Le Botanique

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Les curatrices ont proposé à 12 artistes récemment entrés dans la Belfius Art collection de se plonger dans la Belfius Art collection pour y choisir des oeuvres qui les inspirent et les touchent. Cette collection qui est connue pour son grand love pour l'art belge, de l'art primitif à nos jours avec un accent particulier pour l'art contemporain! Situé au 32e étage de la Tour Belfius, place Rogier, vous découvrirez aussi un panorama exceptionnel sur Bruxelles. L'exposition se clôture en juin 2024. Si vous participez à une visite Arkadia merci de ne pas vous inscrire sur le site de Belfius. Votre place sera automatiquement réservée. Merci d'arriver 10 min en avance car il y a un contrôle d'identité à l'entrée (ne pas oublier sa carte d'identité). Vous retrouverez le guide après le contrôle à la borne "point de rencontre". Belfius demande à chaque visiteur une contribution de 5 euros à régler sur place afin de soutenir les actions Viva for Life (en faveur des jeunes enfants et familles qui vivent sous le seuil de pauvreté) et JEZ! (en faveur d'organisations intervenant auprès des jeunes). Cette contribution est facultative pour les clients Belfius munis de leur carte de banque ou de l’app Belfius Mobile.
L’un des artistes les plus talentueux de cette génération de rappeurs innovantsPour certaines personnes, la musique sonne comme une évidence. Comme quelque chose de simple, de fluide, d’authentique. Jeune rappeur de 21 ans, Yvnnis s’inscrit clairement dans cette catégorie. En l’espace de deux ans, le natif de Fontenay-sous-Bois (94) a déjà délivré deux Eps, qui l’ont rapidement positionné parmi les étoiles montantes du rap français. Personnage phare d’une nouvelle scène bouillonnante, Yvnnis symbolise également la vision de cette génération « do it yourself », qui ne compte que sur elle-même pour s’affirmer.Un studio bricolé dans une chambre, un canal Discord actif, des connexions aux quatre coins du globe : c’est à peu près tout ce qu'il faut pour créer de la (bonne) musique et la laisser se propager. Le succès d'estime et médiatique est instantané : au-delà de doubler son nombre d’auditeurs mensuels sur les plateformes, c’est également sur les planches des salles de concert qu’il commence à se démarquer : après une Boule Noire sold out en moins d’une heure, Yvnnis fait trembler le Grünt Festival, We Love Green ou encore Les Ardentes.« Froid comme dehors », c’est avec ce sigle que Malo s’est fait connaître en 2021. Une marque forte, qui est le nom de son premier projet mais également une sorte de mantra pour l’artiste parisien : la vie est dure comme dehors, il est nécessaire de redoubler d’efforts pour accomplir de grandes choses. On n’a rien sans rien, le travail est la clé. Pourtant, même si c’est en 2021 qu’il se fait remarquer, Malo rappe depuis déjà plus de 10 ans. Natif du Val d’Oise, le rappeur est un pur produit du 95 puisqu’il a évolué entre Argenteuil, Montigny-lès-Cormeilles ou encore Cergy. C’est outre-Atlantique qu’il se prend réellement de passion pour le rap, dans la région d’Atlanta, dans la famille de son père. D’ascendance afro-américaine, il découvre très tôt les États-Unis. Sa famille est issue des quartiers populaires où la culture hip-hop est omniprésente dans le début des années 2000.Après plusieurs années à travailler son univers, il sort finalement « Froidcommedehors » en 2021 qui est l’aboutissement de ce processus. Un projet plébiscité par le public et la critique rap. Il est également porté par l’engouement autour de la nouvelle vague parisienne que certains aiment à appeler « new gen ». Il s’y inscrit avec entre autres Khali, La Fève ou encore J9ueve. En 2022 il revient avec son nouvel ep « 4X4 », un projet éclectique sur lequel le parisien s’exerce à plusieurs styles.Après une période de silence, le Val d’Oisien revient en mai 2023 avec un titre coup de poing « MÉDICATION » qui annonce la couleur : 2023 sera son année. Première pierre de sa nouvelle mixtape « id ». Un projet varié sur lequel il enchaîne prestations techniques impressionnantes et mélodies mélancoliques autotunées avec le même niveau de maîtrise.Absolem, rappeur bruxellois d’origine liégeoise, fait partie de cette nouvelle génération de la scène belge à la technique maîtrisée et au charisme assuré. Très tôt, il est repéré pour son amour de la rime percutante, sa voix grave et ses flows efficaces sur une multitude de freestyles plébiscités, avant de développer ses atouts sur 4 premiers projets. A l'aise sur scène comme en studio, il enflamme son public à chaque passage et sait comment faire de chaque concert un moment unique.
