topaloglu, Loïc Audry, Eden Gerber et Gilles Andrieux se sont rencontrés à Paris autour d’une passion commune pour les musiques d’Anatolie. Leur inspiration et leurs influences variées les ont amenés à proposer un répertoire qui se compose de pièces traditionnelles d’Istanbul, de chants turcs, mais aussi de compositions originales. En turc, « Tiryaki » désigne celui qui est addict . Addict comme ce quartet aux musiques d’Anatolie, aux chansons tristes ou drôles, aux sons mystiques voire psychédéliques, à la poésie des aşiks, à celle de Yunus Emre, de Hafez, Abou-Nouwas, Cavafy mais aussi de Verlaine. Tiryaki recrée un lien ancien et oublié entre la Turquie, la Grèce et la France, tous pays méditerranéens. Hande Topaloglu : chant, bendir Gilles Andrieux : chant, saz, kemençe roumi Loïc Audry : oud . contrebasse Eden Gerber : clarinette Réservation obligatoire. Paiement sur place (espèces ou chèque). Tarifs : 17€ / 15€ (tarifs Ville de Paris)
Mathieu Salama accompagné du gambiste Bruno Angé et du théorbiste Olivier Pelmoine, vous donnent rendez-vous pour un concert inoubliable en hommage aux castrats et à l’âge d’or de ces voix disparues, à réserver au plus vite ! Les Castrats, avec leur tessiture si particulière, ont marqué le XVIIe et le XVIIIe siècle par la pureté et la limpidité de leur timbre de voix. Peu d’artistes sont aujourd’hui capables de vous envouter comme un « Farinelli » si ce n’est Mathieu Salama, ce sopraniste lyrique contre-ténor à la voix si particulière, si différente et aux inflexions parfois enfantines voire étranges, va faire revivre le répertoire d’arias et airs d’opéra, composés pour les grands castrats par Haendel, Caccini, Caldara, Porpora, mais aussi Bach ou Purcell.
Les 4 Saisons de Vivaldi Intégrale / Petite Musique de Nuit de Mozart Orchestre Hélios Le Violon Solo : Glen Rouxel Présentation de l’œuvre La Sérénade no 13 en sol majeur « Eine Klein Nachtmusik », K. 525 – plus connue en français sous le titre « Une petite musique de nuit » – est une sérénade pour cordes composée par Mozart en 1787. Son premier mouvement débute par l'un des thèmes les plus connus de la musique classique. Elle est la dernière sérénade de Mozart. Les quatre saisons d’Antonio Vivaldi est un ensemble de quatre concerti pour violon, composé en 1723. Il s’agit sans doute de la composition la plus connue de Vivaldi et de l’œuvre musicale la plus jouée dans le monde. C’est un concerto pour violon où le soliste joue accompagné d’un orchestre de chambre. Le contenu de chaque partie est varié et évoque chacune des saisons auquel il se rapporte. A titre d’exemple, l’hiver est ponctué de notes en pizzicato sur les cordes hautes, faisant penser à une pluie glaciale, alors que l’été évoque un orage dans le mouvement final, préparé par le tonnerre qui gronde à plusieurs reprises dans le mouvement. Orchestre Hélios Dynamique et éclectique, l’orchestre Hélios s’est imposé depuis sa création en 2014. Son directeur artistique, Paul Savalle, favorise l’insertion professionnelle des jeunes musiciens par la pratique d’orchestre. Ainsi, de jeunes diplômés se mêlent aux musiciens d’orchestre, aux chefs et aux solistes expérimentés, dans des conditions de travail optimales. De la musique baroque à la musique contemporaine, les programmes sont variés, le répertoire est à la fois symphonique et choral, l’orchestre s’associant aux chœurs départementaux et régionaux. Grâce à la collaboration avec différents chefs, les musiciens abordent un répertoire très riche en élargissant leur palette d’interprétation. Ils sont tous issus des grands conservatoires français, certains appartenant à un orchestre national. Du quatuor à cordes à l’orchestre symphonique, en passant par l’ensemble de cuivres, l’orchestre élargit toujours son audience en modulant sa composition. La formation « cordes » se produit dans les plus prestigieuses églises de Paris, ce qui permet au public de découvrir un patrimoine architectural très riche. Sa formation à géométrie variable permet à l’orchestre Héliosd’aborder un répertoire très large avec une curiosité passionnée.
