Du 26 décembre 2024 au 5 janvier 2025, 60 artistes exposent autour de la
création loin des modes, des normes et des conventions, sous la Halle des Blancs
Manteaux, Paris 4e.
Artistes singuliers
Zad Moultaka - Šamaš Crier la Paix
23december
-19februari
1 Rue Des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris, France
Description
Salle d'exposition, niveau +1Horaires: Du mardi au vendredi de 10h à 18h. Samedi, dimanche et JF de 10h à 19hJour de fermeture : tous les lundisFermé le 25 décembre.Fermeture anticipée les 24 et 31 décembre : dernier créneau à 16h Gratuité (accordée uniquement au guichet de l’IMA sur présentation d’un justificatif ): moins de 18 ans, Ministère de la culture, MAE, Corps diplomatique arabe, Icom/Icomos/IAA et AICA/Maison des artistes/ conférenciers et guides interprètes, Journaliste titulaire de la Carte de presse / Visiteurs en situation de handicap (PSH/UFR/CMI) et un accompagnateur /Pro OTCPZad Moultaka - SAMAS Crier la paixDu 10 Décembre 2024 au 6 avril 2025Une étrange mélopée aux voix humaines emprisonnées surgit d’un réacteur de bombardier des années 1950… : avec SAMAS, spectaculaire installation sonore et visuelle encore jamais montrée en France, le compositeur et plasticien libanais Zad Moultaka lance un vibrant appel contre la barbarie des armes.SAMAS, installation du compositeur et plasticien libanais Zad Moultaka, avait fortement impressionné au pavillon du Liban de la Biennale de Venise en 2017, puis au musée Sursock à Beyrouth, mais n’avait encore jamais été exposée en France, où vit Moultaka.SAMAS, le dieu du soleil et de la justice des Babyloniens qui figure sur le premier code de lois connu, le code d’Hammourabi, est ici symboliquement représenté par un monumental moteur de bombardier, face à un mur étincelant évoquant le Veau d’Or. La composition musicale qui l’accompagne emprunte son texte à l’hymne au dieu sumérien, puisant dans un lexique akkadien des mots mutilés comme après une déflagration d’un missile tombé. Une étrange mélodie surgit d’un véritable réacteur de bombardier des années 1950 alors que les voix humaines et terrestres restent inaudibles, comme emprisonnées.Organisée en trois temps, cette pièce se présente comme une boucle de 11’30 min, qui tel le palindrome de son nom, est une boucle sans fin illustrant les cycles de justice et de violences aveugles qui semblent inarrêtables.Avec cette relique crépusculaire psalmodiée, Moultaka lance un appel vibrant contre la barbarie des armes. Et, dans la tragédie qui s’abat sur le Moyen-Orient, fait entendre la violence à défaut de la taire.
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