Le concert Nuits sonores : Troubles est au programme du festival Nuits Sonores
2024.
Le projet Troubles est de retour à Lyon pour un concert spécial lors de Nuits
sonores 2024. Ce concert littéraire réunit l'auteure Virginie Despentes, la
rappeuse Casey, l'actrice Béatrice Dalle et le groupe de rock-noise lyonnais
Zëro. Une proposition scénique audacieuse qui explore des thèmes sociaux et
culturels contemporains à travers des textes poignants des années 60 à nos
jours.
Mozart
Description
Il paraît que Mozart détestait la flûte. On en doute à l’écoute de ce magnifique concerto, surtout interprété avec la profondeur de timbre et d’âme à laquelle nous a habitués Jocelyn Aubrun. Qu’aurait pensé la flûte solo de l’Orchestre national de Lyon d’être un musicien du prince Esterházy ? Certainement aurait-il éprouvé la même lassitude que ses camarades, retenus au domaine d’Eszterháza par une saison qui n’en finissait plus. Pour faire plier un employeur sourd à leur plaintes, Haydn imagina cette Symphonie «des adieux» dans le finale de laquelle, un à un, les instrumentistes soufflèrent leur bougie et quittèrent la scène. L’avant-dernier à s’éclipser, avant Haydn lui-même, fut le violoniste préféré du prince, ce qui l’obligea à endurer l’affront jusqu’au bout. Message reçu cinq sur cinq : dès le lendemain, les musiciens furent autorisés à rentrer chez eux. Cet humour ne fait pas oublier le ton inquiet de la symphonie, typique du mouvement préromantique du Sturm und Drang [Tempête et passion].
Programme :
Alfred Schnittke, Moz-Art à la Haydn
Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour flûte n° 2, en ré majeur, KV 314
Joseph Haydn, Symphonie n° 45, en fa dièse mineur, «Les Adieux»
Orchestre national de Lyon
Giovanni Radivo, violon et direction
Jocelyn Aubrun, flûte
Programme :
Alfred Schnittke, Moz-Art à la Haydn
Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour flûte n° 2, en ré majeur, KV 314
Joseph Haydn, Symphonie n° 45, en fa dièse mineur, «Les Adieux»
Orchestre national de Lyon
Giovanni Radivo, violon et direction
Jocelyn Aubrun, flûte
Information sur la date
Samedi 27 avril 2024 à 20h30.
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La comédie de Shakespeare Beaucoup de bruit pour rien inspire Béatrice et
Bénédict, la dernière oeuvre lyrique de Berlioz, le plus controversé des
compositeurs romantiques. La création à Baden-Baden, en 1862, est un triomphe.
Entre quatre jeunes gens se jouent deux conceptions de l’amour : la sécurité du
foyer, la sauvagerie du désir. Claudio et Héro incarnent innocemment l’amour
conjugal. Béatrice et Bénédict ont si peur de la prison du mariage qu’ils
refusent de reconnaître leur mutuelle attirance et inventent de se haïr. La
conspiration de leur milieu, société de surveillance et de contrôle, a raison de
leur résistance.
Berlioz compose, pour porter cette histoire, une musique qu’il décrit comme «
une des plus vives et des plus originales, qui exige une excessive délicatesse
d’exécution. » Le metteur en scène Damiano Michieletto, pour sa part, est
fasciné par le génie visionnaire de Berlioz, qui « ne s’arrête pas à la
narration d’une histoire mais la transforme en un voyage personnel, où sa
musique agrandit les espaces, élargit l’horizon. »
Opéra-comique en 2 actes
Livret du compositeur d’après la pièce de Shakespeare Beaucoup de bruit pour
rien
Création à Baden-Baden en 1862
Nouvelle production
Mise en scène : Damiano Michieletto
Direction musicale : Johannes Debus
Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon, Solistes du Lyon Opéra Studio
La Loi des montagnes d'Erich von Stroheim ?(Blind Husbands, États-Unis, 1919,
1h42, N&B)
Dans un village du Tyrol, un lieutenant tente de séduire l'épouse d'un médecin.
Ce dernier finit par avoir des soup?ons et propose au séducteur de l'accompagner
en montagne... Premier long métrage du génial Erich von Stroheim, et l'un des
premiers succès public et critique des Studios Universal. Un mélodrame singulier
bousculant les conventions.
Restauration 4K par the Austrian Film Museum à partir d'une copie nitrate 35mm
de sa collection et les intertitres originaux provenant d'un internégatif 35mm
des collections du Museum of Modern Art (New York).
Accompagnement au piano par Didier Martel
Site web :
https://billetterie.institut-lumiere.org/la-loi-des-montagnes-loisirs-institut-lumiere-hangar-lyon-12-mai-2024-css5-institutlumiere-pg101-ri10315617.html
Dali est un jeune artiste de 21 ans, dont les inspirations s'étendent de la
chanson française au r'n'b US. Accompagné de son compositeur Kura, l'artiste
développe une esthétique à la croisée des chemins entre rap et chanson, mêlant
thématiques fortes et mélodies légères. Fort de ses premières sorties qui l'ont
placé sur le devant de la scène émergente actuelle, il revient avec un nouveau
projet intitulé Muse qui retrace ses expériences et souvenirs de ses moments
passés auprès des figures féminines qui l'ont marqué.
Concert du quatuor féminin avec basse électrique (vendredi, présence de Lwada :
pop bleue et sonorités électroniques - samedi et dimanche, intervention du duo
Agua e Vinho : spectacle de théâtre musical, clown, harpe et guitare).
