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Visite guidée des expositions. Pour visiteurs individuels et petits groupes
(maximum 4 personnes).
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Visite guidée des expositions. Pour visiteurs individuels et petits groupes (maximum 4 personnes).
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Événements suggérés
VISITE GUIDÉE EN FRANÇAIS "JEAN-CHRISTOPHE QUINTON"
Cette exposition monographique propose de partager vingt ans de pratique
architecturale à travers une culture de projet portée par la notion de pièce.
Avec le dessin comme ressource pour voir, concevoir et faire voir, les maquettes
de toutes échelles pour une immersion sensible et le livre pour une autre
temporalité, le visiteur est invité à explorer la multiplicité des émotions
suscitées par l’expérience architecturale et à partager le plaisir de regarder
le monde du projet à travers celui des pièces.
* Langue : FR
* Durée : 45’
* Pour visiteurs individuels et petits groupes (max. 4 personnes)
* Gratuit, sur inscription (places limitées)
Cette activité est organisée par le LUCA [https://luca.lu/], avec le soutien de
l’Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte [https://www.oeuvre.lu/].
Dans le cadre du 70e anniversaire de l’accord culturel franco-luxembourgeois
[https://www.institut-francais-luxembourg.lu/2024/05/02/42718/].
VERNISSAGE | XANTI SCHAWINSKY, MONSTER CHETWYND, AGNIESZKA KURANT
Dans le cadre des expositions : Xanti Schawinsky: Play, Life, Illusion – a
Retrospective, Monster + Chetwynd: Xanti Shenanigans
[https://www.mudam.com/exhibitions/play-life-illusion---a-retrospective-schawinsky-reloaded-by-monster-chetwynd],
Agnieszka Kurant: Risk Landscape
[https://www.mudam.com/exhibitions/agnieszka-kurant]
Entrée gratuite. Sans réservation.
Mudam Luxembourg – Musée d'Art Moderne Grand-Duc Jean a le plaisir de vous
inviter à sa fête d’été, organisée à l'occasion du vernissage des
expositions Xanti Schawinsky : Play, Life, Illusion – a Retrospective, Monster
Chetwynd : Xanti Shenanigans et Agnieszka Kurant : Risk Landscape, le jeudi 11
juillet 2024.
Programme
19:00 Discours d'ouverture de Bettina Steinbrügge, directrice du Mudam
19:30 Performance Xanti Shenanigans de Monster Chetwynd
21:00 DJ set
(Boissons et barbecue gratuits jusqu'à 21:00)
Xanti Schawinsky : Play, Life, Illusion – a Retrospective
Cette exposition est la première rétrospective consacrée à Xanti Schawinsky
(1904, Bâle – 1979, Locarno) en dehors de la Suisse. Marquée par l’esprit du
Bauhaus, où l’artiste a étudié dans les années 1920, et du Black Mountain
College, où il a enseigné dans les années 1930, l’œuvre de Schawinsky se
distingue par sa dimension pluridisciplinaire. L’exposition parcourt l’ensemble
de la carrière de l’artiste, depuis ses premières œuvres, animées par les
questions de l’espace scénique et de la relation entre l’homme et la machine,
jusqu’à ses peintures processuelles des années 1950 et 1960.
Monster Chetwynd : Xanti Shenanigans
À l'occasion de la rétrospective de Xanti Schawinsky, l'artiste britannique
Monster Chetwynd (1973, Londres) a été invitée à créer une nouvelle œuvre pour
le Foyer du Mudam. Son ambitieuse installation s'inspire de l'idée du « théâtre
mobile », développée par Schawinsky il y a un siècle, alors qu’il étudiait au
Bauhaus.
Agnieszka Kurant : Risk Landscape
À travers une œuvre expérimentale et conceptuelle, Agnieszka Kurant (1978,
Łódź, Pologne) s’intéresse à des phénomènes contemporains tels que
l’intelligence collective, non-humaine et artificielle ou l’économie du
numérique. Invitée à investir le Henry J. and Erna D. Leir Pavilion, l’artiste
présente Risk LandscapeV. Réunissant de nouvelles productions et des œuvres
récentes, l’exposition s’inspire des technologies cherchant à prédire et à
spéculer sur de possibles futurs.
UN ÉTÉ COLORÉ | EXPOSITION COLLECTIF
‘Un été coloré’ regroupe 19 de nos artistes, ainsi que de nouveaux artistes au
sein de notre galerie. Chaque artiste expose l’une de ses oeuvres, peu importe
la technique et le support.
Ci-dessous une courte biographie sur chaque artiste.
CHRISTIAN ASCHMAN
Né au Luxembourg en 1966, Christian Aschman vit et travaille au Luxembourg.
