Rendez-vous Cirque
Ce second opus fait suite au travail débuté avec la création de Faces Nord en
juillet 2022. Cette présentation qui intervient à mi-chemin du travail de
création, est l’occasion de faire découvrir le dispositif scénographique du
spectacle en cours. L’équipe vous présentera sous forme de tableaux visuels
quelques images du spectacle en cours de création.
Le spectacle explore à travers l’univers unique de l’alpinisme, les rapports des
hommes et des femmes quand ceux-ci sont éprouvé·es par une situation extrême. Il
questionne ce qui nous dépasse émotionnellement dans ces instants précis.
De nouveau dans cette pièce, Laurette Gougeon mêle la discipline circassienne,
le clown et le théâtre à une scénographie, où les décors comme les agrès sont
fabriqués à partir d’équipements de montagne ou de matières trouvées en pleine
nature.
Laurette, de retour sur le fil aux côtés de Loic Leviel (Cie L’oublié),
continuera sa recherche sur les liens entre l’engagement en haute montagne et
celui de la chute possible de l’agrès de cirque. Il sera dessiné un décor en
ombres et en lumières pour nous plonger dans le monde fascinant et hostile de la
montagne.
Distribution
Écriture & dramaturgie : Laurette Gougeon
Cirque, jeu, peinture : Laurette Gougeon, Loic Leviel
Scénographie : Anaïs Blanchard et Laurette Gougeon
Création musicale : Alice Huc
Regard complice en jeu d’acteur : Maelle Mays (le Thyase)
Regard extérieur : Manon Delage (Collectif Akalmie Celcius)
Intervenant technique : Yannick Lataste, Loïc Lavault
Production : Gitanjali Picovschi
A partir de 4 ans
Durée : environ 1h
[Gratuit sur réservation publics@archaos.fr]
Publié par : Ville de Marseille
fanFan se lache
Description
JEUDI 9 MAI 202419H00REPAS-CONCERT avec fanFan & michel DINARDLA SCENE AUX ARTISTESDU RELAIS BLEUrd7n Palette- Le TholonetChapeau libre pour les artistesréservation obligatoire : 04 42 66 90 34D’elle, Gérard Morel parle d’ un univers sensible et attachant, à la tendresse malicieuse et à l’humour délicat », Anne Péko retient « le charme à la fois vif, désuet, romantique et canaille » et NosEnchanteurs, jamais en reste, ose « une chanteuse de hardiesse. »Cette Fanfan-là tient plus de la rose que de la tulipe, cause au plus grand nombre de pétales, cause aux épines aussi. fanFan, c’est Françoise Mingot-Tauran, qui aime à se présenter avec un cv étonnant, un cursus universitaire épatant, toute agrégée et docteur es-lettres qu’elle est. C’est que la dame aime ses médailles, pendantes et trébuchantes… Jadis, elle fut conseillée et quasi mise en orbite par des Jean-Louis Barrault et Léo Ferré. Enseignante en France puis en coopération, elle se met alors à écrire des chansons, sur des mélodies offertes par Chantal Grimm. A son retour à la mère-patrie, elle devient , à sa manière, éditrice en créant Wallâda, à vocation libertaire, dont une de ses collections se consacre à la musique tzigane. Elle écrit beaucoup de textes de chansons mais n’enregistre que rarement. Certes il y eu ce premier album, en 2003, fait d’extraits d’une épopée à paraître, une « rapsodie hors du commun » selon Pierre Seghers et Maurice Nadeau. Mais, à être de toujours et de partout, Françoise néglige quelque peu cette corde à son arc et les flèches restent longtemps dans ses carquois. Pas mal de flèches pour Cupidon, d’ailleurs, même si parfois, dit-on, il s’en fout. fanFan aime tricoter des vers sensibles, qui fouille l’intime. En privé, en connivence, elle vous en chantera des tonnes, vous en écrira même, sur le coin d’une table, à faire rougir toutes les nonnes et toute la chrétienté. Des mots d’amour torride… Là, sur ce nouveau disque, et malgré ce titre qui est comme invitation, « Zone interdite », fanFan fait dans la retenue, le presque chaste, lâche le morceau : « Pour le lit défait / T’as plus rien / Et tu t’en vas / Tous feux éteints / En roue libre / Le cœur chagrin. »Bon, il y a quand même P’tit minou et quelques autres, extrait : « Et sans passer par le vestiaire / J’y plonge tête la première / Ton p’tit minou / Goûter la saveur éphémère / Du bouton d’or des primevères / Ton p’tit minou. » fanFan ne chante pas toutes ses créations : elle partage avec Niño Géma* (c’est lui qui se fait le P’tit minou, au sens qu’il l’interprète), faisant parfois duo. L’art de fanFan s’inscrit dans une patine vieille de la chanson, qui valse et lèche les mots, dont chaque vers est calculé au pied à coulisse. Du bel ouvrage qui interroge les gestes, les sentiments, parfois de façon crue. Il y à évidente filiation avec feu Colette Renard, même flamme : « Les hommes c’est comme les allumettes / On les allume et on les jette / S’ils ne connaissent pas l’amour fou / Ils brûl’ront jamais jusqu’au bout / Faut-il encore que la femme s’y prête… » Quelque peu Androgyne. Elle sera accompagnée à la guitare par son complice Michel DINARD (complices de longue date à Paris et dans le midi)