Patrimoine Le Corbusier de Firminy-Vert

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Une tragi-comédie sur “la loi du marché”, de Jonas Hassen Khemiri par la Cie du Bonhomme. En quoi l’Argent influence-t-il nos vies y compris dans nos relations avecnos proches ? Quel “profit” tirer d’une soirée au théâtre ou de l’achat d’unebouteille de champagne, par exemple ? À l’heure des études d’impact, desindicateurs de performance et des prédictions de tous bords, Presque égal à... nous plonge dans le quotidien de quatre personnages qui se battent pour trouver leur place dans le grand système économique planétaire… Un jeune diplômé en marketing cherche à entrer dans la vie active ; une jeunefille issue d’un milieu bourgeois rêve d’exploiter une ferme bio ; un professeur d’économie enseigne à ses étudiants comment détruire le capitalismede l’intérieur ; une employée licenciée veut prendre sa revanche…Dans cette tragi-comédie chorale, teintée de grotesque et de burlesque,les histoires s’imbriquent les unes dans les autres. Chacun voit sa destinée contrariée par la réalité économique. L’auteur suédois, Jonas Hassen Khemiri, décrypte, avec un humour grinçant et un sens du théâtre laissant la part belle aux comédiens, les complexités d’une société de plus en plus incertaine, dominée par la “loi du marché”.
La puisssance du rire, tant salvateur que libérateur, sera le moteur de cette tragi-comédie familiale. Bérénice, Ophélie et Marie sont sœurs. Elles sont, respectivement, infirmière anesthésiste, professeure de collège et comédienne. Santé, éducation, culture. Les sacrifiées du service public. Elles en rigolent parfois mais de moins en moins… Ce sont des femmes blessées mais encore debout … À la suite du décès brutal de leur père, Robert, le jour de ses 85 ans, elles se retrouvent à devoir prendre en charge leur mère, Denise, atteinte de la maladie d'Alzheimer. La question de devoir la placer en maison de retraite spécialisée va se poser assez vite mais encore faut-il qu'elles se mettent d'accord… C'est une pièce sur la perte de la reconnaissance, double ici: une mère qui ne reconnaît plus ses filles, et la machine de la rentabilité néolibérale qui écrase le sens des métiers de service public.
Une Pièce de théâtre, avec 4 acteurs, quelques cochons, vaches, chevaux, un premier ministre, une vache milka et des inspecteurs locaux et internationaux Une fable fantasmatique, un petit bijou fabulatoire et jubilatoire. Collectif7 s’empare d’un auteur contemporain et d’un texte encore jamais monté en France. Une pièce du Kosovar Jeton Neziraj, un auteur à la verve aussi joyeuse que débridée et cynique, qui allie un impitoyable sens de la dérision à un regard pas forcément politiquement correct. La pièce se passe en 2016. La Grande-Bretagne étant sur le point de quitter l’Union européenne pour cause de Brexit, le Kosovo s’organise pour prendre sa place. C’est évidemment compter sans la concurrence (forcément déloyale) de la Serbie (l’ennemi héréditaire) qui a les mêmes visées, et sans le degré élevé de corruption du Kosovo lui-même. L’intrigue s’appuie sur un énorme dossier à remplir, fourni par les fonctionnaires de l’Union Européenne, et les trois mille mises aux normes que doit effectuer le Kosovo, en particulier celle de vendre de la viande de porc dans les boucheries. Un couple de bouchers dont la femme milite pour la défense des animaux et les animaux eux-mêmes sont les principaux artisans de cette histoire en forme de farce. Le Kosovo de Jeton Neziraj paraît comme un pays imaginaire, un pays de conte, un pays ubuesque, où tout pourrait être invraisemblable, et pourtant…
Une œuvre à l’écriture tant cinématographique que théâtrale, aussi drôle que révoltée. D'après le roman de Romain Gary, par la Compagnie Le Bruit des Couverts. Jacques Rainier, puissant industriel de cinquante-neuf ans en difficulté, vit une crise intime qui trouble son rapport au monde, et sa tranquillité intérieure. La question de la représentation, de l’identité masculine et de la performance provoque chez lui une agitation incontrôlable qui l’entraînera dans une course effrénée et maladroite à la poursuite de la jeunesse, de la représentation qu’il s’en fait et de lui-même. Ni lui, ni ses proches ne sortiront indemnes de sa prise de conscience qui vire au jeu de massacre. Dans cette question du déclin résident d’autres thématiques : la course acharnée d’un homme après lui-même et la recherche du sens profond de l’existence.