Christian est un photographe indépendant qui a participé à d’innombrables
séances de photos pour des défilés de mode, des portraits et des photographies
de commande représentant des villes, des chantiers de construction et diverses
architectures.
Variant la façon dont il expose ses images - il les colle parfois sur des
affiches dans des lieux publics dans les rues de Paris ou les expose
déconstruites - il a décidé cette fois-ci de montrer l’image dans son
intégralité. Neuf ans après leur date de prise de vue, ces photographies aux
formes simples constituent un corpus d’images qui peuvent être placées de
manière aléatoire dans l’espace.Dans une conversation avec Christian Aschman, le
critique Stéphane Léger a fait la déclaration suivante : «Lorsque je regarde
votre production photographique dans les métropoles et capitales du monde depuis
près de vingt ans, je ne peux la qualifier de photographie d’architecture, même
si cette dernière en constitue la substance ou la matière. J’ai aussi le
sentiment que ces formes simples que vous photographiez depuis longtemps ne
s’épuisent pas, qu’elles ouvrent dans leur simplicité une multiplicité de
regards dans un continuum temporel».
SACHA CAMBIER DE MONTRAVEL
Originaire de Liège, Sacha Cambier de Montravel a entrepris dans un premier
temps des études de dessins à La Cambre à Bruxelles, par la suite il s’est rendu
aux Beaux-Arts de Paris où ses pratiques artistiques se sont variées dans la
peinture, l’installation et le volume. Plongé depuis de longues années dans une
quête philosophique, historique et littéraire de la violence et de l’érotisme,
il cherche à présent à formuler une pensée qui se veut l’héritière plastique de
la pensée de Georges Bataille, mais également de Nietzche et de Sade ainsi que
d’autres penseurs ayant façonné son imaginaire et ses propos.
CLéMENT DAVOUT
Clément Davout peint des ombres de plantes. Dans un court texte de présentation
de son travail, il écrit qu’il pratique une peinture « à tendance figurative ».
L’expression est remarquable, elle situe l’œuvre dans un entre deux, une zone
grise. L’ombre en effet n’est pas le motif lui-même mais déjà̀ sa projection.
Celles peintes par Clément Davout sont diffuses, évanescentes, mobiles, elles ne
relèvent donc moins du dessin que de « la matière qui aspire à la forme » selon
les mots d’Hubert Damisch au sujet du nuage.
L’artiste, qui a supprimé le noir de sa palette, associe ces ombres à un fond
peint dans les mêmes nuances de couleurs et dont les variations restituent une
luminosité́ diaphane. On pourrait songer que Clément Davout peint la peinture.
On pourrait inversement s’attarder sur le sujet de ces œuvres, le choix de cette
nature domestiquée qui renvoie à l’environnement immédiat dans sa simplicité́ et
sa banalité́. Mais l’essentiel est peut davantage dans la tension que produit
cette démarche avec l’image. Travaillant à l’aide de photographies, ces ombres
projetées deviennent vibrations colorées de la matière picturale, elles sont
ensuite inscrites comme un fragment dans une surface dont la couleur correspond,
en peinture, à un nuancier obtenu en plaçant l’œuvre sur Instagram. Dans ces
aller et retour, il est bien question de ramener dans la peinture ce qui
pourrait n’être qu’image avec le régime de diffusion qui la définit
actuellement.
On comprend alors à quel point cette pratique est inscrite dans l’aujourd’hui
comme une forme de résistance discrète. Dans un monde qui revendique la
transparence, où chacun s’en fait acteur par les réseaux sociaux et ou prévaut
un rapport univoque aux choses, le choix de l’ombre ne peut qu’interpeller.
C’est le choix du trouble et de l’incertain, du refoulé et de l’insaisissable.
Romain Mathieu (Après école Biennale Artpress)
JOÃO FREITAS
Le travail de João Freitas est en lien avec la notion de trace, d’usure, de
temps, traitant tels des écorchés les structures qui lui servent de support :
papiers, cartons, tissus, papiers de verre, bois, etc..., l’intention de
l’artiste étant de violenter doucement la matière pour lui faire dire, avouer
quelque chose d’insaisissable, comme une planche d’anatomie dévoile les
véritables structures et composantes d’un organisme.
Il y a chez Freitas une volonté de révéler, de soulever la matière, de lui
donner un sens mystique par la révélation de ses arcanes et de ses mutations,
comme le travail de l’alchimiste transmute les matières en éthers, vapeurs et
autres essences.
