Découvrez l'œuvre magistrale de Matisse, l'Atelier rouge, dans une exposition
inédite en France, présentée à la Fondation Louis Vuitton du 7 mai au 9
septembre 2024.
C'est une œuvre exceptionnelle, qui a marqué des générations d'artistes :
L'Atelier rouge, tableau d'Henri Matisse, est au cœur de l'exposition présentée
à la Fondation Louis Vuitton, du 7 mai au 9 septembre 2024. Cette exposition
décrypte les secrets de cette peinture originale, les raisons de son succès, son
histoire, et le contexte artistique qui l'entoure.
En 1911, dans son atelier d'Issy-les-Moulineaux, Henri Matisse peint son espace
de travail sur une toile. Un sujet banal pour un artiste... Jusqu'à ce que
Matisse y ajoute sa touche personnelle : une couche de peinture rouge, qui
recouvre tout le sujet. Un détail qui a marqué toute la peinture moderne.
Pour cette exposition, la Fondation Louis Vuitton expose donc le célèbre
tableau, habituellement conservé au MoMa de New York. L'exposition dévoile
également les six peintures, les trois sculptures et la céramique qui sont
représentées dans le tableau, et qui étaient présentes dans l'atelier du peintre
au moment de la réalisation de cet Atelier rouge. Ainsi, toutes ces œuvres sont
réunies, comme du temps de l'artiste.
Le parcours de l'exposition met également en lumière différentes œuvres liées à
ce tableau, de nombreuses photographies et des documents d'archives, qui
racontent le contexte de création de la peinture, son histoire de son origine à
son achat par le MoMa, et son influence sur la peinture moderne, et sur des
artistes tels que Mark Rothko ou Ellsworth Kelly. Un film explique, en fin de
parcours, les dernières découvertes scientifiques liées au processus de
réalisation du tableau de Matisse.
Dans l'exposition, un dialogue particulier a été créé entre l'Atelier rouge, et
le Grand Intérieur rouge, réalisé 40 ans plus tard. Les deux peintures de
Matisse symbolisent l'univers de l'artiste, son évolution, l'impact que les
grands événements du XXe siècle ont pu avoir sur le peintre et son œuvre.
Venez à la Fondation Louis Vuitton admirer l'un des tableaux les plus importants
de la carrière d'Henri Matisse.
Etienne Dinet, passions algériennes : l'exposition qui nous fait voyager à l'Institut du Monde Arabe
Description
Découvrez Etienne Dinet et ses passions algériennes, dans une exposition organisée du 30 janvier au 9 juin 2024 à l'Institut du Monde Arabe, à Paris.
C'est une vraie histoire d'amour qui liait le peintre Etienne Dinet à l'Algérie. Une passion retransmise dans les œuvres de l'artiste, et présentée à l'Institut du Monde Arabe, avec l'exposition Étienne Dinet, passions algériennes, organisée du 30 janvier au 9 juin 2024.
Etienne Dinet est l'une des grandes figures de l'art orientaliste au XIXe et XXe siècle, et un pilier important de l'identité visuelle et culturelle de l'Algérie. Né à Paris, Etienne Dinet se tourne très vite vers l'art, et notamment la photographie et la peinture. Inspiré par Delacroix et Rembrandt, l'artiste cherche à s'approcher du réel, à représenter l'instant présent, en étudiant les couleurs, les lumières...
Il découvre l'Algérie en 1884, en accompagnant l'un de ses amis dans un voyage scientifique. Pour Dinet, c'est le coup de foudre : il y passe tous ses étés, immortalisant les oasis du Sud de l'Algérie. En 1895, le peintre décide que le pays maghrébin sera sa seule source d'inspiration, et finira par s'installer définitivement à Bou-Saâda, la porte du désert.
Vie quotidienne, religion musulmane, nature luxuriante et désert, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, tenues et parures, relations entre les individus, joies, courage, violences, misère : Etienne Dinet peint le réel, sans cacher les horreurs, sans enjoliver la beauté. Tous les éléments qui composent ce pays le fascinent ; mais le peintre se tient éloigné des images fantasmées et des clichés, souvent utilisés par les artistes de son temps.
Impliqué dans la vie politique de son pays d'adoption, militant pour le respect et les droits des soldats algériens durant la Première Guerre mondiale, Dinet s'investit entièrement dans l'histoire moderne de l'Algérie, devenant une figure incontournable de son développement.
