Entre clin d’œil à ses créations in situ dans les musées et à Indiana Jones, ce nouveau spectacle permet à Aurélie Gandit de réinvestir la scène en compagnie d’Antoine Cardin, mais ils·elles ne seront pas seul·es. Habitée par La Dame à la Licorne, Le Retable d’Issenheim, Flore et Zéphyr et La Bataille de Nancy, la chorégraphe apporte avec elle près de cent cinquante œuvres mythiques.
La question de la transmission est au coeur de cette proposition chorégraphique, riche des années d’investigations, de travail de danse contemporaine dans les musées, visites dansées et autres objets chorégraphiques d’Aurélie Gandit. Son monumental travail de mémoire et de transmission est empreint de sa technicité, de sa sensibilité et de son humour. Reconnue notamment pour ses mises en mouvement d’oeuvres, lors de créations sur mesure dans les musées de Nancy, Mulhouse, Metz et d’ailleurs, Aurélie Gandit regroupe aujourd’hui toutes ses recherches. Elle construit un panorama en mouvement de la vie de ces oeuvres, tel l’Atlas Mnémosyne de l’historien d’art Aby Warburg dont le travail de collecte révèle les liens et les survivances des images par-delà les cultures, les temps et les lieux.
SCÈNES D’AUTOMNE EN ALSACE