Récit en solo, mis en espace, adapté et interprété par Cécile Maudet. Compagnie
de la Première seconde.
Quelque part en Albanie, dans les rudes montagnes du pays, sous une myriade
d'étoiles, un cheval galope monté par un homme couvert de boue et une jeune
femme.
Elle s'appelle Doruntine, elle rentre au village, heureuse de retrouver sa mère
et tous les siens après trois années d'absence. Et lui ?Qui est-il ce cavalier,
qui jamais ne se retourne ? Un amant ? un imposteur ? Constantin, son frère
décédé il y a trois ans ?
La question se pose suite à la mort étrange de Doruntine et de sa mère quelques
jours après son retour.
Le Capitaine Stres, policier scrupuleux et vaguement désabusé est chargé d'y
voir clair.
Cette histoire commencée comme un polar fantastique nous conduit mot après mot
vers une aventure intérieure,
celle d'un homme « normal » entraîné aux confins de son propre mystère.
Dans le brouillard d'incertitudes qui entoure l'enquête, comme venue du fond de
sa conscience, se lève en lui, limpide, une nouvelle liberté.
INTENTION :
C'était il y a plusieurs années déjà, j'avais lu ce roman de Kadaré et l'avais
monté avec des jeunes durant un stage de théâtre. Depuis, ce texte ne m'avait
pas quittée. Il me restait de lui une trace tenace et vivante ainsi que quelques
mots d'une spectatricequi à l'époque m'avait dit « Pourquoi votre troupe ne
monte-t-elle pas cette oeuvre ? Elle est tellement forte ! ».
Aussi c'est tout naturellement que, désirant travailler cet art magistral du
récit, m'est revenu « Qui a ramené Doruntine ? »
Une histoire, ma voix, un fauteuil, quelques notes, un vent qui siffle, une
suite d'images ouvrant l'espace ...
rien d'autre n'est nécessaire pour goûter à ce récit plein d'un suspense
étrange, qui nous conduit insensiblement aux portes de la conscience.
Plonger dans l'univers d'Ismaïl Kadaré en effet c'est accepter l'incertain, le
mystère.
Cet auteur albanais qui a été confronté à un communisme des plus rigides, à un
système rationaliste et enfermant, brouille les pistes de la normalité à chaque
page. Il nous conduit aux sources de sa culture, tout à la fois archaïque,
tragique et poétique et nous invite à visiter nos sédiments intérieurs.
« Qui sait ce qui se cache en chacun de nous ? » se demande Stres, le héros de
ce roman.
C'est peut-être là le véritable enjeu de cette enquête policière et fantastique
:
un lent dévoilement de l'essentiel, comme une source qui affleure à travers la
boue,
dont on ne sait ni d'où elle vient, ni à quel moment elle est apparue
exactement.
Au pays de Doruntine, c'est la bessa, nom issu du Kanun*, « la parole donnée »,
qui tient lieu de Loi.
Au delà des sept montagnes, au-delà de la mort, ce que l'amour a scellé, rien ne
peut le défaire.
Cécile Maudet
*Kanun, nom du code de droit coutumier médiéval albanais
L' ADAPTATION n'a d'autre mission que de suivre la trace du roman sans rien y
ajouter,
de garder le fleuve profond du récit autant que le rythme et le « suspense » de
l'enquête.
Elle s'attache simplement à suivre au plus près le cheminement du capitaine
Stres.
L'IMAGE comme des apparitions sorties d'une lanterne magique, les images, ou
plutôt des traces
de lumière et d'ombre apportent ce que le théâtre ne saurait traduire d'un roman
à lui tout seul : l'imaginaire au-delà des mots. La chevauchée nocturne, le
voyage interminable, des myriade d'étoiles ...
LE SON Tout est rythme. L' inspecteur stres mène l'enquête. Il se déplace sans
cesse ; de son bureau, à son domicile, chez les Vranaj, au cimetière... c'est un
flux et reflux, un va-et-vient qui devient pulsion de la parole.
Quelquefois un piano joue au loin et en lui, distillant dans sa conscience un
monde inconnu.
La comédienne devient son-musique, la bande-son devient jeu.
Musique originale : Bertrand Boss, Guillaume Zenses
Lumières et création d'images : Philippe Bourgeais
Spectacle à 21 h30 en extérieur. En intérieur en cas de pluie
Durée du spectacle : 1h15
Participation au chapeau : prix conseillé 20 euros/ par personne.
Ces soirées sont ouvertes à tous.
Nous avons fait le choix radical d'une participation au chapeau, pour permettre
à toute personne d'assister à ces évènements qu'elle en ait les moyens ou non.
La beauté n'est pas accessoire, elle est vitale.
Nous posons un acte de confiance sur la solidarité afin d'équilibrer le budget
de chaque soirée et de couvrir l'ensemble des frais.
