Le début de la décennie voit l’âge d’or du film de gangsters (Little Caesar,
Scarface…) avant son retournement avec l’apologie des agents du FBI, les G-Men.
Nous ferons fréquemment des bonds en avant pour montrer comment les œuvres
marquantes de cette période ont inspiré des classiques du film criminel comme
Bonnie and Clyde, Il était une fois en Amérique, La nuit nous appartient, Dirty
Harry, Le Parrain…
SEANCE 4 : Les Incorruptibles
Face à l’engouement du public pour les gangsters de l’écran, la réaction des
autorités ne se fait pas attendre. Dès 31, J. Edgar Hoover, le patron du Bureau
Of Investigation (le futur FBI), condamne les films qui glorifient les
délinquants. Il en va de même pour William Hays qui va donner son nom au code
d’auto-censure appliqué rigoureusement par les studios dès 1934. Conséquence :
les vedettes (James Cagney, Edward G.Robinson…) qui avaient incarné nos « Bad
Men » se reconvertissent en « G-Men ». Place aux Incorruptibles et à la
glorification des forces de l’ordre !
Espace Delvaux
Lieu
Événements à venir
Le début de la décennie voit l’âge d’or du film de gangsters (Little Caesar,
Scarface…) avant son retournement avec l’apologie des agents du FBI, les G-Men.
Nous ferons fréquemment des bonds en avant pour montrer comment les œuvres
marquantes de cette période ont inspiré des classiques du film criminel comme
Bonnie and Clyde, Il était une fois en Amérique, La nuit nous appartient, Dirty
Harry, Le Parrain…
L'esprit du New Deal au cinéma
Après l’élection de Franklin D.Roosevelt, l’abolition de la Prohibition et la
mise en place du New Deal, des films réformistes sont mis en chantier qui
analysent les responsabilités de la société en matière de criminalité. I’m a
Fugitive from a Chain Gang de Mervyn LeRoy avait devancé ce courant en 1932 en
dénonçant l’inhumanité du système pénitentiaire. La figure du gangster
flamboyant façon Scarface disparaît… momentanément. Un signe qui ne trompe pas :
on ose même la parodie, comme dans A Slight Case of Murder où Robinson incarne
un ex-trafiquant tentant, vaille que vaille, de rentrer dans le droit chemin
Événements passés
! Attention : Le film comporte des scènes, des propos ou des thèmes qui peuvent
heurter la sensibilité du public.
La vie d'Olfa, Tunisienne et mère de quatre filles, oscille entre ombre et
lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur
absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices
professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de
lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles. Un voyage intime fait
d’espoir, de rébellion, de violence, de transmission et de sororité qui va
questionner le fondement même de nos sociétés.
Festival de Cannes 2023 – Sélection officielle.
Brussels International Film Festival 2023 – Prix du jury.
Notre avis : Un film entre documentaire et fiction, où le jeu se met au service
de la vérité pour livrer le destin tragique de cette famille touchée en plein
cœur par le radicalisme religieux. Une manière ingénieuse de raconter (et de
combler ?) l’absence.
Rémy et Sandra n’arrivent pas à avoir d’enfant car iels sont atteint·es du
“Syndrome des Amours Passées”. Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution :
iels doivent recoucher une fois avec tou·tes leurs ex.
Festival de Cannes 2023 – Semaine de la Critique.
Notre avis : Après Une vie démente, le duo Sirot-Balboni revient avec une
comédie décalée sur le couple et la parentalité. Réjouissant !
Thématique : Je ne suis pas la femme de….
De février à avril, La Vénerie et le Centre du Film sur l’Art vous proposent
trois portraits de femmes peintres, célèbres et moins célèbres qui partagent le
goût de la liberté.
Trois femmes libres mais qui l'ont, bien souvent, payé cher. Trois récits qui
tracent un chemin de l’ombre (Dora Maar) jusqu'à la lumière (Päivi Pennola).
Prix solidaire: 10€ Vous êtes en mesure de payer un peu plus que le tarif
suggéré? Vous permettez ainsi au Centre culturel de pérenniser ces prix
accessibles à toustes.
Prix suggéré : 7€ Un prix en accord avec l’activité proposée.
Prix plume : 4€ Un prix moins élevé que le tarif suggéré pour permettre de
faciliter votre venue.
Alternant chant et récit dans un tourbillon de costumes et de décors virtuels,
le contre-ténor Dominique Corbiau s’empare des écrits du compositeur vénitien
Benedetto Marcello et ceux du célèbre auteur de comédie, Carlo Goldoni et
interprète le personnage imaginaire de Zeffiretto, un brillant chanteur italien
de l’époque baroque.
Les qualités vocales de Zeffiretto l’amènent à se produire sur les plus grandes
scènes d’Europe et à connaître parfaitement chacun des ingrédients
indispensables au succès d’un spectacle « à la mode ».
Grâce à son expérience, il guide un jeune imprésario qui rêve de monter son tout
premier opéra à Venise durant le Carnaval.
Réussiront-ils à relever ce défi malgré les pièges de la concurrence, les
scandales et les exigences insensées du public vénitien ?
! Attention : Le film comporte des scènes, des propos ou des thèmes qui peuvent
heurter la sensibilité du public.
Dans un monde en proie à une vague de mutations qui transforment peu à peu
certain·es humain·es en animaux, François fait tout pour sauver sa femme,
touchée par ce phénomène mystérieux. Alors que la région se peuple de créatures
d'un nouveau genre, il embarque Émile, leur fils de 16 ans, dans une quête qui
bouleversera à jamais leur existence.
Festival de Cannes 2023 - Un certain regard.