La chanteuse et poétesse américaine insuffle un vent de modernité à la soulOriginaire de Chicago, l’artiste s’illustre autant par sa maîtrise des mots en poème qu’en musique. Insufflant une aura engagée et active dans la scène neo soul et r&b de la scène de Chicago, la chanteuse et poétesse embrasse de nouveaux genres avec son album « Water Made Us », prévu pour fin octobre 2023. À travers un portrait de la réflexion sur soi à la fois tentaculaire et intime, intelligemment conçu pour faire écho aux différentes étapes d’une relation : des premiers jours de la compromission facile, du flirt et du plaisir au deuil de quelque chose de perdu, à la tendre réalisation que la personne qui est partie ne part jamais vraiment.
Originaire de Chicago, l’artiste s’illustre autant par sa maîtrise des mots en poème qu’en musique. Insufflant une aura engagée et active dans la scène neo soul et r&b de la scène de Chicago, la chanteuse et poétesse embrasse de nouveaux genres avec son album « Water Made Us », prévu pour fin octobre 2023. À travers un portrait de la réflexion sur soi à la fois tentaculaire et intime, intelligemment conçu pour faire écho aux différentes étapes d’une relation : des premiers jours de la compromission facile, du flirt et du plaisir au deuil de quelque chose de perdu, à la tendre réalisation que la personne qui est partie ne part jamais vraiment.
Dans le cadre des Nuits Botanique 2024, cette formule est amplifiée dans une édition XXL. De 22h à 5h du matin, l’atmosphère des Nuits se prolongera dans les salles de l’Orangerie, de la Rotonde et du Musée, où vous pourrez profiter d’une programmation avant-gardiste locale et internationale. Les serres et les terrasses du Botanique deviendront le terrain de jeu des mélomanes et des fêtard·e·s. Pour vous offrir une expérience complète, des billets combis sont disponibles, donnant accès aux concerts du Chapiteau puis à ceux de la Bota By Night dans les différentes salles intérieures. Alors que l’Orangerie sera dédiée à la danse sous toutes ses formes, la Rotonde sera le théâtre de sonorités électroniques venues du monde entier. Le Musée sera quant à lui consacré à d’impressionnants sets live. Au Chapiteau, profitez d’une programmation exceptionnelle regroupant Hannah Diamond, ELOI, Tohji, Babymorocco et Zonmai. Dans les salles, prolongez la fête avec Safety Trance, Taahliah, SoFTT, Astrid Sonne, Waltur, Nídia, Lamin Fofana, 33EMYBW & Joey Holder, Anina, Shoko Igarashi, Ziúr w/ Elvin Brandhi & Sander Houtkruijer et Gaiko x Baum.
L'artiste est de retour pour déchaîner le public des Nuits un an après son concert plus que mémorableRévélée il y a deux ans avec sa reprise de « jtm de ouf », Eloi s’est imposée comme l’une des figures montantes de la scène alternative en publiant deux Eps — Acedia (2020) et Pyrale (2021) — qui ont consacré son style de production novateur et sa plume incandescente.Après avoir bravé les flammes sous les kicks gabbers, elle fait à présent sonner les guitares à l’heure de son Dernier Orage — un premier album qui souffle avec force sur ses tempêtes adolescentes et porte le regard au-delà de la grisaille. Explorant sa mémoire embrumée, Eloi laisse s’agiter des souvenirs euphoriques et douloureux, et se livre à un dernier va-et-vient temporel pour refermer les cicatrices du passé.
« En digne héritier des anciens témoins de la ruine du Nord de l’Angleterre, le quatuor de Leeds débarque avec un premier album de post-punk entraînant, revendicatif et drôle », voila comment était qualifié le groupe par Les Inrocks. Originaire de Leeds et composé de James Smith (chant, paroles), Sam Shipstone (guitare), Ryan Needham (basse) et Jay Russell (batterie), Yard Act sort son premier album, « The Overload », en 2022, qui connaît un véritable succès commercial et critique. Il atteint la deuxième place des charts britanniques, est acclamé par la presse spécialisée et permet aux comparses de remporter le prix de la révélation de l'année aux Brit Awards 2023. Aux fans de Sleaford Mods, IDLES et Franz Ferdinand, ce concert est pour vous.