João Freitas est de ces artistes qui apprennent de leur propre travail. Rien ne
semble décidé au départ de ses dissections ; il trouve en cherchant, tel un
archéologue qui dégage l’objet enfoui. En esthète apprenti, sensible et
attentif, il cherche dans ces artefacts des combinatoires illimitées d’effets et
de jeux, générant une infinie poésie qui n’exclut pas la violence. Et à ce
titre, dans ce rapport tout à la fois brutal et suave à la matière, il arrive à
nous faire entrer en résonance avec ces ineffables questions de temps, de
tangible, de présence, devenant dans son creuset, une matière durable, touchante
et immanente.
NINA GROSS
La pratique artistique de Nina Gross traite de l’anthropologie et questionne la
façon dont nous nous relions aux objets de notre vie quotidienne. Les objets
banals et évidents, comme les fourches et les cuillères, sont isolés du contexte
de leur usage culturel et traduits en petits tableaux. Comme un film encore,elle
arrête le récit et la routine dans laquelle ils sont utilisés. Les coups de
pinceau économiques font allusion à Alex Katz et reflètent la force de la
peinture pour représenter les textures et les surfaces.
L’observation, le dessin et l’œil photographique attirent les objets dans les
natures mortes. La distance permet à leur histoire de sortir et transforme les
outils de cuisine en images fragmentées, plus abstraites. Il déclenche notre
association pour le sens des choses dépend de leur utilisation. En ce sens, les
outils de cuisine peuvent avoir des emplois ambigus selon les intentions des
utilisateurs. Le couteau, par exemple, peut être à la fois un outil domestique
et dangereux.
Les scènes de salle de bain explorent les routines de lavage et les activités
qui sont visibles dans le miroir mais physiquement incompatibles. Il se demande
où commence l’illusion et quel élément de l’image peut être pris pour réel.
Amour relation de haine dépeint l’entre l’espace du savon et le robinet d’eau.
Les deux ne peuvent pas être utilisés avec l’autre près.
LINA HéDO
Lina Hédo, née en 1999, est une artiste luxembourgeoise en herbe. Diplômée des
beaux-arts de Paris, son travail artistique représente un vaisseau à travers
lequel elle communique des émotions puissantes.
Au cœur de son expression artistique se trouve un lien fort avec la figure
humaine et ses émotions. À travers le médium qu’elle a choisi, la peinture, elle
cherche à créer un dialogue entre la figuration et l’abstraction. En plaçant la
figure humaine au centre de ses créations artistiques, elle cherche à établir un
lien émotionnel entre l’œuvre d’art et l’observateur. Souvent non genrées, les
figures exposées restent anonymes et ouvertes à l’interprétation. Privilégiant
l’expression à la perfection, son approche créative intuitive est marquée par
l’utilisation de couleurs et de coups de pinceau audacieux.
JULIEN HÜBSCH
Julien Hübsch (*1995) a été diplômé de la classe Expanded Painting de Shannon
Bool à la Kunsthochschule Mainz en juillet 2023.
Dans son travail artistique, il explore les espaces urbains et le paysage urbain
altéré, s’inscrivant dans le mouvement artistique du post-vandalisme. Hübsch est
particulièrement attiré par les traces quotidiennes créées par l’homme. Il
traduit abstraitement ce qu’il observe dans son travail, en se concentrant sur
le résultat esthétique lorsqu’il supprime le contexte de ces «traces
quotidiennes».
Les matériaux jouent un rôle prépondérant et servent de point de départ à ses
concepts. Ses œuvres se présentent sous diverses formes : installations,
assemblages, peinture élargie et sculpture, ce qui fait de lui un artiste
multimédia. Ses œuvres sont ancrées dans le mouvement du post-vandalisme et
reflètent souvent l’esthétique brute des interventions urbaines telles que les
graffitis, le vandalisme, les protestations et les actions artistiques
illégales.
Hübsch s’inspire des interventions urbaines et de la réaction de la société au
vandalisme. Les sites abandonnés et les non-lieux l’inspirent également. Ces
lieux, dépourvus d’intention artistique, l’incitent à observer les compositions
abstraites que l’on trouve par inadvertance dans les espaces urbains.
KOLJA KÄRTNER SAINZ
Kolja Kärtner Sainz (né en 1998) est un peintre allemand basé à Leipzig et
étudiant à l’Académie des Beaux-Arts de Leipzig.
Kolja Kärtner Sainz cherche un état intermédiaire idéal où la représentation et
l’abstraction peuvent coexister. Explorant profondément cette intersection, il
tente d’interpréter librement les états de la nature et l’artificiel et non de
capturer des moments rigides, mais plutôt des flous, des mouvements et des
changements de perception.
