La dimension autobiographique est au coeur du travail du jeune Marius Fouilland. Après SOI(E), qui auscultait en duo et en temps réel une relation amoureuse, la pièce en cours de création Ce(ux) qui reste(nt) revient sur la disparition brutale, à l’âge de 16 ans, de sa camarade de lycée-cirque et partenaire de mât chinois. Comment inviter les morts sur le plateau ? Comment parvenir à leur faire une place ? Qu’est-ce qu’il nous reste d’un corps disparu ? Inspiré par sa lecture de Au bonheur des morts de Vinciane Despret, et guidé par le regard d’Aurélien Bory, Marius Fouilland explore, aux côtés d’Aimé Rauzier, la notion du poids de l’autre par la manipulation d’un mannequin, afin de tenter de répondre à ces interrogations et donner à son amie la place qui lui revient.