EMMA PETERS Emma Peters, est une jeune artiste originaire des Hauts-de-France, qui connaît un succès fulgurant en partageant des covers sur sa chaîne YouTube. Une de ses reprises, « Clandestina » passe entre les mains de deux dj russes, FILV et Edmofo, et la propulse dans le top 10 mondial de Spotify avec plus de 80 millions d’écoute à l’heure actuelle. Après un premier EP « Le temps passe », à partir duquel l’artiste française délaisse les covers pour se tourner vers l’écriture et la composition, Emma Peters vient nous présenter son tout premier album « Dimanche », qui sort le 25 mars sur le label Local. Avec la même simplicité et l’authenticité qui a fait le succès de ses reprises, Emma chante ce qu’elle vit, sans filtre ni détour. PIERRES  Pierres, c'est le projet solo de Pierre Leroy, lancé en janvier 2019. Finaliste la même année des concours Du F. dans le texte et Parcours FrancoFaune, il a depuis lors révélé son univers fait (selon ses dires) de chansons popettes décomplexées et intimes, sur scène ou via des clips comme le récent « Année Nouvelle ». En concert, le projet sort de son intimité et tend vers le spectacle total. Comédien et improvisateur confirmé, Pierres s’entoure d’amis musiciens et s’adonne avec eux à l’exégèse de ses propres chansons selon l’humeur, oscillant entre premier et seconde degré, avec sincérité toujours, emmenant progressivement son public vers une forme de représentation musicale hybride, aux frontières du stand-up, de la conférence et du conte. Rendez-vous dans le Grand Salon du Botanique pour plonger dans son univers extravagant ! 
Les sacrilèges de Françoiz s’accumulent tout au long d’un septième (comme les péchés capitaux) album vertigineusement ardent, parcouru par des éclats de rire, de vie et de vit. Au feu : les réacteurs sont en fusion ! Les membres s’embrasent sous le soleil, exactement. Les langues brûlent à force de se nouer et se délier. En une atmosphère caniculaire, les corps s’entremêlent tandis que l’horloge tourne, ralentie par une chaleur anormale. Esprit freudien mal placé ?Nous avons lu Comme des Lapins au lieu de Comme des Lapons (premier titre de l’album) et percevons la luxure dans chaque beat et palpitation de veine rythmant ces dix morceaux vibrrrants, épidermiques, qui se dégustent à l’horizontale, absolument.Avec sa voix à la douceur cristalline, Solann fascine, soigne et ensorcèle. Entre le coton et le jaillissement à vif, la pureté diamantaire et les turbulences, les courbes envouûtantes et le lâcher-prise diffus, le contraste est follement chamboulant. Solann est une guerrière enveloppante, une dissidente magnétique. Elle, s’embarque dans un périple mouvant au cœur même de la délicatesse. Contraste toujours sur un tempérament à la fois introverti et hyperactif, combustible et sensible. Prélude à une combinaison paroles et musique faite de langueurs frissonnantes, de tensions contenues, de bombes à retardement et d’explosions libératrices. Un espace où, chez elle, les apparences disparaissent et où ne demeurent que la vérité nue et l’abandon.Attirée par les artistes anglophones, Solann met sur un piédestal Hozier et Sufjan Stevens, loue la liberté fantaisiste de Björk et on imagine aussi qu’elle aurait des choses à raconter à Tamino ou à Phoebe Bridgers au coin d’un feu attisé par l’enchanteur Patrick Watson (ce dernier l’a récemment contactée sur Instagram et, en plus du privilège de faire sa première partie au cours de sa série de concerts au Café de la Danse, une collaboration se dessine entre le Montréalais et elle). À partir de son ukulélé, Solann travaille dans son coin, accompagnée du producteur Marsō en studio. Elle ne se fie qu’à son instinct et décide d’opérer, il y a deux ans, une mue en langue française pour courtiser au plus juste ses tourments et ses mises au point frontales.Garance a la volonté d'écrire des textes en français, intimes et personnels, tout en gardant un langage dépouillé et accessible à tou·te·s. Si l’écriture est celle de Garance Giang Vo, le projet est bel et bien collectif. Le groupe s’efforce de le faire transparaître, notamment par les chœurs, la diversité des arrangements et des instruments.Garance Midi affirme son identité sonore – mélange d'instruments acoustiques et de sons électroniques midi pour une bedroom pop en français – et sa manière de faire. Fort·e·s de l’expérience de l’EP « Pelles et Perceuses », arrangé et enregistré dans une cave en 5 jours, le groupe veut poursuivre dans sa philosophie Diy pour désacraliser le processus de production de la musique. En expérimentant pour avancer par essai-erreur, en s’auto-formant, les membres de Garance Midi veulent faire leur musique de A à Z. En avançant dans cette voie, en voulant produire leurs morceaux, il y a aussi la volonté de prendre de la place en tant que femme dans la musique.