„Une force motrice dans mon processus est mon besoin constant d’intégrer des
structures représentatives dans les images et mon besoin tout aussi fort de les
supprimer à nouveau. Chaque peinture marque une nouvelle façon de plonger dans
ce conflit et de travailler dessus jusqu’à ce qu’il atteigne un état de
conclusion. Je peins de façon purement associative, sans esquisses préliminaires
et développe mes images librement sur la toile. J’utilise de la peinture à
l’huile et de l’encre fortement diluées pour créer des surfaces d’image très
mates et transparentes qui laissent des textures, des décisions d’image et
d’autres traces de mon processus ouvertement visibles sur la toile. Dans ce
processus, la couleur joue différents rôles.
Parfois, une seule couleur peut jouer le rôle de protagoniste, réapparaissant
tout au long d’une série ou d’un corpus d’œuvres. D’autres fois, je l’utilise
comme une sorte de narrateur, intégrant et enrichissant ce qui est représenté
dans mes peintures. Un autre facteur essentiel à ma pratique est la référence.
Regarder l’art par les contemporains de tous les médias et communiquer avec eux
en faisant des œuvres sur mon propre, pour moi est l’une des choses les plus
passionnantes sur la création. “
Kolja Kärtner Sainz, 23/05
UGO LI
Né en 1987 à Paris, Ugo Li vit et travaille à Paris, France.
L’improvisation est au cœur du travail de Ugo Li. Le temps est son allié et la
peinture s’impose à lui telle une injonction. Elle dicte son trait de pinceau.
Son travail se situe hors abstraction ou figuration. Ses peintures sont le
résultat d’un processus d’expériences, une manière de transposer physiquement
des représentations accumulées dans sa mémoire. Il peut s’agir de la
retranscription d’émotions ponctuelles et ontologiques, ou d’évènements précis
liés à son vécu : L’autobiographie est très proche, et balaye l’essentiel de son
travail.
Sa pratique de la peinture s’inscrit aussi dans le temps nécessaire pour
exécuter un tableau avec ses multiples couches déposées successivement sur la
toile. Il repasse, barre, efface, rature, pour ne laisser, le plus souvent,
qu’une infime partie du dessin initial. Ce processus tend à atteindre
l’expression de la peinture, comme dialogue, une quête d’émotion picturale.
Les déambulations sur la toile provoquent l’éclatement par la multiplication des
éléments et des couleurs, avant d’offrir une nouvelle cohérence visuelle. Chaque
tableau est une surface voire une scène sur laquelle se déroule une mécanique
ouverte dont les règles ne sont en rien posées à l’avance : les motifs suivent
la loi des associations de formes et d’idées, ils se transforment sans cesse.
Sur certaines de ses peintures, il joue avec les signes, les mots, des images
isolées. Ainsi les signes se taisent, ils ne disent rien, ils ne veulent
annoncer aucune piste quelconque, ce sont des éléments picturaux ou plutôt une
sorte de zapping pictural dont le décryptage global appartient à chaque
spectateur.
CATHERINE LORENT
Catherine Lorent est née en 1977 à Munich, en Allemagne, elle vit et travaille à
Berlin, en Allemagne.
Elle a exposé en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Suisse, en Autriche et
au Luxembourg et a obtenu le Prix d’encouragement Jeunes Artistes 2005 et le
Prix Révélation 2011 du ministère de la Culture au Luxembourg, elle a aussi
représenté le Luxembourg au Prix Robert Schuman en 2011. Récompensée en 2021 du
Prix Grand-Duc Adolphe, Catherine Lorent est depuis bien longtemps l’une des
artistes consacrés du pays.
Bien que son atelier soit installé depuis plus de quinze ans à Berlin, Lorent ne
décline pas sa vie d’artiste dans un « quelque part », mais plutôt dans un «
univers » liant musique post-punk et arts visuels contemporains, à l’instar de
ses frasques sous son projet musical Gran Horno et de certains de ses projets
artistiques au long court tel que Relegation, initié pour son occupation du
Pavillon du Luxembourg, lors de la 55e Biennale d’Art de Venise en 2013. Depuis
le début de ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe, l’artiste n’a
eu de cesse que de parfaire une éducation artistique exemplaire, tout en
déconstruisant ces préceptes à grand coup de fusion entre art et musique,
abstraction et figuration, références pointues et clin d’œil pop, impro’ et
concept. Lorent veut faire entrer les spectateurs dans l’échange, avide de faire
s’entrechoquer traditions culturelles et élucubrations artistiques.
CHANTAL MAQUET
Né en 1982 au Luxembourg. Vit à Hambourg.
