La Maison du Thé

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Un florilège de textes issus d’une exploration littéraire qui interroge la folie sous toutes ses formes, ses différents visages : ses ombres et ses lumières, sa douceur et sa violence, ses dérives et sa lucidité, ses excès et ses atouts, ses émois et ses silences. Lus par les participant.e.s de l’Atelier « Voix vives », Animé par Christine Henkart (comédienne, PasMoi asbl).
Écrire le mal d’être, c’est avancer en terrain miné. Bien sûr littérature et souffrance psychique ont de longue date partie liée. Mais comment slalomer entre les écueils de cette histoire littéraire pour dire le trouble mental aujourd’hui ? D’où écrire, de quel point de vue ? Celui de la personne en souffrance, celui des proches eux-mêmes atteints, celui des aidants, des soignants ? Comment rendre compte au plus juste de l’intensité de cette souffrance, sans céder au voyeurisme et aux facilités romanesques que semble inviter le sujet ? Faire récit, sans romantiser ni esthétiser. Sur quelle ligne de crête cheminer pour écarter la stigmatisation, dire la part commune et la porosité entre la « folie » et la norme, sans pour autant banaliser les troubles psychiques ? Nous en discuterons avec Eva Kavian et Vinciane Moeschler Autrice multi-primée (romans adultes et jeunesse, poèmes, nouvelles) et animatrice d’ateliers d’écriture, Eva Kavian a également travaillé en hôpital psychiatrique, suivi une formation en psychanalyse, vendu du fromage de chèvre et suivi des cours d’art lyrique. La maladie mentale est au cœur de plusieurs de ses livres. Le dernier paru, L’engravement, finaliste du Prix Rossel 2022, met en scène ce que vivent des parents et des proches de jeunes hospitalisés en psychiatrie. La souffrance psychique traverse l’œuvre protéiforme de Vinciane Moeschler, journaliste, autrice et animatrice d’ateliers d’écriture en milieu psychiatrique. Lauréate du prix Rossel en 2019 pour Trois incendies, elle explore dans ses derniers romans les thèmes de l’infanticide (Accordez-moi la parole) et de la dissociation (Alice et les autres).
La littérature jeunesse s’invite à la Maison du Livre ! L’exposition Histoire en morceaux prolonge l’album éponyme d’Almudena Pano, prix de la première œuvre en littérature jeunesse 2022 de la Fédération Wallonie Bruxelles. En partant d’un vase cassé, l’autrice et illustratrice évoque très délicatement les thèmes de la colère, de la culpabilité, de la réparation et des cicatrices. Les éditions Versant Sud et CotCotCot s’associent à cet événement pour proposer une rencontre avec des autrices de leur catalogue. Des questions qui animent la Maison du Livre y seront vues à hauteur d’enfant : le sans-chez-soirisme, l’écologie, la souffrance psychosociale, la folie qui nous entoure.
Papel’art
11november 2023
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12november 2023
Le premier marché artisanal à la Maison du Livre réunira douze artistes talentueux.ses qui présenteront leurs créations originales, notamment des micro ou auto-éditions poétiques ou illustrées, et des bandes dessinées. Des ateliers gratuits seront également proposés tout au long de ces deux jours. Rejoignez-nous pour un week-end mémorable à la Maison du Livre !
Animation : Eva Kavian avait six ans quand elle a commencé à écrire (elle a adoré ça) et dix ans quand elle a commencé à faire écrire (un journal des enfants du quartier), mais elle a également été ergothérapeute en psychiatrie, a suivi une formation en psychanalyse, vendu du fromage de chèvre et suivi des cours d’art lyrique, elle a cofondé le réseau Kalame et fondé l’asbl Aganippé (1994). Toujours est-il qu’elle anime des ateliers de création littéraire depuis 1985, qu’elle publie des romans, poèmes, nouvelles, essais, depuis 2001, et a été primée (Fureur de Lire, Horlait-Dapsens, Marcel Thiry, sans parler des nombreux prix en littérature jeunesse). A part cela, elle pense qu’elle fait partie des privilégiés, à avoir trouvé la place qui lui convient dans le monde. Catégories : Écriture Public : AdultesAdolescent.es +15ans. Tarif plein : 220€ - acompte de 110€ à l'inscription ; solde de 110€ à régler pour le 17/10/2023 Tarif réduit (demandeur.euse.s d’emploi, étudiant.e.s,...) : 176€ - acompte de 88€ à l'inscription ; solde de 88€ à régler pour le 17/10/2023
Performance de Philippe de Jonckheere, « Vladimir et Estragon » : l’écrivain, photographe et artiste numérique Philippe de Jonckheere revient sur son geste d’archivage de l’intégralité de ses photographies, argentiques et numériques, sur des disques durs, appelés Vladimir et Estragon, qu’il a transmis à des étudiants de l’ERG pour qu’ils s’approprient ses images comme ils le souhaitent.
