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Découvrez sur Rdv à la galerie Aboriginal Signature Estrangin, l’exposition «Miwatj Miyalk - Femmes du lever du soleil », réunissant près de 60 œuvres peintes en pigments naturels sur écorces de bois ou gravées sur des panneaux de signalisation, par 17 femmes artistes indigènes du peuple Yolngu dans le Territoire côtier du Nord de l'Australie.« Il y a de nombreuses résonances dans le titre de cette exposition. La référence au lever du soleil annonce que cette œuvre provient de la région la plus à l’est du « Top End » australien, dans le Territoire du Nord.Cette zone isolée appartient aux Indigènes d’Australie et reste contrôlée par eux, et fait face à l’aube alors que le soleil se lève à l’est sur le golfe de Carpenteria. Les femmes ici sont vénérées comme des êtres sacrés qui sont également assimilés au pouvoir vivifiant du Soleil.Le territoire contrôlé par la nation des Yolŋu s'étend sur la moitié supérieure de la Terre d'Arnhem, soit 97 000 km². Au sein de ce territoire, il existe environ soixante clans distincts mais liés qui délimitent leurs domaines à travers des cycles de chants épiques qui se manifestent dans des modèles codés tels que ceux que l'on voit dans ces œuvres.Chacun des motifs ici est littéralement un texte, une carte, une histoire, un titre de propriété, une généalogie ainsi qu'un instantané géographique, botanique et zoologique de l'essence du domaine représenté. La nation Yolŋu, qui est plus grande que la Belgique, est en fait une mosaïque de domaines représentés par ces dessins « signatures ». Les dessins sont transmis par ceux qui détiennent l'autorité à ceux dont l'essence est liée à ce pays particulier...
Visites sur Rdv - Nous vous invitons à l’autre bout du monde, dans le grand désert du Victoria au sud de l’Australie, pour une exposition sublime et rare à la galerie Aboriginal Signature Estrangin, sur les « derniers nomades d’Australie - the Rictor Family » en partenariat avec la communauté artistique du Spinifex Art Project.Leur histoire est époustouflante. En 1986 sur un territoire parmi les plus isolés du globe, des traces de pas sont repérées près d’un lieu sacré. Elles intriguent et laissent penser qu’un clan a survécu à la dureté du désert, sans aucun contact avec le monde moderne, isolé de leur communauté d’origine depuis plus de 25 ans, date des premières sédentarisations ici.Face aux sécheresses répétées, véritables dangers, les Aborigènes Anangu installés dans la petite communauté de Tjuntjunjara, montent alors une expédition pour partir dans le désert à leur recherche.Grâce à leur connaissance des pistes chantées, ils suivent les pas des ancêtres, de trous d’eau en trous d’eau, des lieux éphémères à ceux plus permanents, en observant comme des trackers du bush les moindres témoignages visibles d’une famille encore vivante en ces lieux arides.1986 : DÉCOUVERTE Des Derniers Chasseurs-Cueilleurs D’AUSTRALIEAprès un long périple, ils retrouvent quelques jours plus tard les 7 derniers nomades d’Australie, du groupe linguistique Wankatja, avec leur famille qui sera qualifiée plus tard par le nom de Rictor.C’est un évènement national en Australie et au delà, qui fera la une de la presse il y a juste 37 ans : « Lost brothers awaken the civilization ».C’est la découverte d’un nouveau monde pour leurs parents et les trois frères (Noli, Ian, Mick) dont l’âge est estimé à 19, 28 et 35 ans, et pour Tjaruwa Woods et son jeune fils Damien qui ignoraient alors l’existence des whitefellas (hommes blancs) jusqu’à ce jour.Les retrouvailles furent émouvantes et marquantes et résonnent encore jusqu’ici à Bruxelles avec cette magnifique exposition montée en partenariat avec les artistes Ian Rictor (1960), Noli Rictor, Mick Rictor et Tjaruwa Wood du Spinifex Art Project. Ils deviendront chacun d’immenses artistes, à travers un parcours unique dans l’histoire de l’art, de ces dernières empreintes de pas avant le contact avec le monde moderne, aux cimaises des plus grands musées du monde aujourd’hui, comme dans un accélérateur temporel qui nous connecte directement aux origines du monde, à l’essence même de la Création.