Chantal Maquet est une artiste pluridisciplinaire qui se consacre principalement
au dessin et à la peinture. Le point de départ de son travail artistique est une
réflexion sur les clichés des rôles féminins et leur dépassement. Elle examine
les modèles de comportement individuels et collectifs qui façonnent la dynamique
sociale. Dans ses œuvres figuratives, les couleurs sont détachées des références
réelles. Des combinaisons de couleurs inattendues soulignent les humeurs et
modifient l’atmosphère des scènes représentées. La méfiance à l’égard des
premières impressions est renforcée par le cadre poétique fixé par les titres
des œuvres. Dans ses expositions, Chantal Maquet associe la peinture à des
œuvres vidéo et à des installations sonores interactives.
àLVARO MARZàN
Mon travail artistique se concentre sur la peinture, autour des sujets tels que
la recherche universelle d’identité ou le besoin intrinsèque de l’être humain de
comprendre sa propre nature et de s’interroger sur le sens ultime de ce qui
l’entoure. C’est à partir d’un profond engagement pour la peinture et la
création contemporaine que je propose un monde entre le physique et le
métaphysique, extravagant et mystérieux, passionnément irréel, qui peut offrir
depuis sa surfa- ce distordue un reflet éphémère de tout ce qui nous est
invisible.
Mes images émanent du subconscient, que je considère comme un espace abstrait,
le lieu du pré-langage. Là où les choses n’ont pas de sens fonctionnel assigné
et là où l’imagina\on a un rôle fondamental. De mon point de vue, c’est l’espace
de l’Enfant qui joue à comprendre son environnement en inventant ses propres
règles. Dans cet espace, je trouve des éléments qui se transforment constamment
les uns dans les autres et qui ont une forte valeur symbolique. Le corps, le
féminin, le masculin, l’animal, la nature, la conscience. Ils construisent entre
eux un récit pictural dynamique et allégorique. Par une recherche honnête,
j’espère trouver de vrais éléments.
Comme matériel, j’utilise la peinture pour sa capacité à définir des scénarios
et des situations avec ses propres règles, des univers inclusifs totalement
cohérents, que je propose comme une analogie avec notre capacité à créer nos
propres réalités. De cette façon, mon travail revendique également la peinture
comme moyen de création contemporaine. À travers la matière, la forme et la
couleur, elle affirme sa valeur sémantique; sa capacité à établir un langage et
une communication non verbale parfaitement efficiente. Un véhicule
extraordinairement poétique du processus de pensée capable de faire appel à la
part purement émotionnelle de notre esprit.
MINH PHUONG NGUYEN
Née en 1999 à Bitburg, Allemagne
« Ayant grandi entre les cultures allemande et vietnamienne, j’aborde dans mon
processus artistique les questions de mon origine, de mon enfance et de mon
identité. Ce faisant, je suis toujours en réflexion critique avec la société et
mon environnement : Comment est-ce que je comprends la culture dans laquelle
j’ai grandi ? Dans quelle mesure me définit-elle et jusqu’à quel point je la
laisse s’approcher de moi ? Ces questions représentent des approches pour mon
travail et sont formatrices pour mon propre développement passé et futur. Je
transforme ma propre dynamique et mon pouvoir créatif en formes et mouvements
rapides. J’utilise pour cela la peinture, le dessin et l’installation. Je suis
fasciné par les surfaces, les reflets et les reflets lumineux qui en résultent,
que je décompose dans ma pensée et dans ma réalisation artistique de manière
analytique, mais aussi métaphorique. J’essaie de combiner des formes et des
mouvements abstraits, qui pour moi peuvent véhiculer une grande variété
d’émotions en fonction de la situation, avec le figuratif. Ces éléments
constituent donc également une partie importante de mon travail, dans lequel
j’unis le monde intermédiaire du tangible et de l’intangible.» Minh Phương
Nguyễn
JIM PEIFFER
Jim Peiffer est né le 11 août 1987, il est diplômé de l’École Nationale
Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles. Ses œuvres font partie de
différentes collections privées au niveau national et international.
Jim Peiffer propose dans ses œuvres un mode de composition dans lequel l’artiste
est le sujet ou l’acteur et l’objet présent ou absent. Ses œuvres sont peintes,
dessinées ou sculptées sur bois, toile ou encore sur divers autres supports, à
l’aide de différents mediums.
