In 2013 ontdekt Jamal Tahiri uit Sint-Gillis toevallig de schilderkunst. In 2017
vindt hij aansluiting bij de Academie voor Schone Kunsten waar hij ruimte krijgt
om te experimenteren en een eigen t
Underneath the trees, the sky
16maart
-26april
Chaussée de Waterloo 862, 1180 Uccle, Région de Bruxelles-Capitale, Belgique
Gratuit
Description
« Underneath the trees, the sky »
When observing sunlight, particularly that passing between the foliage of a tree, there is a phenomenon in Japanese called komorebi 木漏れ日. I wondered why the shadows cast by the trees don't quite match the shape of the tree in question.
Under the trees is a veritable observatory from which you can contemplate the image of the sky upside down. The komorebis are not just spots of light; their round or oval shapes are images of the sun. When light passes through a small hole (as in a camera obscura), it projects its inverted image onto a flat surface. The komorebis are therefore visible through the holes formed by the foliage of the trees, but also thanks to the clear sky and the half-light under the canopy. (1) This makes it possible to look at the sun without burning your eyes.
Each komorebi is unique and ephemeral, just like the changing colours of the sky, which remind us that the earth turns. These apparitions are omnipresent, discreet and silent. They offer themselves to those who notice them.
How can we bear witness to these visual experiences?
There's an urgency and a need to observe these fleeting scenes, especially when photography fails to capture what you've just experienced.Through my observations of the sun in Belgium and Japan, I try to relearn how to observe its shape, its colour, its ever-changing movements. I pay particular attention to the emotions and sensations that these encounters give me.Through drawing, painting, engraving and video, I try to make them exist a little longer than their brief appearances.Under the trees, I can draw a miniature version of the sun at my feet (even though the sun is 110 times bigger than the Earth).I can ‘touch’ it by playing with my shadow and the round shapes of the komorebis, which interlock as they touch. I can also ‘touch’ it with a brush, drypoint or pencil to try and understand the transition between what we call ‘shadow’ and ‘light’ in pictorial terms.
Unlike images that are consumed quickly, these works are revealed slowly, at their own pace. They are the result of a plurality of juxtaposed times: the slowness of the vegetation, the speed of the earth's rotation, the time it takes to observe, the traces kept of a fleeting scene, the process of reconstituting an image, as well as the new elements that invite themselves to imagine another landscape.(2)
Many light phenomena still require empirical, direct observation with the naked eye: for example, sunspot monitoring still uses hand-drawing as a method of observing the sun, to ensure continuity with the readings taken 400 years ago.
Painting/drawing/etching what I see gives me the impression of being in step with time: trying to find the right colour for a sunset with my pigments, marking the ephemeral appearance of a komorebi in a metal plate, waiting for the sun to arrive on my wall so that I can film it at the right moment, etc.
I'd like to pay tribute to the trees that form this link between the earth and the sky: they put down roots so that they can rise towards the sky. Each leaf welcomes the light on its surface, each root draws water to enable the magic of photosynthesis and life (3).
Under the trees, the sky, suns, eclipses, clouds, sunrises, sunsets, weather, space, the speed of the earth's rotation, time, spring (4)
Additional notes
(1) If part of the sun is hidden by an obstacle, such as the moon, the komorebis will no longer be round, but crescent-shaped, like a partial solar eclipse.
If part of the sun is obscured by a horizon, semi-circles appear. If part of the sun is obscured by a cloud, ...
(2) ‘Before being a conscious spectacle, every landscape is a dream experience... But the dream landscape is not a frame that fills with impressions, it is matter that teems’. Gaston Bachelard in L'eau et les rêves, essai sur l'imagination de la matière.
(3) ‘The quest for light is their only purpose’ (their = trees)
Jacques Tassin (Biologist at the Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)), in ‘Je crois aux arbres’, published by Odile Jacob, 2021.
