Marie Nimier, romancière, a recueilli en Tunisie, des confidences d’hommes et de
femmes. Elle en a composé un objet littéraire drôle et mélancolique. À ses
côtés, Naidra Ayadi, coméd
Les Franciscaines à livre ouvert – Rencontre : Dominique Barberis, "Une façon d'aimer"
Description
Entre la France et le Cameroun des années 50, une femme discrète voit sa vie traversée d'un bref coup de folie, d'une romance secrète.
À partir d’une photo d’époque, la narratrice retrace l’histoire de sa tante, beauté discrète et mélancolique des années 50. Née dans une famille modeste de maraîchers nantais, Madeleine a suivi son mari parti travailler au Cameroun. Elle se trouve transplantée dans un monde aux antipodes du sien, violent et magnifique. À Douala, lors d’un bal à la Délégation, elle s’éprend d’Yves Prigent, mi-administrateur, mi-aventurier. Chaque fois qu’il est de passage, ils déambulent ensemble le long du port, ou allée des Cocotiers. Mais la décolonisation est en marche et annonce la fin de partie : bientôt, le milieu des petits blancs de Douala devra plier bagage… Tendu entre la province d’après-guerre et une Afrique semi rêvée, “Une façon d’aimer” parle de la pesanteur des mariages de raison et de la grâce de certaines rencontres. Par petites touches d’une infinie délicatesse, un souvenir, une mélodie de Guy Béart, des vers d’André Hardellet, c’est toute l’épaisseur d’une vie de femme qui se dévoile.
À partir d’une photo d’époque, la narratrice retrace l’histoire de sa tante, beauté discrète et mélancolique des années 50. Née dans une famille modeste de maraîchers nantais, Madeleine a suivi son mari parti travailler au Cameroun. Elle se trouve transplantée dans un monde aux antipodes du sien, violent et magnifique. À Douala, lors d’un bal à la Délégation, elle s’éprend d’Yves Prigent, mi-administrateur, mi-aventurier. Chaque fois qu’il est de passage, ils déambulent ensemble le long du port, ou allée des Cocotiers. Mais la décolonisation est en marche et annonce la fin de partie : bientôt, le milieu des petits blancs de Douala devra plier bagage… Tendu entre la province d’après-guerre et une Afrique semi rêvée, “Une façon d’aimer” parle de la pesanteur des mariages de raison et de la grâce de certaines rencontres. Par petites touches d’une infinie délicatesse, un souvenir, une mélodie de Guy Béart, des vers d’André Hardellet, c’est toute l’épaisseur d’une vie de femme qui se dévoile.
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