Tous deux rappeurs depuis de nombreuses années, Isha et Limsa d’Aulnay ont à leur actif de belles carrières solos. S’ils se connaissent depuis longtemps, c’est sur « Starting Block » (sorti en 2020 sur « Logique, Pt.2 » de Limsa) qu’a lieu leur première collaboration. Nés la même année, les deux artistes se retrouvent sur de nombreux points : leurs influences, leurs envies musicales et leur vision artistique. Du succès de leurs featuring et de leur amitié de plus en plus forte est née l’envie de faire une mixtape commune, qui se transforme quelques mois plus tard en un nouvel album (1 décembre) du nom de « Bitume Caviar . Qu’est-ce qu’il reste à faire après avoir fini le mode difficile d’un jeu ? C’est la question à laquelle s’est confronté Jewel Usain après la sortie de son dernier projet, « Mode Difficile », en 2021. Sa réponse s’illustre dans un premier véritable album de 17 titres, intitulé « Où les garçons grandissent ». Le jeune garçon, Jewel Usain, a grandi à Argenteuil en banlieue parisienne. Passionné de musique, il devient lui-même artiste, actif et présent sur la scène rap français dès le milieu des années 2010. Son dernier projet lui a permis de s’inscrire définitivement sur la carte. Il y évoquait la difficulté d’une vie salariée dont il cherchait à s’échapper. Une autre époque. Comme si la manette avait été rangée au fond d’un tiroir, « Où les garçons grandissent » est une véritable mise à jour de la proposition artistique de Jewel Usain. Porté par des arrangements de qualité et une narration solide, cette œuvre cohérente suit la démarche sincère d’un artiste en pleine évolution. C’est notamment entre les mains de Rémy Béeseau, compositeur multi-talents présent sur la majorité de l’album, que la couleur musicale qu’il souhaitait s’est illustrée. Loin de s’en tenir au rap qu’il maîtrise parfaitement, Jewel Usain s’essaie avec brio sur des terrains qui nécessitent précision et sensibilité. « Où les garçons grandissent », c’est l’album d’une confirmation : celle du talent de Jewel Usain. Il y fait autant briller sa rage et son esprit de revanche, que ses réflexions et ses émotions. 

Événements passés

« Malignant Reality »(2021), le deuxième album complet de REPLICANT, a été salué pour sa férocité et son audace. Avec des musiciens invités, dont le violoniste Ben Karas de THANK YOU SCIENTIST et le chanteur de TOMBS, Mike Hill, l'album a marqué une étape importante. En 2022, le groupe s'est élargi en un quatuor avec l'arrivée du guitariste de WINDFAERER, Itay Keren. Comparé à des groupes tels que NEGATIVA, ULCERATE et DISKORD, REPLICANT reste une force innovante dans le death metal. Leur approche puissante et novatrice continue de sculpter le paysage du metal extrême. ANACHRONISM est un groupe Suisse fondé en 2009. On retrouve chez eux des inspirations variées, telles que du death metal brutal et dissonant ou du jazz et de la musique progressive, ainsi que de nombreuses influences comme les groupes Gorguts, Ulcerate, Artificial brain, Wormed et Hate Eternal.