(4) Spring under the trees
The sun is not only found under trees, but also under the Earth: when the first scribes of Ancient China invented the word ‘spring 春’, they composed the writing by incorporating the word ‘sun 日’ under the roots. This is the time of year when daytime energy awakens the roots hidden underground.
‘Of course, by staying under trees for so long, I'm now soaked’.
Jacques Tassin (Biologist at the Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)), in ‘Je crois aux arbres’, published by Odile Jacob, 2021.
(kb) 木 Tree
(mo) 漏 Leaking, sinking
(re) れ
(bi) 日 Day, sun
********** Français **********
« Sous les arbres le ciel »
En observant la lumière du soleil, en particulier celle qui passe entre les feuillages d’un arbre, il y a un phénomène en japonais appelé komorebi 木漏れ日. Je me suis demandée pourquoi les ombres projetées des arbres ne correspondent pas tout à fait à la forme de l’arbre en question.
Sous les arbres se trouve un véritable observatoire d’où il est possible de contempler l’image du ciel à l’envers. Les komorebis ne sont pas que des taches de lumière, leurs formes rondes ou ovales sont des images du soleil. Lorsque la lumière passe à travers un petit trou (comme dans la camera obscura), elle projette son image inversée sur une surface plane. Les komorebis sont donc visibles grâce aux trous formés par les feuillages des arbres, mais également grâce au ciel dégagé et à la pénombre sous la canopée. (1) Regarder le soleil sans se brûler les yeux devient ainsi possible.
Chaque komorebi est unique et éphémère, tout comme les couleurs du ciel qui, par leurs changements, nous rappellent que la terre tourne. Ces apparitions sont omniprésentes, discrètes et silencieuses. Elles s’offrent à ceux et celles qui les remarquent.
Comment témoigner de ces expériences visuelles ?
Une urgence et une nécessité d’observer ces scènes fugitives s’imposent, surtout lorsque la photographie ne parvient pas à capturer ce que l’on vient de vivre. À travers mes observations du soleil en Belgique et au Japon, je tente de réapprendre à observer sa forme, sa couleur, ses mouvements qui changent sans cesse. J’accorde une attention particulière à l’émotion et à la sensation que ces rencontres m’ont procurées. À travers le dessin, la peinture, la gravure et la vidéo, je tente de les faire exister un peu plus longtemps que leurs brèves apparitions. Sous les arbres, je peux dessiner une version miniature du soleil à mes pieds (le soleil est pourtant 110 fois plus grand que la Terre). Je peux le « toucher » en jouant avec mon ombre et les formes rondes des komorebis qui s’imbriquent au contact de chacun. Je peux aussi l’« effleurer » au pinceau, à la pointe sèche, ou au crayon pour tenter de comprendre picturalement la transition entre ce que l’on nomme « ombre » et « lumière ».
À l’inverse d’une image qui se consomme rapidement, ces œuvres se dévoilent lentement, à leur propre rythme. Elles sont le résultat d’une pluralité de temps qui se juxtaposent : la lenteur du végétal, la rapidité de la rotation de la terre, le temps d’observation, les traces gardées d’une scène fugitive, le processus de reconstitution d’une image, ainsi que les nouveaux éléments qui s’invitent pour imaginer un autre paysage. (2)
Beaucoup de phénomènes lumineux nécessitent encore aujourd’hui une observation empirique et directe à l’œil nu : par exemple, la surveillance des taches solaires utilise encore aujourd’hui le dessin à la main comme méthode d’observation du soleil afin de garantir une continuité avec les relevés réalisés il y a 400 ans.