Orchestre ColonneMarc Korovitch, Laurent Petitgirard | directionMélanie Laurent | harpe L'Orchestre Colonne fête ses 150 ans en compagnie de son nouveau directeur musical Marc Korovitch. PROGRAMME Dukas L’Apprenti sorcierPierné Concertstück pour harpe et orchestre op. 39Berlioz Un Bal, Marche au supplice, extraits de la Symphonie fantastiquePetitgirard Le Temple du Fracas du TonnerreStravinsky Berceuse, Finale, extraits de L’Oiseau de feu (version de 1919)Ravel Daphnis et Chloé, suite n° 2L’Invitation au voyage (œuvre mystère à découvrir lors de ce concert) Voilà un siècle et demi que l'Orchestre Colonne se consacre à la vie musicale parisienne et à promouvoir la musique française. Edouard Colonne, Gabriel Pierné, Pierre Monteux, Paul Paray, Charles Munch, Pierre Dervaux, Laurent Petitgirard... Toutes ces grandes figures sont venues façonner la longue histoire de l'Orchestre Colonne. C'est à Edouard Colonne que Berlioz doit la renaissance de sa popularité. En juin 1910, Gabriel Pierné révèle à un public ébloui les miroitements de L'Oiseau de Feu, et dévoile en avril 1911 la 1re Suite de Daphnis et Chloé (alors que Ravel n'a pas encore achevé son ballet intégral).Aujourd'hui, c'est Marc Korovitch que l'orchestre s'est choisi comme directeur musical, séduit par son énergie et son inventivité inépuisable. Cette saison inaugure un concept inédit : inviter le public à découvrir une œuvre « mystère », comme une invitation à un voyage en terres vierges.Il fallait bien un tel programme pour fêter joyeusement les 150 ans de l'Orchestre Colonne. Tous ces chefs-d’œuvre n'ont pas pris une ride. L'orchestre non plus... Production Orchestre Colonne
Récital de piano----------------------- Yundi Li | piano Yundi Li tout entier consacré à Mozart. PROGRAMME Mozart Sonate n° 11 K. 331Sonate n° 8 K. 310Fantaisie n° 4 K. 475Sonate n° 14 K. 457 Le chinois Yundi Li est aujourd’hui considéré comme une star du piano et est une véritable icône dans son pays natal. Il jouit également d’une large popularité en Occident en raison de son premier Prix au prestigieux concours Chopin de Varsovie en 2000. Depuis, bien naturellement, le musicien polonais tient une place de choix dans ses programmes, mais ce soir il se consacre tout entier à Mozart. Parmi les 18 sonates composées par le musicien, Yundi Li en a choisi trois qui illustrent parfaitement tout le spectre des possibilités offert par ce corpus : la célèbre Marche Turque de la n° 11, le caractère farouche et survolté de la n° 4 et sans doute la plus aboutie pour conclure ce concert, la n° 14, que certains n’ont pas hésité à surnommer la « Pathétique de Mozart » tant elle annonce de façon prémonitoire le mouvement lent de la symphonie à venir de Beethoven. Coréalisation Piano**** | Théâtre des Champs-Elysées
Théâtre musical----------------------- Denis Podalydès | narrateurPierre-Laurent Aimard | piano Une matinée avec Denis Podalydès et Pierre-Laurent Aimard, deux fins lettrés amoureux de musique. PROGRAMME Etre sans destinImre Kertész, Prix Nobel de littérature 2002 Lecture d’extraits ponctués de pièces de Ligeti, Kurtág, Schœnberg, Cage… Lecteur ou comédien ? « Il ne s’agit pas d’être neutre, d’appliquer une neutralité de bon aloi qui consisterait à se tenir à distance respectueuse, comme on le fait parfois devant un texte intimidant, chargé de trop d’implications historiques ou politiques. Il faut entrer dans la matière littéraire elle-même, trouver le rythme, débusquer dans le style la voix propre qui fera entendre clairement et aisément le texte », confiait Denis Podalydès en s’attaquant pour la première fois à Etre sans destin. C’était en 2008. Seize ans plus tard, Pierre-Laurent Aimard, pour qui le piano du XXe siècle n’a pas de secret, met le chef-d’œuvre d’Imre Kertész en regard de miniatures de ses contemporains, dont Ligeti et Kurtág, compatriotes du prix Nobel de littérature 2002. Coréalisation Jeanine Roze Production | Théâtre des Champs-ElyséesPlacement libre- 9 ans : billet gratuit à retirer au contrôle le matin du concert