Ciné-Concert
Après un premier travail remarqué autour du film culte des Frères Cohen, Fargo,
FRAGMENTS s’empare aujourd’hui du classique polysémique et oscarisé de Paul
Verhoeven : RoboCop (1987).
Conservant l’intégrité du film et l’intégralité des dialogues, Benjamin Le Baron
(claviers, machines), Tom Beaudouin (guitare, synthés) et Antoine Gandon
(batterie, machines) élaborent une fascinante et créative réinvention de la
bande-son, autour d’orchestrations électroniques, de rythmes robotiques et de
textures sonores synthétiques.
S’appuyant sur les résonances politiques de cette dystopie satyrique avec les
préoccupations sécuritaires et technologiques de nos sociétés actuelles, ce
nouveau ciné-concert nous emporte dans une véritable expérience esthétique et
sensorielle, une ré-interprétation musicale qui s’affranchit de l’ultra-violence
et des codes symphoniques pour donner à voir et entendre une autre vision du
film. Et d’un cinéaste qui a toujours su mener de front cinéma grand public et
vision d’auteur.
Rendez-vous le 26 avril 2024 au Mac Orlan, à 20h30 !
Création 2023 - En tournée à partir de février 2023
En partenariat avec ATM / Ubu, Antipode et La Carène
Station Mac Orlan Ⓐ
Lieu
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DU FOND DU CŒUR … ! Un spectacle libérateur
Si vous deviez adresser un message venant du fond de votre cœur, ce serait à qui
ou à quoi ? Et si vous confiez ce message à des comédien.ne.s comme inspiration
à leurs histoires ?
C’est ce que nous vous proposons ce soir. L’occasion d’explorer nos émotions,
les relations entre les personnages et d’imaginer les vies autour de vos
messages.
“Du fond du cœur… !”, créé par Pamela Olea, est inspiré d’un travail avec
Christelle Delbrouck, comédienne et metteuse en scène.
Durée : 45min
A NOTRE HISTOIRE !Un café, des client.e.s, voilà le point de départ de notre
histoire.
Nous allons nous plonger dans l’univers de ce bistrot où se côtoient tous les
métiers, tous les univers. Chacun.e y passe ou y reste pour boire un café ou
s’épancher auprès du ou de la patronne du lieu.
Et puis, il y a un client. Dans l’ombre. Il est là, à observer ces va-et-vient.
Ce client, c’est le public. Il aura un rôle à jouer. Tantôt témoin, tantôt
acteur, il vivra avec les personnages, leurs histoires pour en faire Notre
histoire, le temps d’un soir.
“A notre histoire” est un spectacle improvisé où se mêlent récits, chansons,
musique, discours, poèmes, déclarations… En somme, tout ce que l’on peut
retrouver dans un lieu plein de vie.
Durée : 1h15
Sur scène : Romain Abasq, Florian Bresler, Sébastien Chambres, Pamela Olea,
Marie-Pierre Thomas, Paola Vigoroso
Musique : Antoine Guyomard
Lumière et vidéo : Thomas Ury
Scénographie : Guillaume Le Quément
VIVANT - Un voyage vers l’émerveillement
Comme Baptiste Morizot l’avance “la crise écologique actuelle est une crise de
nos relations au vivant ». Alors, pour réfléchir sur notre place dans ce monde
du vivant, pour regarder plus attentivement ce qui nous entoure, nous vous
proposons un voyage : celui de l’émerveillement.
Nous vous invitons à cheminer avec notre invité Emmanuel Holder, conservateur de
deux réserves naturelles pour l’association Bretagne Vivante, directeur de
publication de la revue Glaz et photographe animalier. C’est un grand passionné
de la faune et de la flore des Monts d’Arrée.
Avec lui, nous embarquerons dans le monde visible et invisible où les
improvisateur.trice.s s’inspireront de ses histoires pour dialoguer avec le
Vivant et nous émerveiller ensemble.
Durée : 1h30
Spectacle à partir de 10 ans
Imaginé par Pamela Olea, Romain Abasq et Emmanuel Holder
Sur scène : Romain Abasq, Florian Bresler, Sébastien Chambres, Pamela Olea,
Marie-Pierre Thomas, Paola Vigoroso
Musique : Antoine Guyomard
Lumière et vidéo : Thomas Ury
Scénographie : Guillaume Le Quément
Toujours avide de mélanger les styles, Fouad Boussouf, que l’on a pu découvrir
la saison passée avec Oüm, fait dialoguer le hip-hop avec les vocabulaires
contemporain et jazz, les danses traditionnelles d’Afrique du Nord et le Nouveau
Cirque. Il poursuit ici son exploration de l’énergie collective, de la communion
au plateau, de la continuité du mouvement, ici circulaire, avec onze danseuses.
Respirer, souffler, expulser, crier, haleter, ne jamais poser les deux pieds au
sol en même temps, sauter pour ralentir la chute, et rejaillir, encore. Seules
et toujours ensemble, les danseuses explorent une danse physique et terrestre
qui brûle, épuise, sans jamais cesser d’engendrer des élans renouvelés, des axes
titubants que l’on dessine pour rester debout, et mieux tourner.
(La bande à) LAURA vient rencontrer Olympia, un tableau peint par Édouard Manet
en 1863. On connaît plus ou moins le scandale qu’il provoqua au Salon de 1865 à
Paris, mais l’histoire de l’art s’est surtout attachée à décrire la figure
allongée au premier plan - une certaine Victorine - et plus rarement celle qui
tend un bouquet de fleurs à l’arrière du lit - une prénommée Laure. Le regard
frontal de la femme blanche a en effet produit plus de littérature que le geste
de la femme noire.