“L’étrange bateau, le coussin protecteur sous la tête, renvoient à des lots
d’images royales où, dans la plupart des « civilisations », la tête des défunts
repose sur un coussin de distinction. Le bateau est à la fois un tombeau et un
sarcophage. On songe évidemment aux bateaux vikings conservés dans des musées
scandinaves, à la représentation de la mer chez les Kwakiutl : un fleuve coulant
vers le Nord où s’ouvre le monde souterrain et où les âmes mortes se joignent
aux esprits surnaturels…
Les mondes sans cesse créés et recréés de Jim Peiffer nous convient mêmement à
une « circumnavigation », dans un aller vers ces pôles où se confondraient,
salvateurs, les temps différenciés de l’histoire et du vécu. D’où peut-être
cette sensation dérangeante et visuellement apaisante de la ténuité du passage
de l’enfance à l’âge adulte. Car ce corps emprunté à de rudes sculptures «
primitivistes » nous reconduit, dans le même temps, vers d’innombrables
représentations de la prime enfance dont, par exemple, celle de l’Enfant Jésus
emmailloté de Giotto. Les nouveau-nés emmaillotés y sont, comme la figure
couchée de Jim Peiffer, littéralement enserrés, emprisonnés, comme dans une
camisole de force, dans leurs langes, c’est-à-dire dans l’enfermement
socialement convenable de la civitas humaine. On glisse ainsi, dans cette
installation, d’un registre iconographique à un autre…
Les deux peintures, enfin, jointes par Jim Peiffer à cet ensemble en renforcent
le sens et la portée : l’une fait surgir des têtes inquiétantes de l’obscurité
noire d’un fond immatériel ; l’autre déverse, débarque, d’une étrange « voiture
bateau » quasiment toutes les créatures à préserver de la planète. Une arche de
Noé transcendant le désastre et le voyage vers l’infini de l’océan ?” Bernard
Ceysson
PIT RIEWER
Dans ma pratique artistique, je déconstruis des images tirées de mes archives
personnelles, dans le but de capturer l’énergie dynamique et l’atmosphère
cinématographique d’instants fugaces.
De nombreuses photographies qui servent de point de départ à mes peintures
représentent des scènes nocturnes, souvent floues et énigmatiques. Ces
instantanés, nés d’une impulsion picturale, manquent d’informations et de
détails définitifs, ce qui permet de les interpréter et de les reconstruire. Je
m’intéresse à l’ambiguïté et à l’incomplétude inhérentes à ces photographies,
qui offrent la possibilité de compléter une image comme seule la peinture peut
le faire.
seule la peinture peut le faire.
S’inspirant de mon profond intérêt pour l’impressionnisme et l’expressionnisme
abstrait, la surface agit comme une scène sur laquelle les coups de pinceau,
souvent limités aux directions horizontales et verticales, sont projetés. Le
coup de pinceau et le geste sont essentiels pour créer un rythme et une énergie
qui s’apparentent à la cadence de la musique. C’est grâce à ce processus
méticuleux et à l’utilisation de couleurs vives que les images s’éloignent de la
photographie de référence et deviennent des peintures indépendantes.
Dans mon travail, je crée des récits atmosphériques qui rappellent la narration
visuelle dans les films. Grâce à des gestes répétitifs et à une approche
formaliste, j’explore la nature éphémère des moments, transformant des espaces
plats en compositions aux couleurs vibrantes qui évoquent la contemplation et
l’émotion. En embrassant et en acceptant l’abstraction, je m’efforce de créer
des œuvres qui évoquent un sentiment de profondeur émotionnelle et de mélancolie
intemporelle.
ROLAND SCHAULS
L’artiste luxembourgeois Roland Schauls est reconnu à l’échelle internationale
pour ses œuvres d’art. Il a achevé ses études artistiques à l’Académie des
Beaux-Arts de l’État de Stuttgart, et aujourd’hui, il mène sa vie artistique
entre le Luxembourg voisin et la ville de Stuttgart. L’œuvre la plus
emblématique de Schauls est sans conteste «Portrait Society», dans laquelle il a
revisité et réinterprété 504 portraits de maîtres anciens.
Le portrait est devenu le sujet central de l’œuvre de cet artiste, qu’il aborde
tant par le biais de portraits individuels que de compositions de groupes. Il
vise à offrir à ses créations une large gamme d’interprétations, souhaitant que
le spectateur perçoive la peinture pour elle-même, au-delà de toute
représentation illustrative. Les titres de ses œuvres portent une touche
d’ironie, incitant le spectateur à imaginer sa propre histoire derrière les
sujets représentés.
Les créations de Schauls évoquent l’avant-garde artistique du début du XXe
siècle, tout en présentant des éléments contemporains. On y découvre des
éléments de mobilier moderne d’un côté et des habits actuels de l’autre. Ses
tableaux sont riches en détails, dont une conception spatiale initialement
déroutante, jouant habilement avec les habitudes visuelles du spectateur. Cela
rappelle l’abstraction figurative des débuts de la modernité, où l’objet de
l’image reste discernable.
Un autre aspect intrigant de son travail est la transition entre des lignes
claires et un style plus libre. Schauls utilise l’acrylique et le charbon de
bois sur toile pour ses créations, offrant ainsi une grande variété visuelle.
