Ferme De Martinrou

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Événements à venir

Quatre textes contemporains d’auteur.rice.s engagé.e.s pour dire l’inclusion et la résistance. Une soirée en itinérance, accompagnée d’un(e) DJ, dans différents espaces du théâtre. L’occasion de découvrir de manière originale des écritures puissantes et contrastées. Distribution en cours LECTURE SPECTACLE - Cycle Portées- Portraits de la Compagnie Albertine
« Zut, flûte, minute, parachute ! » Emilie a peur… peur de parler, de s’exprimer, d’exister aux yeux du monde. Alors elle s’est inventée « une phrase bouclier », un remède-miracle, comme un refuge contre son angoisse.  « Pas besoin de prendre de risque. Une hésitation, un doute ? Zut, flûte, minute, parachute et on évite la chute ! Magique ! »  Magique…sauf qu’à la longue, son entourage perd patience et s’éloigne d’elle. Madame Lucie, Martin, Mathilde veulent bien être compréhensifs, mais trop c’est trop !  Avec humour et poésie, Emilie nous partage une tranche de son histoire, dans laquelle nous vous invitons à vous installer confortablement, comme dans un cocon.  Et puis, on peut le dire, c’est un spectacle à ne manquer sous aucun prétexte puisqu’il s’agit de la première création jeune public « made in Martinrou » !  Disponible en scolaire le lundi 17 juin 2024 pour les élèves de M2 à P5 Par la Compagnie La Boule qui Lume by Martinrou 
La compagnie de danse Opinion Public monte depuis des années des spectacles qui allient une virtuosité technique irréprochable (ils ont tous dansé au Béjart Ballet Lausanne) et une capacité à raconter des histoires, à toucher les spectateurs. On a la larme à l’oeil devant la poésie d’un moment, on est glacés par la violence d’un autre, on rit franchement du ridicule d’un troisième… les émotions sont variées !  Nous vous proposons une plongée réjouissante dans leur travail au cours d’une soirée originale : un spectacle en trois parties de 20 minutes qui vous feront voyager dans leur univers, entrecoupées de 2 entractes et suivies d’un repas. Une disposition particulière de la salle vous permettra d’être au plus près des artistes pour ce « best of » ! Une production de la Cie Opinion Public

Événements passés

de Albert Camus    Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile: « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier. L'histoire commence par l'annonce froide à Meursault du décès de sa mère. Pendant l'enterrement, par une chaleur caniculaire, on constate que ce deuil semble ne lui faire ni chaud ni froid. Ensuite, nous assistons, dans une banlieue de l'Algérie française des années 40, au petit quotidien banal de ce jeune pied-noir, personnage étrange à force d'avoir l'air indifférent à tout. C'est en commettant un meurtre qu'il prend conscience qu'il avait peut-être été jusque-là étranger à lui-même, à sa propre vie, et que l'acte qu'il vient de poser aura des conséquences. Lors de son procès, il répondra toujours la vérité, la sienne, aux juges qui l'interrogeront, sans jamais chercher à arranger la réalité pour tenter de sauver sa peau.   Dans une mise en scène simple, brute et frontale qui fait la part belle à ce texte-coup-de-poing, Benoît Verhaert ébranle nos convictions et confronte l’absurdité du monde au désir de compréhension de l’Homme. La représentation sera suivie immédiatement d'une rencontre-débat. Adaptation : Benoît Verhaert & Frédéric Topart Mise en scène : Benoît Verhaert Lumières : Patrick Pagnoule Son : Laurent Gueuning Interprétation :  Stéphane Pirard et Samuel Seynave( en alternance dans le rôle de Meursault), Lormelle Merdrignac & Benoît Verhaert.
L’histoire approximative mais néanmoins touchante et non écourtée de Boby Lapointe est une conférence présentée par trois fonctionnaires du RPF (Restauration du Patrimoine Français). Ils ont pour mission de promouvoir la langue française et de lutter contre l’invasion de la chanson anglophone. Ils luttent de conférence en conférence à travers tout le pays, ils luttent et ils restaurent. Pour la restauration, ils ont pensé à amener des petits fours. Pour la lutte, ils ont l’histoire, les mots et les chansons du virtuose de la langue française qu’était Robert Joseph Jean-François Pascal Lapointe. Une création collective des Compagnons pointent Avec Allan Bertin, Axel Cornil, Valentin Demarcin, Benoît Janssens et Virgile Magniette, en alternance dans les trois rôles.   Trois acteurs loufoques retracent le parcours abracadabrant de cet auteur-interprète farfelu. A travers ses chansons fantaisistes et un texte original du même acabit, ils nous font plonger avec plaisir dans un univers où le nombre de jeu de mots à la minute est inversement proportionnel à la gravité du propos.
