Du 20 novembre 2024 au 30 mars 2025, la Maison de Balzac aborde dans sa nouvelle
exposition le thème du mariage et de ses désillusions au XIXe siècle à travers
l'œuvre de l'écrivain et de dessinate
Qui était Charles Michels, l'homme qui a donné son nom à la station de la ligne 10 dans le 15e ?
31december 2023
-31december 2026
Place Charles Michels
Place Charles Michels, Place Charles Michels, Paris, 75015, France
Description
Implantée sous la place Charles-Michels et l'avenue Emile Zola, dans le 15e arrondissement, la station de métro éponyme est particulièrement connue de celles et ceux qui ont l'habitude d'emprunter la ligne 10 en direction de Boulogne-Billancourt, son terminus ou encore, de la gare d'Austerlitz (son autre terminus).
Mise en service depuis le 13 juillet 1913, la station est d’abord desservie par la ligne 8, jusqu’en 1937, lorsque la ligne 10 y passe enfin, suite au remaniement des lignes 8, 10 et de l’ancienne ligne 14 (d’après Wikipédia). À l’origine, la station porte le nom de Beaugrenelle, dû à sa situation sous l’ancienne place Beaugrenelle (qui donnera, plus tard, son nom à l’actuel centre commercial situé au même endroit) puis, en 1945, la station change de nom au profit de Charles Michels, en même temps que la place Beaugrenelle, qui est elle aussi renommée le 14 juillet 1945.
Justement, nous sommes nombreux à connaître son nom, mais peu à savoir qui était réellement Charles Michels (1903-1941). Né à Paris le 6 mars 1903, Charles Michels est un syndicaliste et militant communiste, qui fut élu député du 15e arrondissement de Paris, de mai 1936 à juin 1940. Alors que le Parti Communiste Français (PCF) a été dissout en septembre 1939, Charles Michels poursuit son engagement au sein de la Confédération générale du travail unitaire (CGTU).
En octobre 1940, il est arrêté puis interné à Aincourt (95), Fontevrault et Clairvaux. Finalement, en mai 1941, il arrive au camp de Choisel, à Châteaubriant : c’est ici que le 22 octobre 1941, il sera fusillé et comptera parmi l’un des 48 fusillés à Châteaubriant, en représailles à l’attentat commis contre Karl Hotz, chef de la Kommandantur de Nantes. Parmi les autres fusillés, on trouve également Guy Môquet, plus jeune victime de cette fusillade et en hommage duquel une station de métro de la ligne 13 sera également nommée à titre posthume.
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