Grzegorz Przyborek est une des figures majeures de la photographie polonaise
contemporaine.
Depuis plus de 40 ans, il construit une œuvre singulière, entièrement fabriquée
dans son studio situé au 11e étage d’une barre d’immeuble d’un quartier de Lodz.
Son univers photographique est inspiré par des visions, des rêves parfois très
concrets ou plus intimes mais qui ne sont pas dénués d’une dimension politique
forte.
Le « rêve » se transforme d’abord en dessin d’une grande précision.
Ensuite, chaque partie de l’image nécessite une construction patiente de tous
les éléments qui la constituent. Enfin commence la mise en place méticuleuse de
son plateau de prise de vue.
Chaque image peut mettre des mois à se réaliser.
L’exposition, réalisée avec le soutien de l’Institut Polonais de Paris et du
musée de Bydgoszcz, propose un parcours dans son œuvre photographique depuis la
série Portraits réalisée à Arles en 1990 où il était étudiant invité, jusqu’aux
dernières compositions produites entre 2020 et 2022. Elle présente également une
quarantaine de dessins, des objets, des sculptures ainsi qu’un film réalisé en
partie à Arles en 2019.
Cette exposition fait partie de la programmation satellite des Rencontres
d’Arles dans le cadre du Grand Arles Express.
Vernissage : Vendredi 28 juin à partir de 19h00
Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
Paradis naturistes
03juli
-09december
7 Promenade Robert Laffont, 13002 Marseille, France
Description
Un nouvel engouement se manifeste depuis quelques années pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. La France est aujourd’hui la première destination touristique au monde pour les naturistes : son climat tempéré et la présence de trois mers ont facilité l’installation de véritables communautés, qui – excepté en Suisse – ont peu de véritables équivalents ailleurs en Europe, où le naturisme se pratique de manière plus libre, hors de communautés constituées. Mais d’autres raisons, historiques, culturelles, juridiques, expliquent la singularité et la longévité des communautés installées en France. Il était normal pour le Mucem, musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, de chercher à explorer ce phénomène de société singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.
Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue ce « paradis naturiste » ?
L’exposition « Paradis naturistes » se propose de partir à la découverte des tous premiers naturismes, allemands et suisses, puis français, de rentrer dans l’histoire des communautés naturistes pionnières, qui s’implantèrent en France et en Suisse dès les années 1920 mais aussi de découvrir comment se vit et se pratique le naturisme aujourd’hui.
Dans une scénographie solaire conçue par l’agence lyonnaise Trafik, l’exposition réunit 600 items : photographies, films, revues, objets quotidiens mais aussi peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.
Ils sont issus des archives des communautés, de collections privées et publiques françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée National d’Art Moderne MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque Nationale de France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole, la cinémathèque de Paris, l’INA, les archives départementales des Yvelines, les archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Heliopolis – Île du Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la Bibliothèque Nationale Suisse à Bern, le Bündner Kunstmuseum à Chur, la cinémathèque de Bern, la Fondazione Monte Verita à Ascona.
Commissariat :
– Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps, apparences, sexualités.
– Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des Sciences du Sport et de la Santé de Paris, Université Paris Cité.
– David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, Université Paris Cité.
– Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles.
Commissaires associés :
– Julie Liger, directrice adjointe de la Villa Noailles.
– Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la Villa Noailles.
Scénographie : agence Trafik
Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
Information sur la date
De novembre à décembre : 10h-18h.
Billets
Info:
Plein tarif : 11 €, Tarif réduit : 7,50 €, Forfait famille : 18 € (valable pour 5 enfants maximum accompagnés de 2 adultes).