Dans un restaurant du Trastevere, deux hommes d’affaires, un Italien et un Chinois échangent en anglais. Une scène somme toute anodine. Pourtant pas un mot n’échappe aux enquêteurs de la Guardia Finanza, planqués dans une camionnette banalisée. Leur cible ? Giancarlo Magnanini, avocat au barreau de Rome et… figure majeure de la Cosa Nostra. Son vis-à-vis ? Shi-Ming Wong, un ressortissant chinois de Canton. Soudain, l’Italien lâche : « Anvers, rendez-vous la semaine suivante… » L’information est aussitôt relayée aux policiers belges de l’Office de répression de la corruption… Le roman plonge le lecteur dans le monde inquiétant et bien réel des organisations criminelles, dont les trafics de contrefaçons subtilisent à l’économie légale 350 milliards € par an. Il nous plonge aussi dans le fonctionnement secret des mafias italiennes et chinoises, leurs rites ancestraux d’initiation et de reconnaissance, leurs rouages et les moyens dont ils usent pour noyauter la société civile. En 11 romans, dont Sans destination finale et Les années d’or, Michel Claise, éminent juge d’instruction, ancien avocat, chroniqueur à La Libre Belgique et professeur à l’Université Libre de Bruxelles, spécialisé dans la lutte contre la corruption et le blanchiment, s’est imposé comme un écrivain incontournable sur la scène belge. Plébiscité par les médias autant que par les libraires et les lecteurs, il a puisé son inspiration romanesque dans les coulisses de la criminalité qu’il connaît bien.  Genèse Éditions Distribution en cours LECTURE SPECTACLE - Cycle Portées- Portraits de la Compagnie Albertine
Monsieur Phône, c’est l’histoire d’un homme qui ne fait rien comme il faut.   Ce n’est pas sa faute. Il essaie mais il n’y arrive pas. Tout seul dans sa maison au fond de la forêt, Monsieur Phône dort quand il veut, marche où il veut, ramasse ce qu’il veut. Il ne dérange personne. Mais il ramasse tellement d’objets qu’un jour sa maison explose. Il doit partir vivre chez sa sœur, Catherine. Une vraie maniaque.   Elle non plus, ce n’est pas sa faute. Et Monsieur Phône essaie bien, promis-juré, de ne rien déranger. Mais est-ce vraiment sa faute si un jour, cinq sardines à l’huile en boîte, bien décidées à faire la révolution, leur tombent sur le crâne ?   Qui de Monsieur Phône ou de Catherine aura le plus à apprendre de l’autre ?   Ce spectacle, où tout semble possible, met subtilement en scène la dualité de notre monde fait d’ordre et de désordre, de normes et de marginalité.   « Le désordre des êtres est dans l’ordre des choses », a écrit Jacques Prévert.   Voilà un spectacle autour duquel il y aura de quoi discuter…   Disponible en scolaire le lundi 8 avril 2024 à 10h00 - Pour les élèves de P2 à P6 Par le Compagnie la Bête curieuse   Texte:
Céline Lefèbvre Avec :
Véronique Dumont, Anne Romain, Martin Thomas Mise en scène: Véronique Dumont