L'auteure-compositrice-interprète américaine produit des morceaux narratifs, aussi bien acoustiques qu'électroniquesLa chanteuse et compositrice américaine Julia Holter se distingue par une voix théâtrale et nuancée qu'elle associe à des compositions subtiles mêlant synthétiseurs, cordes et percussions.À travers une musique intensément narrative, elle vous guide personnellement dans les différentes étapes de ses spectacles.Cette approche s'illustrait déjà en 2018 sur son album « Aviary ». Deux ans plus tard, on la retrouvait sur la bande originale du film "Never Rarely Sometimes Always", confirmant sa maîtrise de l'accompagnement musical au cinéma.En 2023, Julia Holter s'est de nouveau distinguée dans une collaboration avec le Spektral Quartet et Alex Temple sur « Behind the Wallpaper ». Cet ouvrage onirique basé sur la transition de A. Temple trouvait en la chanteuse le medium idéal incarnant avec dignité le propos. Bien qu'interprétant l'histoire d'une autre, elle le fait avec un soin et un respect que peu d'artistes égalent.De par sa discographie et sa singularité artistique, Julia Holter, prouve sa maîtrise de l'accompagnement musical aussi bien sur disque que pour le septième art.
Une artiste qui fait résonner la culture inuite avec finesse en conjuguant modernité et traditionL'attachement inconditionnel d'Elisapie à son territoire et à sa langue, l'inuktitut, se situe au cœur de son parcours créatif. Née à Salluit, un village du Nunavik uniquement accessible par avion, l'auteure-compositrice-interprète et activiste inuk est aujourd’hui une figure incontournable de la scène culturelle canadienne. Ayant remporté son premier prix Juno en 2005 avec son groupe Taima, Elisapie a été reconnue à de nombreuses reprises pour ses différentes créations artistiques. Lancé en 2018, son album The Ballad of the Runaway Girl a été retenu sur la courte liste du prix Polaris, lui a valu de nombreux prix Félix et a reçu une nomination aux Junos. Depuis, l’artiste inuk s'est produite avec l'Orchestre Métropolitain de Montréal à l’invitation de Yannick Nézet-Séguin, a donné un concert au SummerStage Festival à Central Park, a offert une prestation dans les bureaux de Npr dans le cadre de sa propre session Tiny Desk, et s’est produite dans une multitude de salles et de festivals à travers le monde. Toujours entourée des meilleur.e.s musicien.ne.s des scènes indie et folk montréalaises, Elisapie fait résonner la culture inuite avec finesse en conjuguant modernité et tradition.Le 15 septembre 2023, Elisapie lancera Inuktitut, son quatrième opus solo. Sur cet album, l'artiste inuk reprend dix classiques du rock et de la pop des années 60 à 90, qu'elle traduit et interprète en inuktitut, sa langue maternelle. Le résultat est une trame sonore autobiographique et émotive où chaque titre est adressé à un proche ou lié à un récit intime.
« Carnaval » est le fruit de trois années de recherches, de pertes et de trouvailles. C’est dans le besoin de fête, la peur de la mort, la recherche effrénée de liberté, la joie pure, et la chaleur de l’amour que Lucie est allée puiser son inspiration. Sur le disque des morceaux taillés pour la danse qui célèbrent un carnaval électronique foisonnant, très personnel dans lequel se côtoient l’instrumentarium de la percussionniste et des volutes électroniques et synthétiques : Lucie a coréalisé son album avec Léonie Pernet, sa sœur de cœur (chœur) et de label. Sur scène quatre interprètes-performeuses-touche-à-tout dont le talent ne se limite pas à la musique : mouvements, performance, danse, percussions, chant, cris, transe au milieu des batteries, des synthés, des vibraphones et des cloches tubulaires. La volonté d’abolir les distances, s’affranchir des rôles pour créer des frottements, des carambolages, des rencontres et fabriquer ainsi toujours plus de chaleur humaine.
Une des pépites de la scène psychédélique australienneLes cinq Australiens de Psychedelic Porn Crumpets remettent le couvert avec un sixième album studio, qui sortira le 10 Novembre 2023. Au menu : un album imprégné d’influences allant de Black Sabbath aux Beatles, le tout agrémenté de sonorités de jazz électronique expérimental, de grunge et de guitares déchaînées. De quoi se mettre sous la dent un mélange détonant qui ravira les amoureux de rock psychédélique, hyperactif et décalé.