Grâce à l’utilisation de couleurs vives, ses œuvres ont souvent le pouvoir de
susciter une humeur positive chez le spectateur, transformant ainsi son
expérience.
ARNY SCHMIT
Né en 1959 à Wiltz au Luxembourg, Arny Schmit vit et travaille au Luxembourg.
Pour la réalisation de ses œuvres, l’artiste utilise du carton multicouche comme
support afin de pouvoir créer une troisième dimension à son univers. Ses
paysages naturels sauvages et monochromes oscillent entre la réalité et la
fantaisie. Ses peintures sont des impressions réelles de la nature et non de
simples copies de cartes postales. L’artiste trouve son inspiration
principalement par l’observation de la nature en elle-même. La nature est source
d’inspiration et témoin du parcours de vie, du transitoire et de la renaissance
; autant de thèmes qui font partie du travail de l’artiste. Les peintures de
Arny Schmit sont construites sous forme de collages, des fragments thématiques y
étant réassemblés pour former un dialogue, une synergie, une composition de
différents éléments à différents niveaux.
Urbanisme, modernité et civilisation y sont représentés par des lumières LED.
Celles-ci créent à la fois un rapport avec l’espace en sortant du cadre de la
peinture, mais contrastent également par leur rectitude avec la nature indomptée
qui y est représentée ainsi qu’avec le carton, qui, lui, constitue un matériau
jetable par excellence de notre société. Arny Schmit adore les opposés : claire
et obscur, naturel et ornements artificiels, image et réalité, nature et
industrie. Avec l’œuvre qu’il a créée pour le Prix d’Art Robert Schuman, Arny
Schmit joue à nouveau avec les contrastes ; des formes géométriques s’opposent à
des formes organiques du paysage, ainsi qu’avec les ornements du carrelage. Il
utilise des néons pour mettre en évidence le contraste entre les formes rigides
créées par l’homme et les formes naturelles, la nature est donc entremêlée à
l’empreinte humaine. L’artiste réfère à la présence humaine dans l’œuvre sans y
être vraiment représentée.
VALENTIN VAN DER MEULEN
Né en 1979 à Lille, Valentin van der Meulen vit et travaille à Paris.
L’artiste est représenté depuis plusieurs années par des galeries à Zurich,
Salzbourg, Hambourg et Paris. On retrouve son travail dans des expositions
institutionnelles telle que «Bribes» à la Maison des Arts de Malakoff,
«Untitled» au Château de Bussy Rabutin en collaboration avec le centre des
Monuments Nationaux, ou encore «Free» au Drawing Lab à Paris en 2018. Il a été
exposé sur des foires telles que Drawing Now, Kunst Zurich, Art Fair Cologne ou
Art Paris.
«C’est dans sa capacité à conjuguer le projet graphique à l’image choisie que
Valentin van der Meulen révèle sa maîtrise du dessin : la même force qui se
dégage du dessin se trouve dans le geste et le regard. Souvent les dessins de
sculpteurs témoignent de leurs manières de traiter la pierre, le bois, l’on
pense ici à Baselitz ou Dodeigne. Un même poids de la main s’imprime dans la
matière. Valentin van der Meulen n’est pas sculpteur, pourtant son dessin
parvient à conférer à l’image une présence tangible dans l’espace.» Paul Hervé
Parsy, Commissaire et ancien directeur du Château D’Oiron et des Collections du
Centre Georges Pompidou, Paris, France
Présent dans plusieurs collections privées en France et à l’étranger tel que la
Fondation Francés, son travail interroge les limites de l’image et du dessin à
travers les notions d’altération, d’espace, de temps, d’histoire, ou de
construction de l’identité.
PASCAL VILCOLLET
Né en 1979 à Melun, France, Pascal Vilcollet vit et travaille à Paris.
Dans son art, il y a d’abord une volonté d’immersion dans un territoire défini
par l’atelier. L’atelier tient une place fondamentale dans la réalisation de ses
toiles. Pascal cartographie son espace de travail en appliquant un langage
pictural sur une surface vierge. Il circule autour de la toile et intervient en
créant différentes strates pour créer une perspective.
Dans un second temps, cette notion de perspective s’élargit pour faire appel à
ses souvenirs, sa mémoire, ses références. Il crée un langage visuel avec des
symboles et des couleurs, des dégradés de la matière. Un mélange
d’expressionisme et d’abstraction, souvent sur de grands formats. Il s’inspire
autant du monde de la Jeunesse que d’artistes comme Cy Twombly, Willem de
Kooning, Philip Guston, Pierre Alechinsky.
Malgré l’aspect non figuratif de son travail, les formes, les couleurs et la
composition lui permettent d’induire une hiérarchie, une distance qui produisent
un sentiment de proximité́. Il recherche les textures, les matières, les
accidents, les réactions des différentes couches de peinture à l’huile sur la
toile.