Peindre/dessiner/graver ce que je vois me donne l’impression d’être en phase avec le temps : tenter de trouver la bonne couleur d’un coucher du soleil avec mes pigments, marquer l’apparition éphémère d’un komorebi dans une plaque en métal, attendre l’arrivée du soleil sur mon mur pour le filmer au bon moment, …
Je souhaite rendre hommage aux arbres qui font ce lien entre la Terre et le ciel : ils s’enracinent pour mieux s’élever vers le ciel. Chaque feuille accueille la lumière sur sa surface, chaque racine puise de l’eau pour permettre la magie de la photosynthèse et de la vie. (3)
Sous les arbres, le ciel, les soleils, les éclipses, les nuages, les levers du soleil, les couchers du soleil, la météo, l’espace, la vitesse de rotation de la terre, le temps, le printemps. (4)
Michiko Van de Velde
Notes en plus
(1) Si une partie du soleil est cachée par un obstacle, par exemple la lune, les komorebis ne seront plus des ronds, mais des croissants, à l’image d’une éclipse partielle solaire.
Si une partie du soleil est masquée par un horizon, des demi-cercles apparaissent. Si une partie du soleil est occultée par un nuage, …
(2) « Avant d’être un spectacle conscient, tout paysage est une expérience onirique… Mais le paysage onirique n’est pas un cadre qui se remplit d’impressions, c’est une matière qui foisonne. » Gaston Bachelard dans L’eau et les rêves, essai sur l’imagination de la matière.
(3) « La quête de la lumière est leur seul dessein » (leur = les arbres)
Jacques Tassin (Biologiste au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad)), dans « Je crois aux arbres », édition Odile Jacob, 2021
(4) Sous les arbres, le printemps
Le soleil ne se trouve pas seulement sous les arbres, mais également sous la Terre : lorsque les premiers scribes de l’Antiquité chinoise inventent le mot « printemps 春 », ils composent l’écriture en incorporant le mot « soleil 日» sous les racines. C’est le moment de l’année où l’énergie diurne réveille les racines cachées sous terre.
« Bien entendu, à demeurer longuement sous les arbres, je suis maintenant trempé »
Jacques Tassin (Biologiste au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad)), dans « Je crois aux arbres », édition Odile Jacob, 2021
(kb) 木 Arbre
(mo) 漏 Qui fuit, qui coule
(re) れ
(bi) 日 Jour, soleil
********** Nederlands **********
« Onder de bomen, de lucht »
Bij het observeren van zonlicht, vooral dat wat tussen het gebladerte van een boom doorvalt, is er een fenomeen in het Japans dat komorebi 木漏れ日 wordt genoemd. Ik vroeg me af waarom de schaduwen die de bomen werpen niet helemaal overeenkomen met de vorm van de boom in kwestie.
Onder de bomen is een waar observatorium van waaruit je het beeld van de hemel ondersteboven kunt bekijken. De komorebi's zijn niet zomaar lichtvlekken; hun ronde of ovale vormen zijn afbeeldingen van de zon. Wanneer licht door een klein gaatje gaat (zoals in een camera obscura), projecteert het zijn omgekeerde beeld op een plat oppervlak. De komorebi's zijn dus zichtbaar door de gaten die gevormd worden door het gebladerte van de bomen, maar ook dankzij de heldere hemel en het halve licht onder het bladerdak. (1) Hierdoor is het mogelijk om naar de zon te kijken zonder je ogen te verbranden.
Elke komorebi is uniek en vergankelijk, net als de veranderende kleuren van de lucht, die ons eraan herinneren dat de aarde draait. Deze verschijningen zijn alomtegenwoordig, discreet en stil. Ze bieden zich aan aan wie ze opmerkt.
Hoe kunnen we getuige zijn van deze visuele ervaringen?
Het is dringend en noodzakelijk om deze vluchtige scènes te observeren, vooral wanneer fotografie er niet in slaagt om vast te leggen wat je net hebt ervaren. Door mijn observaties van de zon in België en Japan probeer ik opnieuw te leren hoe ik haar vorm, haar kleur en haar steeds veranderende bewegingen kan observeren. Ik besteed vooral aandacht aan de emoties en sensaties die deze ontmoetingen me geven. Door middel van tekeningen, schilderijen, gravures en video's probeer ik ze iets langer te laten bestaan dan hun korte verschijningen. Onder de bomen kan ik een miniatuurversie van de zon aan mijn voeten tekenen (ook al is de zon 110 keer groter dan de aarde). Ik kan hem 'aanraken' door te spelen met mijn schaduw en de ronde vormen van de komorebi's, die in elkaar grijpen als ze elkaar raken. Ik kan het ook 'aanraken' met een penseel, droge naald of potlood om te proberen de overgang te begrijpen tussen wat we in picturale termen 'schaduw' en 'licht' noemen.
