A l'occasion de ce dernier rendez-vous avant la fermeture de la galerie pour ses
travaux pendant tout l'été, nous vous proposons de (re-)découvrir les travaux de
Frédéric Bouffandeau, Soo Kyoung Lee et Guillaume Moschini.
Cette exposition collective présente trois artistes issus d'une même génération
au sein de la galerie Oniris. Ils proposent une appréhension différente de la
couleur, de la matière et des formes distinctes tout en partageant un héritage
artistique commun. Cet accrochage met en évidence chacune de leurs spécificités
tout en veillant un créer un dialogue et un lien entre leurs univers propres.
Frédéric Bouffandeau [né en 1966] propose une oeuvre dont la forme souple peut
s'apparenter à des figures végétales et florales. Son travail n'est pas
hermétique aux nouveaux médiums. Il construit aussi bien des sculptures en
aluminium, que néons qu'il réalise des peintures ou des dessins. Voulant
explorer la peinture et l'espace, son oeuvre est née de la forme d'une fleur,
devenue rapidement la matrice de tout son travail.
Soo Kyoung Lee [née en 1969] est une artiste considérant l'abstraction comme un
lieu universel. Les formes qu'elle produit ne sont pas le fruit d'un travail
préalable, elle les peint telles qu'elles émergent au fur et à mesure de son
travail. Sur un arrière-plan souvent monochrome, les formes n'attendent que
d'être formées.
Guillaume Moschini [né en 1970] peint à main levé avec une palette vive et
contrastée. Sur papier ou sur toile, il représente deux rectangles en
déséquilibre, avec pour chacun, la création de nouvelles tonalités. Des motifs
qui semblent être, chez l'artiste, inépuisable puisqu'ils les déclinent à
l'infini. Lorsqu'il crée, Moschini ne cherche donc pas à créer des motifs mais
plutôt de nouvelles couleurs laissant naître le rythme de l'oeuvre.
Site web : https://www.oniris.art/exhibitions/83-couleurs/
Infos réservation :
sans réservation
Coup de coeur
Description
L'exposition Coup de coeur a lieu dans le cadre de la Nuit des musées à Rennes 2024.
Connaissez-vous les funérailles célestes à Avez-vous déjà vu un catafalque, entendu parler de l'Ankou? Parcourez l'exposition Mourir, quelle histoire à travers ses objets emblématiques pour découvrir les pratiques funéraires d'ici et d'ailleurs. Pour cela, suivez les c'urs.
Information sur la date
Samedi 18 mai 2024
20h30
1 Photo
Événements suggérés
La pratique artistique de Yoan Sorin prend la forme de peintures apposée sur
supports variés, de sculptures composées de matériaux divers, d'objets assemblés
puis peints, de performances impliquant son propre corps. Chaque élément
alimente voire contamine les autres de manière fluide, au sein d'installations
qui constituent des compositions en trois dimensions sans cesse renouvelées par
la déambulation. Habitées, ses expositions où la couleur est déterminante
baignent dans une atmosphère où la sérénité cohabite avec l'inquiétude.
Pour son exposition à 40mcube, Chronique de l'oubli, Yoan Sorin réalise de
nouvelles oeuvres qui jouent avec le temps. Comme une éphéméride, une peinture
en remplace une autre chaque semaine, tandis que des sculptures-métronomes ou
sabliers, comme les temps de performance, rythment l'exposition.
Jouant avec les mots, celui de chronique dans sa double signification, en tant
que récit chronologique et de quelque chose qui s'installe lentement mais
durablement, qu'il associe de manière contradictoire à l'oubli, Yoan Sorin
témoigne de l'urgence latente de notre temps.
Site web : https://www.40mcube.org/chronique-de-loubli/
4 artistes du collectif de l'Art aux champs vous invitent à découvrir leurs
univers colorés, poétiques et inspirés de la nature. Venez retrouver les
installations plasticiennes de Katia Botkine et Laurence Chérel, les sculptures
de Charles Lecoq et les photographies picturales de Brigitte Delalande. Tous les
jours de 11H à 19H
Site web : https://www.brigittedelalande.com/
Cet été, La Criée présente le Salon des refusé·es de Rasmus Myrup, première
exposition personnelle de l'artiste danois dans une institution fran?aise. Une
vingtaine de personnages, sculptures anthropomorphes extravagantes, attablés,
allongés, debout, seuls ou en groupe, occupent l'espace du centre d'art,
transformé en café/centre de soin : tableau facétieux et saisissant d'une
société décalée.
Les personnages de Rasmus Myrup sont issus du folklore danois, des traditions
orales sud-scandinaves et de la mythologie nordique. Il puise son inspiration
dans les nombreuses figures qui les composent, dont il réinterprète les
histoires, faisant preuve d'une imagination foisonnante. On retrouve parmi ses
figures, certains personnages principaux de la sphère magique, comme Gefion -
déesse des sols - ou Nisse - la « petite Barbie » originale des légendes
scandinaves et d'autres moins connus, mais pas moins importants.
Combinant passé et présent, l'artiste les ancre dans notre société postmoderne
et ses questionnements : ils interrogent notamment la normativité, l'ordre et la
morale établis et affichent leur singularité, leur sensualité, leur liberté
d'être.
Pour fabriquer ses sculptures, Myrup glane des objets naturels autant que des
objets manufacturés, issus des rebuts de la société de consommation, qu'il
assemble ensuite avec une extravagante virtuosité.
En formidable conteur, Myrup donne vie et épaisseur à des personnages
mi-humains, mi végétaux, des êtres complets, Queers et alliés aux identités
mouvantes et aux vies multiples, venus d'un temps tout autant préhistorique que
post-humain.