Venez voyager et découvrir l'Algérie à travers les yeux du peintre orientaliste, en visitant l'exposition inédite de l'Institut du Monde Arabe.
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Événements suggérés
Le musée de la Vie Romantique célèbre le bicentenaire de la mort de Théodore
Géricault, avec une exposition thématique présentée du 15 mai au 15 septembre
2024.
Le célèbre peintre Théodore Géricault est décédé en 1824, après une riche
carrière, et de nombreux chefs-d'œuvre toujours admirés de nos jours. Pour
commémorer ce bicentenaire particulier, le musée de la Vie Romantique dédie une
exposition à l'artiste français, et plus particulièrement à l'une de ses
passions...
Du 15 mai au 15 septembre 2024, venez découvrir Les chevaux de Géricault, une
exposition de peinture thématique, qui explore ce motif si fréquent dans les
œuvres de l'artiste. Une centaine de peintures, venues de collections publiques
et privées, sont réunies pour cette exposition inédite.
Les chevaux sont la passion immuable de Géricault : de ses premiers dessins à
ses plus grands tableaux, le peintre a toujours été fasciné par ces animaux,
leur anatomie, leurs émotions, leur vie... On recense une dizaine de tableaux et
plusieurs centaines de dessins de chevaux signés Géricault : l'artiste a admiré,
analysé, étudié chaque aspect de cet animal.
On peut ainsi découvrir des œuvres représentant des chevaux à l'armée, au champ
de courses, dans les écuries ou les champs, en parade ou au repos, de leur
naissance à leur mort... Chaque mouvement, chaque sentiment, réaction et émotion
sont représentés avec une grande finesse, un soin particulier. Pour Géricault,
le cheval un être très esthétique, un symbole de puissance.
Le musée de la Vie Romantique explore donc cette passion dévorante dans un
parcours divisé en cinq chapitres : Le cheval politique, L’écurie sanctuaire,
Rome : la course des chevaux libres, Londres : dandies et prolétaires et La mort
du cheval. Une manière originale de rendre hommage à ce peintre incontournable !
Le salon d’art contemporain du Secours populaire, Solid’Art, revient pour une
3ème édition au Carreau du Temple à Paris. Du 2 au 5 mai, 110 artistes exposent
et vendent leurs œuvres dans une démarche solidaire au profit de l’association.
La 3ème édition de « Solid’Art Paris », salon d’art contemporain du Secours
populaire, se tient du 2 au 5 mai 2024 au Carreau du Temple dans le quartier du
Marais, sur 1 800 m² d’exposition.
Durant 4 jours, 110 artistes (peintres, sculpteurs, photographes,
street-artistes…) seront présents pour collecter des dons pour l'association. Le
parrain de cette nouvelle édition n'est autre que Hom Nguyen, artiste
franco-vietnamien de renommée internationale.
Les fonds récoltés seront convertis en « journées vacances offertes » afin de
faire partir un maximum d’enfants cet été. Encore aujourd’hui, 1 enfant sur 3 ne
part pas en vacances. Par ailleurs, cette année et dans le cadre des JO Paris
2024, une partie des fonds collectés sur le salon seront convertis en « billets
solidaires » offerts aux enfants accompagnés par le Secours populaire de Paris.
L'entrée à l'événement est gratuite. De nombreux temps forts, animés par des
artistes, sont proposés durant l'événement pour apporter une dimension ludique
et interactive aux visiteurs. Venez pousser la porte du Carreau du temple !
Artiste contemporain d’origine néerlandaise, Levi van Veluw vous propose de
venir découvrir son monde intérieur lors d’une exposition personnelle intitulée
« We do not remember ». C’est à découvrir gratuitement à la galerie Les Filles
du Calvaire à Paris du jeudi 2 mai au samedi 8 juin 2024.
Levi van Veluw, vous connaissez ? Artiste contemporain et pluridisciplinaire,
Levi van Veluw est à l’origine de plusieurs œuvres comprenant des photographies,
des vidéos, des sculptures, des installations ou encore des dessins. Né en 1985,
l’artiste néerlandais a déjà reçu plusieurs prix dont celui du photographe de
l'année aux IPA International Photo Awards aux États-Unis, ainsi que le prix du
public De Volkskrant Beeldende Kunst prijs au Stedelijk Museum Schiedam.