L'attachement inconditionnel d'Elisapie à son territoire et à sa langue, l'inuktitut, se situe au cœur de son parcours créatif. Née à Salluit, un village du Nunavik uniquement accessible par avion, l'auteure-compositrice-interprète et activiste inuk est aujourd’hui une figure incontournable de la scène culturelle canadienne. Ayant remporté son premier prix Juno en 2005 avec son groupe Taima, Elisapie a été reconnue à de nombreuses reprises pour ses différentes créations artistiques. Lancé en 2018, son album The Ballad of the Runaway Girl a été retenu sur la courte liste du prix Polaris, lui a valu de nombreux prix Félix et a reçu une nomination aux Junos. Depuis, l’artiste inuk s'est produite avec l'Orchestre Métropolitain de Montréal à l’invitation de Yannick Nézet-Séguin, a donné un concert au SummerStage Festival à Central Park, a offert une prestation dans les bureaux de NPR dans le cadre de sa propre session Tiny Desk, et s’est produite dans une multitude de salles et de festivals à travers le monde. Toujours entourée des meilleur.e.s musicien.ne.s des scènes indie et folk montréalaises, Elisapie fait résonner la culture inuite avec finesse en conjuguant modernité et tradition. Le 15 septembre 2023, Elisapie lancera Inuktitut, son quatrième opus solo. Sur cet album, l'artiste inuk reprend dix classiques du rock et de la pop des années 60 à 90, qu'elle traduit et interprète en inuktitut, sa langue maternelle. Le résultat est une trame sonore autobiographique et émotive où chaque titre est adressé à un proche ou lié à un récit intime. Sïan Able est le projet solo d’Anaïs Elba, palindrome à l’image de son ambidextrie. Un univers singulier et mélancolique, entre heavy-soul et néo-soul. Du chant aux claviers, de l’écriture à la composition, Sïan est faite de matières brutes, elle est sans détours, magnétique, instinctive et vivante. Elle aborde les émotions à vif et dévoile les méandres de sa noirceur sans pudeur. Elle est également sound designer, compositrice pour le théâtre, pianiste de session,  et claviériste dans de multiples projets tels que Thot (rock-indus / métal).Sïan Able lance son projet en 2016, avec un premier EP Hekla, nom d’un volcan islandais enseveli sous la glace, produit par MJ Key Recordz. Les arrangements sont déjà texturés et les rythmes complexes, un paysage sonore néo-soul se définit.
Marika Hackman marque son retour avec « Big Sigh », la dernière avancée d'une musicienne qui reste inventive à chaque sortie. Au fil des ans, son esthétique sonore énigmatique qui mélange les genres a pu être comparée à des artistes allant de Joanna Newsom, Blur à PJ Harvey. Sur Big Sigh, l'artiste britannique s'aventure en terrain inconnu. Avec un tiraillement constant entre l'instrumentation organique et la dynamique plus rude de la distorsion synthétique — comme si l'on marchait dans une friche industrielle abandonnée, couverte de plantes urticantes.
Le retour remarqué de la chanteuse avec une nouvelle page musicale contrastée entre calme et tempête et teintée d’indie rockMarika Hackman marque son retour avec « Big Sigh », la dernière avancée d'une musicienne qui reste inventive à chaque sortie. Au fil des ans, son esthétique sonore énigmatique qui mélange les genres a pu être comparée à des artistes allant de Joanna Newsom, Blur à pj Harvey. Sur Big Sigh, l'artiste britannique s'aventure en terrain inconnu. Avec un tiraillement constant entre l'instrumentation organique et la dynamique plus rude de la distorsion synthétique — comme si l'on marchait dans une friche industrielle abandonnée, couverte de plantes urticantes.
Les douze derniers mois ont été mouvementés pour Henry Counsell et Louis Curran, les deux membres de Joy (Anonymous). Après avoir commencé à se faire connaître pendant la période Covid-19 en jouant lors de rassemblements spontanés sur la rive sud de Londres, ils ont rapidement été propulsés sur des scènes plus grandes et ont travaillé sur leur deuxième album, Cult Classics. Enregistré sur une année, la recette de l’album a, elle, été pensée en deux semaines. Cette approche organique et créative a permis de garder spontanéité et d'éviter toute stagnation. L'album regorge de références et d'influences variées, mais il est avant tout conçu pour la danse : il suit le rythme d'une soirée, du mouvement du corps frénétique et transpirant à l'apaisement plus doux au lever du jour. Parfois, il est euphorique, festif, parfois il cherche la joie dans les émotions plus sombres que la vie nous réserve.
Avec ses chansons incarnées et poétiques, Nikola construit la bande-son de son époque. Des piano-voix pénétrants aux sonorités électroniques, il se nourrit des contrastes, de la tradition héritée de Léo Ferré ou Jacques Brel et du rap de son temps. Une musique qui ne ressemble à aucune autre et à côté de laquelle il ne faudra pas passer.