de Veronika Mabardi Un homme convoque sur scène ses grands-mères, Eugénie et Clairette. La première, Flamande, est fille du garde-chasse. La seconde, francophone et cosmopolite, est la fille du Général de Witte. Leurs destins se sont croisés au Château de Linden. Le petit-fils questionne le silence qui a régné entre elles un hiver de 1960. Avec tendresse, Veronika Mabardi puise dans son histoire intime et évoque la Belgique telle qu'elle était il y a deux générations : ses souvenirs de guerre, ses conflits linguistiques, ses anecdotes savoureuses et cocasses…  Dans une mise en scène toute en sobriété, Véronique Dumont et Valérie Bauchau déploient leur talent et incarnent des grands-mères plus vraies que nature. A l’heure où les partis radicaux font des percées significatives dans le nord du pays et dans les pays voisins, où l’on souhaite des divorces communautaires et des replis identitaires, il semble intéressant de proposer une création qui, parmi d’autres, peut apporter un modeste éclairage sur notre histoire commune. Sans être moralisatrice, Loin de Linden est une œuvre qui interroge notre rapport à l’autre. Avec : Valérie Bauchau, Véronique Dumont et Giuseppe Lonobile Écriture : Veronika Mabardi Mise en scène, scénographie et costumes : Giuseppe Lonobile Création lumières et régie : Fabien Laisnez
Mrs Flower, personnage « old England » un brin déjantée, tailleur empesé, lunettes sévèrement ajustées, le tout démenti par un chignon fou et des yeux allumés, nous emmène en excursion d’un jour en Angleterre, au pays de son enfance. Avec un humour très anglais, Mrs Flower nous livre une délicieuse tranche de son quotidien d’autrefois, du déjeuner au coucher. Au son de berceuses, comptines et autres gigues irlandaises, le voile est malicieusement levé sur la mélodie d’une langue et toutes ces particularités que l’on adore détester chez nos voisins. Nourrie de folk, de swing, de rap et de kwela africain, Rachel Ponsonby, la plus belge de toutes les Anglaises, livre ici toute l’étendue de ses talents d’auteure, de musicienne et de clown.
Un spectacle drôle qui pose des questions graves : un coq fait-il cockadoodledoo ou cocorico ? Une horloge fait-elle tic tac ou tick tock ? Un petit bijou « so British » !  Enjoy !   Disponible en scolaire le lundi 25 mars 2024 pour les classes à partir de M2 Une création de la Cie Zirk Théâtre
de Geneviève Damas             Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, au cours duquel il a connu plusieurs femmes puis, après vingt ans, est rentré au foyer et a retrouvé sa Pénélope. Celle-ci est restée belle et fidèle, elle a dirigé le royaume et élevé leur enfant. Il ne reste plus qu’à tuer tous les prétendants, constater la piètre gestion du royaume, en reprendre les rênes et reprendre sa place dans la couche de l’épouse. Quel héros ! Interpelée par le machisme de cette histoire, par celle aussi de son héros de grand-père qui a quitté sa grand-mère pour accomplir un destin impressionnant au Congo, Geneviève Damas explore plusieurs configurations du retour du « Héros », entre fictions et histoires (très) personnelles. Jan Hammenecker et elle passent d’une histoire à l’autre pour revenir à la réalité et nous interroger avant de se relancer dans une nouvelle variation. Un dialogue jubilatoire et explosif sur le couple, ses étranges variations et ses ajustements. Mise en scène Guillemette Laurent, Geneviève Damas – assistées de Sandrine Bonjean Avec Jan Hammenecker et Geneviève Damas Scénographie Christine Grégoire – assistée de Laura Ughetto Costumes Claire Farah Création lumière Amélie Géhin Création sonore Guillaume Istace Régie générale Matthieu Kaempfer   Un spectacle de la Compagnie Albertine. Coproduction Compagnie Albertine / le Théâtre de Liège / l’Atelier Théâtral Jean Vilar / la Servante / DCJ Création.
