« COUCOU » induit que l'on se connaisse déjà, ou que l’on aie un univers en
commun, de manière familière, je le reconnais.
C'est une incitation furtive à attirer votre regard, à faire un pas de côté ou
en arrière, un détournement.
« COUCOU » est aussi une interjection enfantine dont les deux mêmes syllabes
font écho au tout premier jeu avec nos parents, qui cachent et dévoilent leurs
visages derrière leurs mains.
La clé de l'exposition se tient peut-être dans l’impermanence des choses que je
ressens « comme tout le monde », dont les éléments qui nous entourent sont
tantôt transposés, démontés, fondus, recréés en sculptures jusqu’à faire
installation : autant de capsules de temps, avec lesquelles j’entraine le
spectateur dans des œuvres méditatives, voire hypnotiques, souvent mélancoliques
et désenchantées, mais hautement poétiques et parfois même empreintes d’humour.
Enfin « COUCOU » est l'oiseau au chant mélodieux qui vole le nid d'un autre ;
ambivalent et d’autant plus entêtant, lorsqu’il s'agit de la pendule qui chante
toutes les heures.
Évènements en relation
Exposition : la fabrique des statues
Description
Quels sont les « ingrédients » d’une sculpture au XIXe siècle ? Du plâtre, du bronze, du marbre ?
Pas seulement : à l’époque d’Auguste Bartholdi, la réalisation d’une statue implique de nombreuses étapes et autant de matériaux, de techniques mais aussi d’intervenants.
Loin du mythe romantique de l’artiste créant seul dans son atelier, la pratique de la sculpture est par nature collective, en particulier lorsqu’elle est monumentale. Si le sculpteur peut réaliser seul une esquisse sur le papier, dans la terre ou dans le plâtre, il lui faudra cependant séduire et satisfaire les commanditaires, quitte parfois à modifier son projet. Il aura aussi besoin d’autres techniciens pour transposer le modèle dans un autre matériau et en multiplier les dimensions ou les éditions.
Auguste Bartholdi utilise les méthodes conventionnelles de son temps, bien qu’il ait pu leur donner parfois des proportions extraordinaires, comme dans le cas de La liberté éclairant le monde et du Monument aux défenseurs de Belfort durant le siège de 1870. Le fonds d’atelier légué par sa femme Jeanne-Emilie Bartholdi à la Ville de Colmar, mais aussi de récentes acquisitions, permettent d’illustrer toutes ces étapes et la diversité des médiums qui pouvaient concourir à la réalisation d’une œuvre.
Évènements en relation
Info & Réservation
Lieu
Organisateur
Vous organisez cet événement ?
Contactez-nous si vous souhaitez mettre à jour les informations et autres.
Nous contacter