Cette communauté séparatiste, ce « salon des Refusés », redessine les contours
d'une autre société possible, faite de bric et de broc, de branches et de
strass, de likes et de lichen, de singularités et de résistances. Une société
qui pousse et s'épanouit, malgré tout, sur les ruines des forêts et des
banlieues embrasées.
La moitié des sculptures ont été produites et présentées à la biennale de
Göteborg en Suède à l'automne 2023, puis au centre d'art 1646, à La Haye, aux
Pays-Bas, début 2024. À La Criée, suite à deux résidences de création, Myrup y
ajoute une dizaine de nouvelles pièces, réalisées à partir de matériaux glanés à
Rennes et en Bretagne. Si ces nouvelles figures restent issues de l'imaginaire
nordique, ?à et là des détails et métissages bretons apparaissent.
À contre-courant du climat politique actuel où les patrimoines culturels et les
histoires communes deviennent des motifs de division et exclusion, les
personnages de Myrup célèbrent la diversité et le mélange. Ils sont comme les
champignons de la fin du monde d'Anna Tsing* : une le?on d'optimisme dans un
monde trop souvent désespérant.
* Anna Lowenhaupt Tsing, Le Champignon de la fin du monde : sur la possibilité
de vivre dans les ruines du capitalisme, trad. de l'anglais par Philippe
Pignarre, préf. par Isabelle Stengers, Paris, La Découverte/Les Empêcheurs de
penser en rond, 2017, 415 p.
Site web : https://www.la-criee.org/fr/30393-2/
Du motif à l'ornement, de la couleur à la forme, l'exposition TOUR À TOUR
propose un travail questionnant la notion d'échelle et de rapport au corps.
Initiée dans le cadre d'une résidence scolaire, la proposition trouve son
origine dans une série d'illustrations autour de l'architecture du quartier
Colombier. Du dessin à la sculpture, Valérian Henry réalise l'inventaire d'un
paysage urbain, démultipliant les formes architecturales pour créer un alphabet
minimaliste et ludique.
Vernissage le jeudi 21 mars 2024 à 18h30.
Site web : https://www.phakt.fr/exposition/valerian-henry
L'exposition 'Les lisières du Night Club (titre provisoire)' de l'artiste danois
Rasmus Myrup présente un ensemble de sculptures humanoïdes mêlant éléments
naturels, histoire sociale, mythologie nordique et postmodernisme. Ces
personnages mi-humains, mi-arbres, aux identités mouvantes, redessinent une
société possible sur les ruines de nos forêts et banlieues. Une leçon
d'optimisme dans un monde désespérant.
L'exposition 'Les lisières du Night Club' est la première exposition personnelle
de l'artiste danois Rasmus Myrus en France. Ses sculptures humanoïdes mêlent
éléments naturels, histoire sociale et mythologie nordique. En conteur et
magicien des postures, il donne vie à des personnages mi-humains, mi-arbres, des
êtres queers aux identités mouvantes. Une communauté interlope qui redessine les
contours d'une société possible, faite de singularités et de résistances. Les
personnages de Myrup sont une leçon d'optimisme dans un monde désespérant.
Le 3 mai, l'association cARTel, en soutien à la formation MAGEMI (Gestion et
Mise en valeur des œuvres d'art, des objets ethnographiques et techniques) de
l'université Rennes 2 inaugure son exposition sur les arts de la marionnette
contemporaine à l'Opéra de Rennes !
Intitulée DES𝐴𝑅𝑇𝐼𝐶𝑈𝐿É𝐸. La marionnette & son artiste, l'exposition met
en évidence le lien singulier qui unit le comédien et sa création. Elle
s'articule autour de trois portraits de marionnettes qui illustrent les
moments-clés de cette relation : la conception de la marionnette, le jeu sur
scène et l’après-scène. Chacun de ces portraits est rendu unique grâce aux
témoignages et récits de leur prêteur.
En parallèle, l'exposition s'enrichit d'une programmation culturelle. L'opéra
Les Ailes du désir, des visites guidées, une journée de la marionnette et une
projection du film Interdit aux chiens et aux Italiens au cinéma Arvor sont au
programme.
L'exposition 'Les Géants' par Hervé Walbecq se déroule au Triangle à Rennes.
Hervé Walbecq, auteur, dessinateur et comédien, présente une série de géants de
plusieurs mètres de haut, coiffés de branchages et accompagnés d'animaux. Ses
dessins, d'une ligne sobre et épurée, invitent les visiteurs dans un monde
poétique où le bonheur se trouve dans les petites choses. Venez découvrir cette
exposition captivante et laissez-vous emporter par la magie des illustrations.
L'accès est libre et gratuit aux horaires d'ouverture du Triangle.
L'exposition 'Disappearance - Photographies de Mouna Saboni' vous plonge dans un
projet captivant réalisé le long de la route 65 en Jordanie, au c'ur de la
'Diagonale de la soif'. Explorez la disparition de l'eau, enjeu majeur de notre
époque, à travers des photographies saisissantes. Découvrez un territoire chargé
d'histoire, marqué par l'empreinte de l'humanité à travers les âges. Une
immersion au fil du mythique fleuve Jourdain et de la Mer Morte, témoins de la
fragilité de notre environnement. Une expérience visuelle apocalyptique entre
passé, présent et futur proche, où les vestiges de civilisations anciennes se
mêlent à des paysages désertiques. Laissez-vous imprégner par les images gravées
de textes anciens, révélant la mémoire de sociétés disparues. Une exposition
poignante qui interroge notre rapport à l'eau et à notre héritage.