Cette exposition donne à voir la façon dont les écrivain.e.s s’entourent d’images. Elle met en valeur le matériau visuel présent dans les bureaux d’écriture, en particulier les « images de peu ». L’exposition part d’une question simple : où sont les images chez les écrivains ? Sont-elles posées sur le bureau, accrochées aux murs, cachées dans des tiroirs, des dossiers d’archives, par terre, sur les écrans, les clouds, ou dans les têtes de celles et ceux qui écrivent ? La notion de bureau d’écrivain a-t-elle encore un sens aujourd’hui que le travail d’écriture est de plus en plus en prise avec la culture visuelle ?L’exposition propose un parcours surprenant entre objets patrimoniaux et réponses contemporaines. Elle suit un parcours chronologique, d’Émile Verhaeren à Philippe de Jonckheere et Cécile Portier, en passant par Marguerite Duras, Dominique Rolin ou Hervé Guibert. C’est aussi une exploration à sauts et à gambades entre meubles d’archives, écrans, boîtes à chaussures et murs d’images de toutes sortes.Un projet du groupe de recherche Handling de l’UCLouvain : https://sites.uclouvain.be/handling/Publication associée : A. Reverseau, J. Desclaux, M. Scibiorska et C. Lahouste, Murs d’images d’écrivains. Dispositifs et gestes iconographiques (XIXe-XXIe siècle), Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain, 2023. Présentation du livre. Lire introduction
La Bibliothèque Vivante propose d’aller à la découverte de Livres vivants. Dans ce contexte, les livres sont des personnes qui partagent avec un·e lecteur·rice, une expérience personnelle qui les a confrontées à des préjugés. Ces rencontres sont propices à la réflexion autour de stéréotypes qui affectent souvent le rapport à l’autre. La Bibliothèque Vivante est un outil qui s’inscrit dans un esprit de pluralisme, de mixités sociale et culturelle.Organisée sur le modèle d’une bibliothèque classique, les lecteur·rice·s ont accès à un catalogue de titres et empruntent le Livre vivant de leur choix pour une rencontre de 30 minutes.L’Atelier du dimanche est un atelier collectif en arts plastiques proposé à l’Union des Progressistes juifs de Belgique. Guidé·e·s par un·e artiste, les participant·e·s expérimentent et créent des oeuvres collectives en lien avec les préoccupations sociales et culturelles de la maison.En septembre 2021, les Livres vivants deviennent la source d’inspiration de l’atelier créatif. L’Atelier du dimanche, guidé par Anne Liebhaberg, plasticienne et sculptrice, traduit les émotions et réflexions suscitées par les récits partagés.Le 19 juin 2022, nous vous invitons à découvrir l’aboutissement de cette expérience !Programme de la journée :14h30 : Ouverture des portes15h00 : Présentation du projet15h30 – 18h00 : Bibliothèque Vivante et visite de l’exposition
Vernissage des expositions de deux artistes.Els De Clercq est romaniste et artiste textile. Ses démarches sont liées au vécu des femmes et visent à rendre visibles des réalités peu reconnues. Elle a à cœur de donner la parole aux premières concernées, par le biais du témoignage et du récit de vie.Laura Pleuger (Charleroi, 1986) est archéologue de formation et pratique la photographie argentique depuis plusieurs années. Animée d’un besoin de préservation du patrimoine et de transmission des us et des savoirs, elle photographie comme on archive. Sa volonté est de garder traces du passé, de la « petite » histoire, mais aussi de partager des secrets sans les dévoiler.
Mon arrière-grand-mère, ma grand-mère, ma mère et ses sœurs ont appris à coudre, à broder, comme devaient le faire les jeunes filles de leur époque, destinées à devenir épouses, mères et maitresses de maison. A mon tour, j’ai appris en les regardant faire, en faisant avec elles. Il y a quelques années, j’ai voulu explorer l’histoire des femmes de ma famille, particulièrement celle de ma grand-mère, afin de comprendre ce que j’ai reçu en héritage, les contraintes qui ont pesé sur leurs vies et qui pèsent encore sur la mienne aujourd’hui. Au travers de broderies, d’images et de témoignages, Ouvrage(s) interroge la féminité et les injonctions qui en dessinent les contours sociaux, mais aussi leur transmission, de femme à femme, de mère à fille, de tante à nièce, à travers les générations, et souvent autour des travaux d’aiguille.