Entre messe contemporaine et expérience transcendante, se déroule alors une drôle de cérémonie.
Les rites et les croyances, le passé et le futur, les fantômes, l’éternité et même l’immortalité sont autant de sujets abordés ici avec tendresse, désinvolture et humour. Gilles Deleuze, Victor Hugo et Thomas Edison sont même convoqués dans un appel aux esprits hilarant et salutaire (car quand on appelle les esprits, on ne sait pas toujours sur qui on tombe). La musique, présente à chaque instant, tisse un fil ténu, mais bien solide entre vivants et morts qui bricolent, à partir de leurs héritages, une histoire chorale pour parvenir à mieux vivre ensemble.
Un spectacle à l’esthétique fantaisiste pour éprouver joyeusement nos représentations du deuil, autant que notre lien à la vie. Alors, en attendant la mort, rions !