Le "Trio à cordes peincées , formation de musique de chambre originale, est née
de la rencontre de trois artistes exceptionnels d’horizons différents.
ce concert vous invite à un voyage à travers les musiques savantes de la
Renaissance, Baroque, et contemporaines d'Europe jusqu'aux œuvres du répertoire
d'Amérique du sud.
Trois concertistes virtuoses vous offrent une musique unique, alliance inouie
d'arrangements savants et originaux
Gérard VERBA : guitare. Il a donné à ce jour plus de 1000 concerts dans des
salles prestigieuses tant en France ainsi qu’à l’étranger
Zdenka OSTADALOVA: clavecin Spécialisée en musique ancienne. Son intérêt la
porte vers le répertoire des instruments à clavier historiques : le clavecin, le
pianoforte, l’orgue et le clavicorde.
José MENDOZA : D'origine Bolivienne il joue depuis son enfance du charango et
autres instruments d'Amérique du Sud. Dans son pays natal, il est reconnu comme
l’une des grandes figures de son instrument.
Un trio original qui remporte un immense succès depuis sa création. 2011. Chaque
concert du Trio à cordes pincées de Paris enthousiasme un public ravi .
Il était une fois… L’ouverture d’Oberon commence comme un conte de fée,
merveilleuse introduction à l’opéra de Weber inspiré par Le Songe d’une nuit
d’été de Shakespeare. Comment pourrait-on, après cela, douter de la capacité de
l’orchestre à raconter une belle histoire ? Dans sa Sixième Symphonie,
Tchaïkovski précise toutefois que le programme est «profondément subjectif» et
qu’il revient au public d’en dessiner les lignes. Toutefois, le titre est sans
ambiguïté : «Pathétique», comme l’une des plus célèbres sonates de Beethoven.
Tchaïkovski compose une musique bouleversante ; jusqu’au finale lamentoso,
chaque émotion y est puisée dans une indicible souffrance. Et tout aussi secret
s’annonce le Concerto pour piano de Schumann, avec son motif formé sur les
lettres du prénom de sa bien-aimée Clara. Après les doutes et la douleur
inspirés par une séparation forcée, la joie des retrouvailles s’y impose.
Programme :
Carl Maria von Weber, Ouverture d’Oberon
Robert Schumann, Concerto pour piano en la mineur, op. 54
Piotr Ilitch Tchaïkovski, Symphonie n° 6, en si mineur, op. 74, «Pathétique»
Orchestre national de Lyon
Sir Andrew Davis, direction
Garrick Ohlsson, piano
En pleine guerre, l’écrivain Charles-Ferdinand Ramuz et le compositeur Igor
Stravinsky imaginent un spectacle «ambulant» qui attirerait le plus large public
sans réclamer de grands moyens. Il était sous-entendu, explique Stravinsky, «que
le soldat, en 1918, était la victime du conflit mondial alors en cours».
Marches, tango, valse, ragtime, pastorale et Dies iræ empli de gravité : les
motifs se succèdent et ne se ressemblent pas. Le soldat chante une sorte de
chanson à la mode, la «Marche royale» se souvient d’un paso doble entendu par
Stravinsky à Séville, et des chorals luthériens surgissent sans qu’on sache
s’ils sont sacrés ou diaboliques. Bien sûr, cette histoire n’a rien perdu de son
actualité. Et peut-être est-ce bien le même soldat musicien qu’on retrouve dans
le Conte du violoneux de Wynton Marsalis. Cette fois-ci, le diable est bien
réel, méphistophélique directeur d’une maison de disque. Le compositeur
trompettiste, aussi à l’aise dans le monde classique que dans celui du jazz, de
répondre à l’audace stravinskienne pour prolonger joyeusement le spectacle.
Programme :
Wynton Marsalis, A Fiddler’s Tale
Igor Stravinsky, L’Histoire du Soldat
Benjamin Zekri, violon
Benoist Nicolas, contrebasse
Nans Moreau, clarinette
Olivier Massot, basson
Christian Léger, trompette
Charlie Maussion, trombone
Stéphane Pelegri, percussion
NN, récitant
Elle est la nouvelle voix du jazz et, à 34 ans, l’une des artistes les plus
imaginatives de la scène contemporaine. Née d’une mère française et d’un père
haïtien, Cécile McLorin Salvant grandit à Miami où elle commence sa formation
musicale classique avant de rejoindre Aix-en-Provence pour y étudier le droit et
l’opéra. De sa voix en or, elle illumine ses choix particulièrement audacieux de
répertoire et de compositions : un savant équilibre de jazz, d’inspirations
classiques, de racines folkloriques et de reprises pop. Auréolée de
prestigieuses récompenses, souvent comparée aux légendaires Sarah Vaughan ou
Ella Fitzgerald, Cécile McLorin Salvant impressionne par l’originalité et
l’exigence de sa discographie, à l’instar des récents Mélusine et Ghost Song. Et
c’est probablement Wynton Marsalis qui en parle le mieux : «Elle possède
l’assurance, l’élégance, l’âme, l’humour, la sensualité, la puissance, le
registre, la perspicacité, l’intelligence, la profondeur et la grâce ; on ne
trouve une telle chanteuse qu’une seule fois sur une voire deux générations.»
Rien que ça.
Programme :
Orchestre national de Lyon
Dirk Brossé, direction
Cécile McLorin Salvant, voix
Sullivan Fortner, piano