La galerie Aboriginal Signature est honorée de présenter en Belgique notre deuxième exposition des grandes artistes femmes Ömies de Papouasie Nouvelle Guinée. Artistes célébrées internationalement, elles viennent de la région de l'Oro, un territoire éloigné qui rassemble de petits villages coiffés par le volcan sacré Huvaimo (1680 m). Leur culture préservée est parvenue jusqu'à nous grâce à leurs étoffes d'écorce, ornées des motifs ancestraux et des symboles des tatouages utilisés lors des cérémonies. Plus de 28 œuvres exceptionnelles en étoffes d'écorce ou tapa, ont été réalisées par 19 artistes femmes Ömies sur ces 11 dernières années. Toutes artistes de premier plan, elles sont également duvahe (chefs), ou seniors au sein de la communauté. Nées entre 1919 et 1987. de mère en fille, ces femmes portent haut la mémoire de leur peuple, et révèlent à travers les tapas, toute la résonance spirituelle de leur montagne sacrée. Leurs signes y expriment avec subtilité et fluidité les tatouages corporels et les mythes liés aux lieux de création. Dans une complexe intimité avec leurs lieux traditionnels, elles nous révèle la culture d’une civilisation préservée et un monde inconnu où probablement la plupart d’entre nous ne se rendra jamais.La réalisation des œuvres sur Tapa est accompagnée par des chants harmonieux des temps les plus anciens et célèbrent en écho la puissance magique de fécondité des femmes.Leurs histoires anciennes et chants sacrés sont transmis de génération en génération comme une part intégrante de la création des étoffes d'écorce Ömies. Leur art contemporain devient un vecteur de mémoire précieux et honore leur culture à travers la finesse des signes partagés sur des matériaux organiques.Depuis leur première exposition en 2006 à Sydney, les artistes femmes Ömies sont célébrés au niveau international par de nombreuses institutions comme la National Gallery of Victoria qui organisait en 2009 : "Wisdom of the Mountain: Art of the Omie", ou sont entrées dans les collections prestigieuses du British Museum, du Museum of Archaeology and Anthropology (University of Cambridge), National Gallery of Australia (Canberra), Museum Fünf Kontinente (Munich), le Fowler Museum at UCLA (Los Angeles)…En 2023, les artistes Ömies sont honorées par une magnifique exposition actuellement au Musée Ian Potter de l’Université de Sydney en Australie : Ömie barkcloth: Pathways of nioge.Nous vous invitons à découvrir à Bruxelles comment la sensibilité féminine des Aborigènes d’Australie et de leurs cousins génétiques Papous traduit depuis la nuit des temps en peinture, la spiritualité et l’énergie invisible qui émane des immenses territoires désertiques et des forêts tropicales.