Cela lui permet de donner de la consistance à une toile vierge, de lui donner
vie.
XANTI SCHAWINSKY: PLAY, LIFE, ILLUSION — A RETROSPECTIVE + SCHAWINSKY RELOADED
BY MONSTER CHETWYND
Cette exposition est la première rétrospective consacrée à Xanti Schawinsky
(1904, Bâle – 1979, Locarno) en dehors de la Suisse. Marquée par l’esprit du
Bauhaus, où l’artiste a étudié dans les années 1920, et du Black Mountain
College, où il a enseigné dans les années 1930, l’oeuvre de Schawinsky se
distingue par sa dimension pluridisciplinaire : mise en scène, scénographie,
photographie, design graphique, peinture et même typographie font partie des
domaines que l’artiste a explorés durant les six décennies de sa carrière.
L’exposition parcourt l’ensemble de la carrière de l’artiste, depuis ses
premières oeuvres, animées par les questions de l’espace scénique et de la
relation entre l’homme et la machine, jusqu’à ses peintures processuelles des
années 1950 et 1960. L’exposition inclura également une installation d’envergure
de Monster Chetwynd (1973, Londres), créée en réponse à l’oeuvre de Schawinsky.
Biographies
L’oeuvre de Xanti Schawinsky (1904, Bâle – 1979, Locarno) a fait l’objet
d’expositions individuelles au Museo Casa Rusca à Locarno (2023), à la Bergen
Kunsthall (2016), au Migros Museum für Gegenwartskunst à Zurich (2015), au
Drawing Center à New York (2014), au Bauhaus-Archiv à Berlin (1986), à la
Galleria Comunale d’Arte Moderna à Bologne (1975), au Museum Wiesbaden (1963) et
au Berkshire Museum à Pittsfield (1954), entre autres. Ses oeuvres figurent dans
les collections de nombreuses institutions, parmi lesquelles le Drawing Center à
New York, le J. Paul Getty Museum à Los Angeles, le Migros Museum für
Gegenwartskunst à Zurich, le Museum of Modern Art à New York, le MASILugano et
le Philadelphia Museum of Art.
Monster Chetwynd (1973, Londres) a présenté des expositions personnelles à la
Schirn Kunsthalle à Francfort (2023), au Migros Museum für Gegenwartskunst à
Zurich (2022), à la Konsthall C à Stockholm (2021), au De Pont museum à Tilburg
(2019), à la Villa Arson à Nice (2019), à la Tate Britain à Londres (2018), au
CCA Centre for Contemporary Art à Glasgow (2016), au Bonner Kunstverein à Bonn
(2016), au Nottingham Contemporary (2014) et au Consortium à Dijon (2008). Son
travail a également été présenté à la 16e Biennale d’Istanbul (2019), à la
Biennale de Liverpool (2016) et à la 3e Biennale d’art contemporain de
Thessalonique (2011). Monster Chetwynd vit et travaille à Zurich.
FÜHRUNG IN LEICHTER SPRACHE
Auf Deutsch
Freie Teilnahme
Anmeldung:
visites@mudam.com [visites@mudam.com]
t +352 453785–531
Einmal im Monat bietet das Mudam eine Führung in leichter Sprache durch die
aktuellen Ausstellungen an.
VISITT OP LËTZEBUERGESCH
En luxembourgeois
Accès à la visite compris dans le prix d’entrée
[https://www.mudam.com/plan-your-visit#openingHoursAndTicketsBlock]
Sur inscription :
visites@mudam.com [visites@mudam.lu]
t +352 453785–531
Visite guidée des expositions. Pour visiteurs individuels et petits groupes
(maximum 4 personnes).
REGARDS CROISÉS – AWAKENING MEMORIES OF STATUES
A critical reflection on the complex entanglements of modern aesthetics and
colonial violence.
VISITE EN FRANÇAIS
Accès à la visite compris dans le prix d’entrée
[https://www.mudam.com/plan-your-visit#openingHoursAndTicketsBlock]
Sur inscription :
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Visite guidée des expositions. Pour visiteurs individuels et petits groupes
(maximum 4 personnes).
VISITES GUIDÉES DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE
La BnL organise régulièrement des visites guidées gratuites pour personnes
privées à travers ses locaux. Les participants y reçoivent des informations sur
le concept, l’architecture, les missions et le fonctionnement de la
bibliothèque. Ils ont également l’opportunité de visiter, en exclusivité, les
espaces de stockage internes.
Pour qu’une visite guidée puisse avoir lieu, au moins sept personnes doivent
être inscrites. En cas d’annulation, les participants sont informés par
courriel.