In tegenstelling tot een beeld dat snel wordt geconsumeerd, onthullen deze werken zich langzaam, in hun eigen tempo. Ze zijn het resultaat van een veelheid van naast elkaar geplaatste tijden: de traagheid van de vegetatie, de snelheid van de rotatie van de aarde, de tijd die nodig is om te observeren, de sporen die worden bewaard van een vluchtige scène, het proces van het opnieuw samenstellen van een beeld, evenals de nieuwe elementen die uitnodigen om zich een ander landschap voor te stellen. (2)
Schilderen/tekenen/etsen van wat ik zie, geeft me de indruk in fase met de tijd te zijn: met mijn pigmenten de juiste kleur voor een zonsondergang proberen te vinden, het kortstondige verschijnen van een komorebi in een metalen plaat markeren, wachten tot de zon op mijn muur staat zodat ik hem op het juiste moment kan filmen, enz.
Ik wil hulde brengen aan de bomen die deze verbinding vormen tussen de aarde en de hemel: ze wortelen zodat ze kunnen opstijgen naar de hemel. Elk blad verwelkomt het licht op zijn oppervlak, elke wortel onttrekt water om de magie van de fotosynthese en het leven mogelijk te maken (3).
Onder de bomen, de hemel, zonnen, zonsverduisteringen, wolken, zonsopgangen, zonsondergangen, weer, ruimte, de draaisnelheid van de aarde, tijd, lente (4)
Extra opmerkingen
(1) Als een deel van de zon verborgen wordt door een obstakel, zoals de maan, zijn de komorebis geen cirkels meer, maar halve maantjes, zoals bij een gedeeltelijke zonsverduistering.
Als een deel van de zon wordt verduisterd door een horizon, verschijnen er halve cirkels. Als een deel van de zon wordt verduisterd door een wolk, ...
(2) “Voordat het een bewust schouwspel is, is elk landschap een droomervaring... Maar het droomlandschap is geen kader dat zich vult met indrukken, het is materie die wemelt”. Gaston Bachelard in L'eau et les rêves, essai sur l'imagination de la matière.
(3) “De zoektocht naar licht is hun enige doel” (hun = bomen)
Jacques Tassin (bioloog bij het Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)), in “Je crois aux arbres”, uitgegeven door Odile Jacob, 2021.
(4) Lente onder de bomen
De zon bevindt zich niet alleen onder bomen, maar ook onder de aarde: toen de eerste schriftgeleerden van het oude China het woord “lente 春” uitvonden, stelden ze het schrift samen door het woord “zon 日” onder de wortels op te nemen. Dit is de tijd van het jaar waarin de energie van de dag de onder de grond verborgen wortels doet ontwaken.
“Natuurlijk, door zo lang onder bomen te blijven, ben ik nu doorweekt”.
Jacques Tassin (bioloog bij het Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)), in “Je crois aux arbres”, uitgegeven door Odile Jacob, 2021.
(kb) 木 Boom
(mo) 漏 Lekken, zinken
(re) れ
(bi) 日 Dag, zon
Information sur la date
2025-03-20: 12:00:00 - 18:00:00
2025-03-21: 12:00:00 - 18:00:00
2025-03-22: 12:00:00 - 18:00:00
2025-03-27: 12:00:00 - 18:00:00
2025-03-28: 12:00:00 - 18:00:00
2025-03-29: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-03: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-04: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-05: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-06: 14:00:00 - 18:00:00
2025-04-10: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-11: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-12: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-17: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-18: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-19: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-24: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-25: 12:00:00 - 18:00:00
2025-04-26: 12:00:00 - 18:00:00
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