Ce printemps, la galerie Les Filles du Calvaire lui offre sa première exposition
personnelle à Paris. A découvrir dans le 3e arrondissement de la capitale du
jeudi 2 mai au samedi 8 juin 2024, cet événement artistique entend plonger le
visiteur dans le monde intérieur de Levi van Veluw, retranscrit à travers des
installations monumentales et insolites ainsi que des sculptures intimistes.
Avec cette exposition gratuite, intitulée "We do not remember", Levi van Veluw
entend surprendre les passants en transformant la vitrine de la galerie en une
œuvre d'art, réalisée à partir de 120 répliques de sa propre effigie.Un peu plus
loin dans la galerie Les Filles du Calvaire, au centre plus exactement, Levi van
Veluw a imaginé une installation monumentale prenant la forme d’un objet
cylindrique de 6 mètres de haut et traversant les deux étages de la galerie. Sur
les murs de cette pièce, des étagères dévoilent des centaines de têtes, du haut
jusqu'en bas.
Outre ces deux installations insolites, Levi van Veluw compte également exposer
des sculptures, des dessins ou encore des films autobiographiques, directement
inspirés de ses souvenirs d'enfance. À travers ses différentes œuvres, qui
remettent en question notre logique humaine, Levi Van Veluw interpelle et nous
invite à nous interroger notamment sur l’obsession du contrôle et la recherche
d’infini.
Rendez-vous du 2 mai au 8 juin 2024 à la Galerie Les Filles du Calvaire à Paris
pour découvrir ces œuvres et installations signées Levi van Veluw.
Par l'épée ou par la plume, Victor Hugo a mené plusieurs combats. Découvrez-les
dans l'exposition Victor Hugo s'escrime, présentée du 30 avril au 15 septembre
2024 dans la maison de l'écrivain, place des Vosges à Paris.
Sans conteste, Victor Hugo est l'une des plus grandes figures françaises du XIXe
siècle : il s'est illustré autant par ses œuvres que par ses engagements. La
Maison de Victor Hugo nous propose de redécouvrir ces différents
accomplissements, par le biais du combat et du duel.
Le musée parisien nous invite à venir admirer l'exposition Victor Hugo
s'escrime, du 30 avril au 15 septembre 2024. Une exposition sur le thème du
duel, illustrée par les nombreuses œuvres de l'écrivain, mais aussi par des
documents et objets d'époque, comme la célèbre photographie montrant Victor et
son fils Charles, en plein combat d'escrime.
Si on ne connaît pas de talent particulier pour l'escrime à Victor Hugo, sa
verve et sa plume, elles, étaient bien redoutées. Littérature et politique se
mélangent et se retrouvent dans les combats menés par l'auteur français. De
fait, ses œuvres servent bien souvent de support à ses idées et ses idéaux, et
ses personnages se retrouvent à défendre les valeurs et les croyances de leur
créateur.
Ainsi, l'exposition évoque Ruy Blas ou La Légende des Siècles, des œuvres
incontournables où le duel joue un rôle symbolique important. Faibles contre
forts, équité sociale, justice et injustice des Hommes, fraternité : les idéaux
de l'écrivain sont mis en scène dans ces combats littéraires, qui font écho aux
problèmes politiques de son époque.
Explorez ce thème fascinant, et (re)découvrez Victor Hugo et ses engagements,
dans cette exposition inédite.
Le Musée Maillol à Paris consacre une exposition inédite au photographe Andres
Serrano du 30 avril au 13 octobre 2024.
La photo comme vous ne l'avez jamais vue ! Le Musée Maillol à Paris, en
partenariat avec l'agence Tempora, vous invite à découvrir une exposition
consacrée à Andres Serrano, un artiste qui transcende le cadre de la
photographie traditionnelle, du 30 avril au 13 octobre 2024. À travers cette
exposition, Andres Serrano, qui se définit comme un "artiste avec un appareil
photo", offre un regard sans concession sur des thèmes tels que la religion, la
politique, et les clivages sociaux qui animent l'Amérique d'aujourd'hui.
Andres Serrano, maître dans l'art du portrait, mélange la culture classique,
particulièrement la peinture ancienne, avec les éléments de la pop culture
moderne pour créer des œuvres uniques. Ses photographies, bien que parfois
controversées, sont une réflexion sur l'individu contemporain et les
contradictions de la société américaine. L'exposition met en lumière cette
dualité, illustrée notamment par le phénomène Donald Trump, qui est devenu à la
fois un symptôme et un emblème de cette société schizophrène. L'œuvre de
Serrano, par sa nature souvent provocatrice, invite le spectateur à un
questionnement profond sur les tabous d'une Amérique puritaine.