Nous appelons à la générosité ceux qui le peuvent et d'avance nous les
remercions.
sur Réservation à partir du 15 juillet 2024
Site : lesateliersdechatressac.fr
Site web : https://lesateliersdechatressac.fr à partir du 15 juillet 2024
Infos réservation :
Participation au chapeau : prix conseillé 20 euros/ par personne.
25juli
21:30
4 Rue De Chatressac, 17890 Chaillevette, France
Description
Récit en solo, mis en espace, adapté et interprété par Cécile Maudet.
Quelque part en Albanie, dans les rudes montagnes du pays, sous une myriade d'étoiles, un cheval galope monté par un homme couvert de boue et une jeune femme. Elle s'appelle Doruntine, elle rentre au village, heureuse de retrouver sa mère et tous les siens après trois années d'absence.Et lui ? Qui est-il ce cavalier, qui jamais ne se retourne ? Un amant ? un imposteur ? Constantin, son frère décédé il y a trois ans ?
La question se pose suite à la mort étrange de Doruntine et de sa mère quelques jours après son retour.
Le Capitaine Stres, policier scrupuleux et vaguement désabusé est chargé d'y voir clair.
Cette histoire commencée comme un polar fantastique nous conduit mot après mot vers une aventure intérieure, celle d'un homme « normal » entraîné aux confins de son propre mystère. Dans le brouillard d'incertitudes qui entoure l'enquête, comme venue du fond de sa conscience, se lève en lui, limpide, une nouvelle liberté.
INTENTION
C'était il y a plusieurs années déjà, j'avais lu ce roman de Kadaré et l'avais monté avec des jeunes durant un stage de théâtre.
Depuis, ce texte ne m'avait pas quittée. Il me restait de lui une trace tenace et vivante ainsi que quelques mots d'une spectatrice qui à l'époque m'avait dit « Pourquoi votre troupe ne monte-t-elle pas cette oeuvre ? Elle est tellement forte ! ».
Aussi c'est tout naturellement que, désirant travailler cet art magistral du récit, m'est revenu « Qui a ramené Doruntine ? »
Une histoire, ma voix, un fauteuil, quelques notes, un vent qui siffle, une suite d'images ouvrant l'espace ... rien d'autre n'est nécessaire pour goûter à ce récit plein d'un suspense étrange, qui nous conduit insensiblement aux portes de la conscience.
Plonger dans l'univers d'Ismaël Kadaré en effet c'est accepter l'incertain, le mystère.
Cet auteur albanais qui a été confronté à un communisme des plus rigides, à un système rationaliste et enfermant, brouille les pistes de la normalité à chaque page. Il nous conduit aux sources de sa culture, tout à la fois archaïque, tragique et poétique et nous invite à visiter nos sédiments intérieurs.
« Qui sait ce qui se cache en chacun de nous ? » se demande Stres, le héros de ce roman.
C'est peut-être là le véritable enjeu de cette enquête policière et fantastique : un lent dévoilement de l'essentiel, comme une source qui affleure à travers la boue, dont on ne sait ni d'où elle vient, ni à quel moment elle est apparue exactement.
Au pays de Doruntine, c'est la bessa, nom issu du Kanun*, « la parole donnée », qui tient lieu de Loi.
Au delà des sept montagnes, au-delà de la mort, ce que l'amour a scellé, rien ne peut le défaire.
Cécile Maudet
*Kanun, nom du code de droit coutumier médiéval albanais
L' ADAPTATION n'a d'autre mission que de suivre la trace du roman sans rien y ajouter, de garder le fleuve profond du récit autant que le rythme et le « suspense » de l'enquête. Elle s'attache simplement à suivre au plus près le cheminement du capitaine stres.
L'IMAGE comme des apparitions sorties d'une lanterne magique, les images, ou plutôt des traces de lumière et d'ombre apportent ce que le théâtre ne saurait traduire d'un roman à lui tout seul : l'imaginaire au-delà des mots. La chevauchée nocturne, le voyage interminable, des myriade d'étoiles ...
LE SON Tout est rythme. L' inspecteur Stres mène l'enquête. Il se déplace sans cesse ; de son bureau, à son domicile, chez les Vranaj,
au cimetière... c'est un flux et reflux, un va-et-vient qui devient pulsion de la parole.
Quelquefois un piano joue au loin et en lui, distillant dans sa conscience un monde inconnu.
La comédienne devient son-musique, la bande-son devient jeu.
Musique originale : Bertrand Boss, Guillaume Zenses
Lumières et création d'images : Philippe Bourgeais
Spectacle à 21 h30 en extérieur. En intérieur en cas de pluie
Durée du spectacle : 1h15
Participation au chapeau prix conseillé 20 euros/ par personne.
sur Réservation à partir du 15 juillet 2024
Site : lesateliersdechatressac.fr
Site web : https://lesateliersdechatressac.fr
Infos réservation :
Participation au chapeauprix conseillé 20 euros/ par personne.
Information sur la date
Jeudi 25 juillet 2024
21h30