Artefact PRL présente Electro Psychedelic Pop Ouverture des portes: 19h30 début 1ère partie: 20h00 À propos de "Neveroddoreven", le nouvel album de I MONSTER: « Nous ne sommes pas des gothiques ! » Cette mise au point signée Jarrod Gosling, moitié de I Monster, vise tous les clients qui pourraient se laisser berner par la pochette du disque et le nom du groupe. Mais le duo de Sheffield ne pourra nier qu’il a cherché la petite bête. Et même la grosse, moche, velue et purulente, qui fait peur aux petits enfants. Dean Honer et Jarrod Gosling ont emprunté leur nom et celui de leur label, Twins of Evil, à des films joués par l’Anglais Peter Cushing, acteur culte de séries B d’horreur. Mais ces références mises à part, la musique de I Monster transporte plus près du paradis que de l’enfer. Face à l’electro minimale et répétitive des autres groupes estampillés nouvelle scène de Sheffield (Fat Truckers, Kings Have Long Arms), I Monster séduit par la profusion des sons, la richesse de ses textures musicales, son imaginaire. Avec ce groupe, Dean et Jarrod bâtissent leur modèle pop idéal. Premier single du duo, Daydream in Blue est une merveille de composition pop qui annonce la couleur I Monster : ritournelle addictive et émouvante chargée de violons classiques, d’ordinateurs et de voix trafiquées au vocoder. Une fois passé l’effroi, I Monster laisse l’image de chansons écrites comme une bande-son pour le paradis. Heaven, Daydream in Blue, Sunny Delights ou Cells possèdent cette incroyable faculté de provoquer un émerveillement quasi immédiat et une béatitude sans fin. L’abus de télévision et la découverte de l’œuvre de Peter Cushing sont aussi à l’origine de l’univers gentiment détraqué qui envahit une partie des titres de l’album. Ainsi, Neveroddoreven se visite comme un parc d’attractions maléfique, la nuit, avec un sombre écho en provenance du saloon (Stobart’s Blues), un manège enchanté qui vire au cauchemar (The Blue Wrath), une maison hantée où une poupée vous plante un couteau dans le dos (These Are Our Children) et une rencontre avec une armée de fantômes qui font les chœurs sur Who Is She , titre chanté par un Jay-Jay Johanson élevé dans la maison de Norman Bates. © Les Inrockuptibles