Le Musée Maillol propose donc une exposition particulièrement révélatrice, avec
plus de 100 clichés emblématiques d'Andres Serrano. L'occasion pour les
visiteurs de découvrir des œuvres qui ont parfois suscité le débat et même le
vandalisme. Certaines pièces, considérées comme choquantes, seront présentées
dans un espace dédié, permettant ainsi une exploration complète et sans censure
de l'œuvre de l'artiste. Ne vous reste plus qu'à y faire un tour !
Cette page peut contenir des éléments assistés par IA, plus d’information ici.
Nouvelle exposition gratuite à découvrir dans le hall d’accueil de la Maison de
la culture du Japon à Paris, du 7 mai au 1er juin 2024. Une fois encore, le
centre culturel nippon nous invite à partir en voyage grâce aux photographies de
Junji Takasago, qui rendent hommage à la beauté de la nature !
La Maison de la culture du Japon à Paris continue de nous faire voyager grâce à
sa belle et riche programmation. Outre les ateliers, les spectacles ou encore
les projections, le centre culturel nippon organise tout au long de l’année une
série d’expositions payantes ou même souvent accessibles gratuitement. A
découvrir au premier niveau de l’établissement implanté à deux pas du pont de
Bir-Hakeim et de la tour Eiffel, certaines installations sont également
proposées au rez-de-chaussée, dans le hall d’accueil de la Maison de la culture
du Japon.
C’est le cas de la prochaine exposition du centre. Intitulée « Reflets de la
nature », cette installation est une invitation au voyage, à la découverte de la
belle et riche nature, grâce aux sublimes photographies de Junji Takasago.
C’est avec la photographie sous-marine que Junji Takasago débute sa carrière. Il
rencontre alors le célèbre apnéiste Jacques Mayol, qui a inspiré le film "Le
Grand Bleu" de Luc Besson. Junji Takasago immortalisera d’ailleurs des moments
de Jacques Mayol en contact avec les animaux.
Son expérience se poursuit avec plusieurs séjours effectués à Hawaï et aux
États-Unis en quête des arcs-en-ciel de nuit. Amoureux de la nature qui nous
entoure et des animaux qui peuplent notre planète, Junji Takasago est devenu un
photographe reconnu et très influent dans le domaine.
Le photographe, qui a visité plus de cent pays, publié une trentaine de recueils
de photos et d’essais, exposé ses clichés à de nombreuses reprises, est
également un artiste engagé, membre fondateur de l’association Oceanic Wildlife
Society (OWS). Preuve de sa renommée, Junji Takasago a reçu en 2022 le
prestigieux prix « Wildlife Photographer of the Year » dans la catégorie « Art
de la nature ».
Ce printemps, le photographe Junji Takasago expose donc ses fascinants clichés
dans le hall d’accueil de la Maison de la culture du Japon pendant environ
quatre semaines, du 7 mai au 1er juin 2024. Ne manquez pas l’occasion d’admirer
la beauté de la nature et de notre belle planète grâce aux clichés de Junji
Takasago !
A noter que le photographe sera présent à la Maison de la culture du Japon lors
d’une conférence exclusive (gratuite sur réservation) prévue le 14 mai. Il
présentera à cette occasion quelques-uns de ses clichés les plus célèbres et
partagera plusieurs anecdotes.
Que deviennent les bâtiments olympiques une fois les Jeux terminés ? La Maison
de la culture du Japon nous propose un voyage sur les traces de ces
infrastructures monumentales, avec l'exposition Kenzo Tange - Kengo Kuma,
l'héritage des Jeux de Tokyo, à voir du 2 mai au 29 juin 2024.
Pendant plusieurs semaines, les villes-hôtes des Jeux olympiques et
paralympiques vivent au rythme du sport, des célébrations, des touristes venus
en masse encourager leurs athlètes. Mais lorsque toutes les médailles ont été
distribuées, que reste-t-il de ces si grands événements ?
La Maison de la culture du Japon met en lumière le travail des architectes Kenzo
Tange et Kengo Kuma, les deux maîtres derrière les infrastructures sportives
construites pour les Jeux olympiques de Tokyo de 1964 et 2021. L'exposition
"L'héritage des Jeux de Tokyo" révèle les secrets de ces grands bâtiments, qui
commémorent les Jeux et accueillent les sportifs de demain.