Nous invitons au cœur du désert rouge Australien à la découverte d’un couple légendaire né au début des années 1930.Le titre de l'exposition sélectionné par les artistes fait référence aux wiltja (des abris montés manuellement) qui furent construits près du ruisseau Iwantja au début de la communauté d'Indulkana, sur le site fondateur de l’hibou indigène (Tjurki Tjukurpa), une histoire fondamentale du Temps du Rêve.Des aînés et grands initiés comme Alec Baker (1932) et Angkuna Baker (1934) faisaient partie de ceux qui ont créé cette communauté et ont joué un rôle central dans la création de nouveaux bâtiments et services comme le centre d'art et l'école.L’exposition à Bruxelles rend hommage de façon exceptionnelle à ces deux grands artistes témoins vivants, avec une exposition solo ici en Europe des œuvres de ce couple légendaire.Celle-ci est accompagnée dans une autre partie de la galerie par une deuxième exposition des peintures de la jeune génération d’Iwantja qui poursuit avec talent et puissance leur œuvre. Wiltja évoque l'abri, l'ombre, la sécurité et un endroit calme et paisible. Le titre fait également référence à la façon dont le savoir des Aînés d’Iwantja, la culture, le Territoire Ancestral, ont été un abri protecteur au fil du temps et durant les difficiles dernières années de la pandémie de Covid-19.Iwantja Arts est un centre d'art aborigène détenu et géré par les Aborigènes, dans le pays rocheux et désertique de la communauté d’Indulkana sur les terres Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara (APY) dans le nord-ouest reculé de l'Australie du Sud.Le centre d'art a été créé au début des années 1980 par les artistes et directeurs Alec Baker et Sadie Singer. Depuis Iwantja Arts soutient le cheminement artistique de ses 40 membres, principalement des artistes Yankunytjatjara, en leur offrant un accès au développement artistique. Iwantja Arts est réputé pour ses projets innovants et culturellement riches avec des résultats prestigieux qui célèbrent la force culturelle et l'excellence artistique du peuple Anangu.
(Visites de la galerie sur Rdv). Nous vous invitons à l’autre bout du monde, dans le grand désert du Victoria au sud de l’Australie, pour une exposition sublime et rare à la galerie Aboriginal Signature, en partenariat avec la communauté artistique du Spinifex Art Project. L’explosion d’une bombe atomique dans le désert du Grand Victoria en 1950, résonnera à jamais dans la mémoire des artistes Aborigènes du Spinifex présentés à Bruxelles. Cette empreinte sonore assourdissante et effrayante fut leur première confrontation au monde occidental. Un premier contact sous le signe de l’effroi qui bouleversera à la fois leur territoire, les zones désormais inaccessibles, et leurs histoires fondatrices. Avec une résilience à nulle autre pareille, ces hommes et femmes affrontèrent les obstacles sur le chemin de la modernité. Aujourd’hui ils continuent d’inventer leur destin et de porter l’écho de leurs ancêtres au sein de leurs œuvres remarquables. En 1986 sur cette terre parmi les plus isolée du globe, des traces de pas repérés près d’un lieu sacré, laissent penser qu’un clan a survécu aux cataclysmes des essais nucléaires britanniques dans ce désert. Les Aborigènes installés dans la petite communauté de Tjuntjunjara, montent alors une expédition dans le désert pour partir à leur recherche. Ils retrouvent quelques jours plus tard les derniers nomades d’Australie, grâce à leur connaissance des pistes chantées. Les retrouvailles sont émouvantes et résonnent jusqu’ici à Bruxelles avec Ian Rictor (1960), qui deviendra artiste à son tour, à travers un parcours artistique unique, de ces dernières empreintes de pas en 1986 aux cimaises des plus grands musées du monde.
Dans ce lieu improbable, constitué de 20 maisons en plein centre du grand désert du Victoria, va émerger le mouvement artistique du Spinifex Art Project dés les années 1997. Tous les artistes nés avant les années 50 et la dernière famille des nomades d’Australie de 1986, ont tous vécu la vie traditionnelle du désert, avec une lecture de la terre absolument unique et profonde, tellement différente du monde occidentale.Leurs connaissances rayonnent dans leurs peintures connectées aux histoires d’un autre temps, et sont ainsi cristallisées et transmises aux générations à venir.
*** Français *** Le visage éclairé de l'aube, tel est le nom de Buku-Larrŋgay, aux confins des territoires du nord en Australie, où rayonnent les artistes Yolŋu. Depuis 46 ans en ouvrant la voie à la récupération des terres, ces artistes ont constamment innové au sein d’un petit peuple de 10 000 habitants, mais ils sont des géants face à l'impact du partage de leur art et de leur philosophie au-delà des mers.