(La bande à) LAURA inverse la tendance et produit un récit où Laure et Victorine
sont nommées : inventer des images où les deux modèles sont à égalité non pas
seulement vis-à-vis de l’autre, mais aussi vis-à-vis du peintre et de l’histoire
de l’art qui a consciencieusement laissé les femmes tomber.
Représentation en audio-description : MER 15 NOV à 20h30
Représentation scolaire : JEUDI 16 NOV à 14h30
Visite au Musée des Beaux-Arts de Brest par Gaëlle Bourges :
JEUDI 16 NOV à 18h
Infos & Résas : musee.brest.fr
Dans le cadre de l’Atlantique Jazz Festival organisé par Plages Magnétiques,
retrouvez Maaar et Henri Texier trio en concert au Mac Orlan.
MAAAR Ce projet fait se rencontrer différentes cultures et langues issues de la
Péninsule ibérique, l’Amérique Latine, l’Occitanie et la Bretagne. Voix et
percussions invoquent la transe des chants de travail, la sensibilité des
complaintes, au fil de l’eau.
++
HENRI TEXIER TRIO "CHANCE" Avec son bonnet, ses yeux rieurs et sa main
poignante, Henri Texier est une figure. Il est le contrebassiste emblématique
d’une génération phare. Toujours avide d’expérimentations, sur plus d’un
demi-siècle d’une carrière époustouflante, il est devenu une légende, en
transmettant toujours autant de joie de jouer. Dans “Hétéroclite Lockdown” son
26e album, il présente de nouvelles compositions originales accompagnées de
quelques standards, en trio.
Avec Plages Magnétiques dans le cadre de l’Atlantique Jazz Festival
Doigté, phrasé, respiration, relief, minéralité, spiritualité : la patte de
Jacques Pellen est reconnaissable entre mille.
On lui doit un corpus d’enregistrements de haut-vol où jazz, musiques
traditionnelles et improvisées se tutoient avec respect et stimulante émulation.
Enregistré en 1991 avec Jacky et Patrick Molard, le puissant Triptyque s’est
aussi épanoui en concert une dizaine d’années, en France comme à
l’international. Las !
Le projet de reformer le trio s’est évanoui à la disparition du guitariste en
2020. Ses compagnons de route ont décidé de mener à terme l’aventure, en y
associant de grands artistes de sa famille de cœur. C’est ainsi que Triptyque 2
a pris son envol avec le répertoire initial augmenté d’autres couleurs puisées
dans les formations Bal Tribal et Celtic Procession, chez Kristen Nogues, Paul
Motion... Quelle belle manière de lui rendre hommage !
• Brain Songs Ensemble Nautilis • Inspirée par des recherches scientifiques et
artistiques menées par l’Ensemble Nautilis et le chercheur Nicolas Farrugia, la
création musicale et poétique de ce spectacle s’appuie sur les connaissances des
neurosciences et sur l’intuition émotionnelle des musiciens. La musique peut
avoir de nombreux effets sur l’état émotionnel et le niveau d’éveil de
l’auditeur, et Brain Songs invite à une expérience sensorielle qui interroge la
perception du temps, le plaisir ou le rejet, et les émotions. Une expérience
unique !
• Dave Rempis percussion quartet • Saxophoniste au jeu d’une fluidité
incroyable, magnifié par un phrasé d’un naturel absolu, Dave Rempis est un
artiste incontournable de la scène jazz de Chicago. Ce quartet s’est formé pour
une fête à la maison en 2004… et la fête dure depuis 19 ans maintenant ! Dans ce
groupe, Tim Daisy et Frank Rosaly tissent en toile de fond des rythmiques
tourbillonnantes pendant qu’Ingebrigt Håker Flaten fournit le contrepoint
parfait au jeu de Rempis. Ils signent une musique tournée vers l’improvisation
libre où les rythmes ouest-africains et latino-américains s’associent au funk
américain et au free jazz.
Le Quartz & Astropolis s’associent à nouveau pour amorcer ce week-end agité avec
une rencontre inédite, exploratrice et pluridisciplinaire.
Jeudi 9 et vendredi 10 février, rendez-vous au Mac Orlan pour découvrir la pièce
Counting stars with you (musiques femmes) de Maud Le Pladec : un voyage
sensoriel et un dialogue entre musique et danse qui questionne la place des
femmes dans la musique à travers les époques.
Les musiques classique et contemporaine comptent des compositrices de talent…
mais jamais de renom ! Une « invisibilisation » que Maud Le Pladec prend ici à
contrepied en puisant dans un matrimoine qui s’étend des harmonies de Kassia de
Constantinople (IXe siècle) à l’électro de DJ Chloé. La chorégraphe poursuit
ainsi son exploration des relations singulières entre corps et sons, à travers
sa danse-musique à la fois poétique et politique. Entre concert et chorégraphie,
entre cultures savantes et populaires, counting stars… révèle une histoire
secrète de la création féminine, portée par six interprètes aux capacités
vocales et corporelles inouïes. Un manifeste sensuel, ardent et touchant, où la
musique se regarde et la danse s’écoute.
DANSE ET RACINES Loin des rivages ordinaires, l’alliance instrumentale et
électronique d’Uriel Barthélémi et Sophie Bernado s’associe à la performance de
deux danseurs virtuoses, Salomon Baneck-Asaro et MACA, issus de la danse
contemporaine et du hip hop. Dans une quête de leurs racines, les interprètes
voguent sur les rives de mondes en ruine à cause de siècles de colonisation. Une
exploration des interactions entre danse, musique et lumière de manière
polyphonique.
En coproduction avec le Mac Orlan, dans le cadre du festival Décadanse