Prélude Bettman, par la compagnie Palos Verdes

Nous sommes en 1950, dans une dystopie de l’après-guerre 39-45, démarrage historique des 30 glorieuses. Constituant un tournant important dans la construction de notre société actuelle, l’esthétisme des années 50 et l’anachronisme technologique du monde moderne constitueront le point central de la pièce.
Les conclusions de demain sont la reconstruction et l’idéalisation d’un nouveau monde. Une société omniprésente garante du bonheur et de l’équilibre de chacun a divisé en factions de fonctionnement son organisation du travail. Les conseillers représentant chacune de celle-ci, distillent leur message par l’intelligence artificielle OMNYS, excluant toute pensée divergente.
Joy Bénédicte, personnage secrètement façonné par ce système et créateur de la “Dragée Bonheur” (bonbon augmentant la production hormonale de dopamine) oblige une consommation quotidienne à ses sujets afin qu’ils aient un taux de bonheur à 100% pour une productivité optimale. L'individualisme, la communication entêtante et le contrôle omnipotent limitent les interactions sociales : le palliatif est le travail.
Un sujet de la “faction Bettman”, souffrant d'une inaptitude au bonheur, est placé en isolement dans un habitat de fonction pour une étude approfondie.

​Jeu et musique, Matthieu Trincanato
Mise en scène, Guillaume Giaccone
Collaboration, Florian Pic