Cette exposition, présentée du 2 mai au 29 juin 2024, mêle photographies, vidéo
et maquettes. On découvre ainsi ces infrastructures si spécifiques, qui ont
influencé l'architecture japonaise moderne, et on donné un nouveau visage aux
quartiers qu'elles ornent.
La Maison de la culture du Japon évoque également les liens que les deux
architectes entretiennent avec la France : les relations avec Le Corbusier et
Charlotte Perriand, le projet de Kengo Kuma pour la gare Saint-Denis Pleyel sont
illustrés à travers de nombreuses images, maquettes, photos et lettres.
À la veille des Jeux de Paris 2024, venez admirer le travail des deux
architectes qui ont œuvré pour les Jeux de Tokyo, et dont l'héritage est
aujourd'hui encore admiré. Une exposition gratuite à découvrir cet été à la
Maison de la culture du Japon !
"Timeshot" : voilà le nom de la toute première exposition solo de Saype à Paris
! Le célèbre land artiste français, dont les œuvres monumentales et éphémères
sont connues dans le monde entier, expose son travail à travers des
photographies et dessins à admirer au sein de la galerie Danysz du 26 avril au
15 juin 2024.
Si vous êtes un amoureux de Land Art, alors vous connaissez forcément l’artiste
français Guillaume Legros, plus connu sous le pseudo de Saype. Depuis 2015, le
land artiste dévoile sur les réseaux sociaux ses fascinantes et monumentales
œuvres éphémères, disséminées aux quatre coins du globe (Paris, Buenos Aires,
Liverpool, Genève, Turin, Istanbul, New York, Nairobi, Tokyo, Montréal, La
Plagne...).
Voilà bientôt 10 ans que Saype réalise ainsi des œuvres en noir et blanc et
grandeur nature à même le sol, principalement sur l’herbe, mais aussi parfois
sur la terre, le sable ou encore la neige. Objectif ? « Impacter les mentalités
sans impacter la nature » et, ce, grâce à une peinture dite "éco-responsable",
conçue essentiellement à base de craie et de charbon. « Ça m’a pris 3 ans de
recherche et développement et après 5 ans d'études environnementales » avait
expliqué l’artiste contemporain à nos confrères de France Info en 2023. Aussi,
ses œuvres, aussi poétiques qu’engagées, ont la particularité de s’effacer avec
la nature (herbe qui repousse) et la météo (pluie, orages...).
Il faut dire que le land artiste est du genre prolifique. Depuis 2015, Saype a
réalisé plus d’une cinquantaine d’œuvres, dont 19 autour de son fameux projet «
Beyond Walls ». Ce projet, qui a débuté en 2019 à Paris, dévoile des mains
entrelacées, qui se tendent, se serrent et s’unissent. Une œuvre engagée qui
veut avant tout faire passer un message positif et d’entraide à travers le
monde.
Un travail fascinant que la galerie Danysz a décidé de mettre à l’honneur ce
printemps en organisant la toute première exposition solo de Saype dans la
capitale. Intitulée « Timeshot », cette installation est à ne pas manquer du 26
avril au 15 juin 2024. Annoncée sur les trois niveaux de la galerie, cette
exposition entend témoigner des travaux de Saype à travers des photographies et
dessins du land artiste. Et comme l’entrée est libre, vous auriez vraiment tort
de vous en priver !
Pour couronner le tout, la galerie Danysz annonce un vernissage en présence de
Saype, prévu le jeudi 25 avril de 18h à 21h.
Depuis la nuit des temps, la course est utilisée pour des questions pratiques,
et notamment comme porteuse de message, comme l'évoque le Musée de la Poste dans
sa nouvelle exposition, qui aura lieu pendant les Jeux Olympiques !
Le musée de la Poste se met aux couleurs des Jeux Olympiques de Paris 2024, avec
une exposition autour de la course et du marathon, du 15 mai au 15 septembre
2024. Le marathon, en tant que discipline olympique, a été inventé par
l’académicien Michel Breal, ami de Pierre de Coubertin, pour les premiers Jeux
Olympiques modernes à Athènes en 1896. Elle s’inspire de la légende du
coureur de Marathon, l'ancêtre du facteur, en 490 av. J.-C !