Valérie Honnart & Raphaël Demarteau & les photographies de Caroline Polikar

Artiste pluridisciplinaire, Valérie Honnart a eu des années d’apprentissage aux sources – en Italie puis en Chine – qui lui ont permis d’acquérir une exceptionnelle maitrise de la laque, de la peinture sur soie et de la subtile composition des pigments. Son travail reflète un dialogue continu entre les cultures chinoise et italienne, mettant en lumière sa capacité à créer des ponts entre les différents mondes.
Son œuvre s’inspire du Stromboli, volcan emblématique, et s’articule autour des notions de nature, danse et chaos, thèmes déjà explorés lors de ses séjours en Italie. Ses créations, alliant peinture, gravure et dessin, sont chargées de symbolisme volcanique et explorent l’équilibre précaire entre création et destruction. L’émotion humaine, à l’image d’un magma sous pression, trouve également sa place dans cette métaphore artistique. La sélection chromatique dominée par le rouge, le noir et l’or traduit la passion ardente et la force élémentaire du feu, tandis que la manipulation habile des formes et des matières évoque les quatre éléments et la passion humaine.
Elle sera accompagnée par Raphaël Demarteau, artiste liégeois, dont l’œuvre, les travaux et les couleurs rejoignent celles de Valérie Honnart.

Parallélement, l’espace Wesche accueillera les oeuvres de Caroline Polikar :

Le travail de Caroline Polikar s’articule autour des notions d’Origine et de Processus et notamment dans «Les Fouilles» où elle tente de faire émerger des images enfouies, viscérales, primordiales, avec l’idée d’essayer de retrouver la Mémoire. Les dispositifs qu’elle utilise, qu’ils soient numériques, argentiques, la vidéo, l’héliogravure, participent intimement à la conception de son travail. La Camera obscura, la Révélation, l’Alchimie, l’Essence même de la photographie, étant ses sources d’inspiration, ainsi que la fascination qu’elle a pour la graphie des songes et l’étrangeté de la vision, ses photographies sont souvent réalisées en pose longue, et en noir et blanc, créant des images à la lisière du rêve et du souvenir enfoui, tendant à mettre en lumière notre mystérieuse présence au monde et à capturer l’invisible.