En fouinant dans les affaires de sa grand-mère, une fillette découvre des souvenirs qui vont changer bien des choses en elle.     Sortis de leurs cartons, photos et carnets de voyages livrent un passé insolite dont les couleurs et les sons, loin d’être ternis par la poussière et ramollis par l’humidité, pourraient, au contraire, élargir la vision de son propre destin.   On croit toutes et tous connaître sa grand-mère, puis, un jour, à cause d’une roue voilée, on descend dans la cave et… dans un bric-à-brac de bandes magnétiques, caisses et carnets, on découvre qu’elle fut bien d’autres femmes. Des chutes du Niagara au sommet des Andes, la roue d’une vie hardie s’emballe sous nos yeux pour une série d’épopées-souvenirs rocambolesques et inspirantes.   Et si nos grands-mères en chaises roulantes n’étaient pas les femmes sages que l’on imagine ? Et si les petites filles curieuses poursuivaient l’aventure ? Débordant de trouvailles scéniques, entre spectacle de marionnette et concert multi-instrumental, pop-up géant et praxinoscope, Racagnac ose les fantaisies visuelles, sonores et historiques, surtout les plus farfelues.  Coup de cœur assuré !   Disponible en scolaire le lundi 19 février 24 à 10h00 pour les élèves de P1 à P6
J’abandonne une partie de moi que j’adapte est une exploration particulièrement fine de la question du bonheur, ou plus exactement du rapport entre l’épanouissement personnel et le travail. «C’est quoi le bonheur pour toi ?»   Dans la première partie de la pièce, les comédiens nous replongent dans un film/documentaire de 1960 dans lequel des quidams témoignent de leur relation au bonheur et au travail : le ton et le phrasé désuets, le vin rouge et les cigarettes, le look et le mobilier des années 60 nous plongent dans un monde un peu oublié, nostalgique, où les questions du bonheur et de la place du travail dans la vie nous renvoient aux trente glorieuses mais annoncent déjà mai 1968. Ensuite, le ton et les codes vestimentaires changent et on comprend que c’est d’aujourd’hui qu’il est question ; notre rapport au bonheur et au travail ont-ils changé ? Là encore les comédiens se basent sur des reportages et des discours politico-économiques, dont notamment le discours électoral de Nicolas Sarkozy.   La superposition de ces deux regards sur le bonheur de la société française et la place du travail dans celle-ci nous raconte les dérives du capitalisme et les changements socio-économiques survenus en 50 ans. Que nous reste-t-il aujourd’hui, comment rebondir encore, que pouvons-nous inventer pour refaire le monde, loin des discours politiques éculés ?   Loin d’être du théâtre documentaire sérieux et laborieux, J’abandonne cette partie de moi que j’adapte est une perle de sensibilité, pleine de l’enthousiasme de ces quatre jeunes talents et nous rappelle, à l’époque des burn-out, bore-out et autres, que nous sommes finalement tous en quête de sens.   Et pour vous, c’est quoi le bonheur ? Un projet initié et mis en scène par : Justine Lequette Ecriture collective Avec : Rémi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, Léa Romagny Assistant : Ferdinand Despy ©Photo : Hubert Amiel   Avec le soutien de : l’ESACT, La Chaufferie-Acte1, Festival de Liège, Eubelius
de Pamela Ghislain   Tous les dimanches, comme son frère, Anna rend visite à sa mère pour manger un morceau de tarte. C’est une jeune femme pleine d’énergie, qui aime sortir, rire, danser, draguer. Un soir, au bar du Chaton Perdu, elle rencontre Victor. Ils rigolent, se cherchent, flirtent… Les témoins le diront, ils avaient manifestement envie l’un de l’autre. Et pourtant, ce soir-là, tout bascule pour elle. Anna explore subtilement, sans manichéisme ni condamnation facile, les délicates questions du consentement et du viol. Comment se fait-il que Victor n'entende pas le «non» d’Anna, et considère comme acquis qu’ils coucheront ensemble ? Pourquoi le frère, qui connaît Victor, a-t-il tant de mal à croire sa sœur ? Qu’est-ce qui empêche la mère de communiquer avec sa fille ? Pourquoi la témoin n'a-t-elle pas réagi ? Ce sont les réactions de l’entourage qui vont amener toute la complexité du projet et questionner le regard que pose la société sur ce viol. Comment apprendre à être acteur ou actrice de son consentement, à savoir entendre et respecter un «non», ou dire et assumer un «oui» ? Ces sujets brûlants, qui font souvent l’objet de discours enflammés, sexistes et sans nuances, sont traités ici avec une salutaire sagesse. Il en ressort une envie de remettre à jour ensemble, genres et générations confondus, une notion commune du consentement. Mise en scène : Sandrine Desmet assistée par Julien Besure Interprétation : Sandrine Desmet, Pamela Ghislain, Charly Magonza, Fabienne Mainguet, Jérôme Vilain Scénographie et costumes : Maud Grommen Création lumières : Grégoire Tempels Création vidéos et regard extérieur : Alexandre Drouet Musique originale : Peperstreet Project (Jérôme Dejean et Christophe Janssen) Mouvement : Nathalie Bremeels Regard dramaturgique : Helyett Wardavoir Régie : Grégoire Tempels Diffusion : Christine Willem-Dejean (MTP Memap)