Notre avis : La science-fiction se met au service du film social pour faire
passer un message plein d’humanisme. Soulignons la production française réussie
(surtout les effets spéciaux), qui n’a rien à envier aux studios américains.
La Marche et L’ERRANCELa marche errante – das Wandern – est un thème continu et
insistant du lied romantique allemand. Quel est le moteur interne de l’errance ?
Que poursuit-elle ? Que se passe-t-il dans l’âme de l’errant ? Et en quoi
l’errance diffère-t-elle de la flânerie ? L’errance est-elle un chemin qui ne
mène nulle part ou, comme le suggère Hölderlin, débouche-t-elle sur un Ouvert ?
Dans ses lieder, Schubert propose une expression sublime de ces
interrogations.Thématique de saison : L'invitation au voyage
Dans un univers plastique et audiovisuel, La Gang réécrit le mythe de Méduse en
questionnant l’héritage patriarcal de notre société.
La version la plus connue du mythe antique de Méduse nous raconte comment le
héros Persée parvient à tuer la “Gorgone”, ce monstre féminin à la chevelure de
serpents qui a le pouvoir de pétrifier quiconque la regarde. Mais Méduse, c’est
aussi l’histoire d’une femme qui a été transformée en monstre après avoir été
violée.
Méduse·s s’approprie ce récit fondateur du patrimoine culturel afin de
l’inscrire dans un matrimoine à reconstruire. Sur scène, une puissante
atmosphère sonore et visuelle se crée en direct à l’aide de smartphones, de
micros, de corps et d’eau.
Les passerelles avec notre époque sont convoquées à travers des témoignages de
femmes victimes de violences sexuelles qui viennent résonner comme autant de «
Méduse » possibles. Le réel côtoie la fiction dans cette flamboyante histoire,
ce parcours émaillé de rencontres salvatrices, émancipatrices et réparatrices.
«Dans une forme saisissante, alliant à la puissance d’une installation visuelle
et musicale, l’adresse d’une conférence, le collectif La Gang fait remonter le
mythe de Méduse (…) à la surface des réalités d’aujourd’hui. Nourrie de
témoignages, une dissection puissante et salutaire de la culture du viol. »
Marie Baudet – la Libre
! Attention : Le film comporte des scènes, des propos ou des thèmes qui peuvent
heurter la sensibilité du public.
Nan Goldin a révolutionné l’art de la photographie et réinventé la notion du
genre et les définitions de la normalité. Immense artiste, elle est aussi une
activiste infatigable, qui, depuis des années, se bat contre la puissante et
controversée famille Sackler, propriétaire d'un groupe pharmaceutique
responsable de la crise des opioïdes aux Etats-Unis et dans le monde.
Mostra de Venise 2022 – Lion d’or (Meilleur Film).
Oscars 2023 – Nomination pour le Meilleur Documentaire.
Dans le cadre du cycle …
Notre avis : Un documentaire très réussi qui met en avant la femme d’exception
qu’est Nan Goldin. Une plongée en immersion dans son univers, ses luttes, son
activisme, mais aussi dans la crise des opioïdes et ses conséquences humaines
désastreuses. Le reflet d’une époque. Bouleversant.
Jacqueline de Jong aime le changement. Le changement
d’hommes, de lieux, de pays, de courants artistiques ! Libre, elle suit sa
route quitte à laisser tout derrière elle à chaque fois. Aussi impertinente que
ses toiles qui mêlent érotisme humour et violence on découvre une personnalité
d'une grande audace et d'une grande modernité. L'autoportrait en papoue qu'elle
réalise à 10 ans en dit très long... Et alors qu'on pouvait l'imaginer
influencée par son mentor-compagnon Asger Jorn, on se dit que l'influence a
plutôt été réciproque. Car Jacqueline de Jong est une femme libre sans
influence comme en témoigne son engagement politique auprès de l’Internationale
Situationniste aux côtés de Guy Debord dans les années 60.
Aussi impertinente que ses toiles qui mêlent érotisme,
humour et violence, on découvre une personnalité d'une grande audace et d'une
grande modernité. L'autoportrait en papoue qu'elle réalise à 10 ans en dit très
long... Et alors qu'on pouvait l'imaginer influencée par son mentor-compagnon
Asger Jorn, on se dit que l'influence a plutôt été réciproque. Car Jacqueline
de Jong est une femme libre, sans influence comme en témoigne son engagement
politique auprès de l’Internationale Situationniste aux côtés de Guy Debord
dans les années 60.
Le projet Frontera est né d’une rencontre : celle de deux compagnies et un
demandeur d’asile irakien. Avec humour, entre absurdité et réalisme, le
spectacle dépeint le système actuel tout en racontant l’histoire de Mohammed.
Avec lui sur le plateau, trois comédien·ne·s belges venant des deux côtés de la
frontière linguistique abordent par le théâtre d’objet la question de la folie
du déploiement des frontières dans notre monde.
Nous qui les traversons sans même y penser, réalisons-nous l’injustice qu’elles
représentent?
Dès 10 ans
Durée : 55 minutes
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Alexandre Drouet (Écriture); Marie-Odile Dupuis et Alexandre Drouett (Mise en
scène); Mohammed Al Mafrachi, Louison de Leu, Gloria Boateng, Jérôme Poncin
(Interprètes); Rachel Lesteven avec l’aide de Noémie Warion et Marie Kersten
(Scénographie); Marie Kersten (Costumes); François De Myttenaere (Constructions
& Création des éclairages et régie); David Mendez (Musiques originales); Donald
Béteille (Ambiances sonores); Ger Spendel (Photos)