L'IA et l'art s'entremêlent au Grand Palais Immersif à Paris avec Artificial
Dreams, une exposition-performance mettant à l'honneur des oeuvres assistées par
l'intelligence artificielle qui nous attend du 16 mai au 8 juin 2024.
L'Intelligence Artificielle dans le monde l'art, c'est ce qui nous attend à
Paris, au Grand Palais Immersif, avec une exposition-performance. Artificial
Dream nous entraine au coeur de l'art numérique avec des oeuvres dont la
réalisation a été assistée par l'IA. Le rendez-vous nous est donné tous les
jeudis, vendredis et samedis soirs, du 16 mai au 8 juin 2024, pour aller à la
découverte des créations de 12 artistes, studios et collectifs internationaux.
À l'heure où les outils IA se multiplient, cette révolution technologique est
redoutée par les uns, adulée par d'autres. Tour à tour source de craintes et
d'opportunités, l'Intelligence Artificielle s'étend et montre l'impact qu'elle
peut avoir sur différents aspects de la société, qu'il s'agisse des réseaux
sociaux, du domaine médical, de l'information ou encore de l'éducation. Et quid
du monde des arts ? L'IA menace-t-elle la création ou peut-elle permettre d'en
repousser les limites ?L'exposition Artificial Dream devrait ainsi nous faire la
démonstration de ce que peut permettre l'intelligence artificielle lorsqu'elle
est au service de l'imaginaire. Au casting de ce rendez-vous onirique on
retrouve les artistes, collectifs et studios Markos Kay, Andy Thomas, Tryphème
& Ulysse Lefort, Ryoichi Kurokawa, IMMERSIVE ARTS SPACE/ZHdK, Mots, Daito
Manabe, MSHR, Sabrina Ratté, Justine Emard, Visual System, Emi Kusano, Iconem
et Niceaunties.
Cette exposition qui se déroule en nocturne promet une " projection immersive
spectaculaire" qui nous attend du côté de la grande salle, ainsi qu'un parcours
d'installations qui nous attend dans les étages. Plusieurs événements lives,
performances, conférences et table-rondes sont également prévues lors de ces
soirées au coeur de rêves artificiels.
Solid’Art, le salon solidaire d’art contemporain du Secours populaire
20april 2023
-23april 2023
carreau du Temple
carreau du Temple, 4 rue Eugène Spuller, Paris, 75003, France
Description
Déjà organisé à Lille, Montpellier et Marseille, Solid’Art revient pour la 2ème édition à Paris au Carreau du Temple.
Solid’Art c'est le salon solidaire d’art contemporain du Secours populaire. Ce salon revient pour la 2ème édition à Paris les 20, 21, 22 et 23 avril au Carreau du Temple.
Peintres, photographes, sculpteurs, street-artistes, dessinateurs, sérigraphes, … près de 110 artistes seront présents durant les 4 jours du salon. Il y en aura pour tous les goûts et tous les budgets.
Une œuvre achetée, c’est un enfant qui part en vacances !
Venez rencontrer les artistes et soutenir le Secours populaire … plus nous serons nombreux, plus forte sera la solidarité !
Crédit photos : Nicolas Simon.
Musée
Art
Foire
Contemporain
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Événements suggérés
Le Goethe-Institut de Paris vous invite à découvrir sa nouvelle exposition
gratuite, intitulée The Next Renaissance – Le Goût de l'Invisible, du 13 mai au
27 août 2024. Explorez comment l'art, la technologie et la science se
rencontrent pour transformer notre perception du monde. Une exposition qui
promet une immersion dans les œuvres avant-gardistes, redéfinissant les
frontières entre les disciplines artistiques et scientifiques. Vernissage le 13
mai à 19h.
Quand l'art et les nouvelles technologies se rencontrent... Le Goethe-Institut
de Paris se transforme en un espace de réflexion et d'innovation artistique avec
l'exposition gratuite The Next Renaissance – Le Goût de l'Invisible, à découvrir
du 13 mai au 27 août 2024. Une manifestation qui invite les curieux et les
passionnés d'art à plonger dans une ère nouvelle où art, technologie et science
fusionnent pour révéler ce qui demeure habituellement invisible. Conçue par le
ZKM Karlsruhe en Allemagne, cette exposition est non seulement un hommage à
Peter Weibel et à son projet "Renaissance 3.0", mais elle pose également les
jalons d'un futur artistique révolutionnaire.
L'exposition puise dans les œuvres d'art initialement présentées à Karlsruhe et
y ajoute une sélection spécialement adaptée au contexte parisien. Les visiteurs
peuvent découvrir des pièces telles que les "Architectures Imaginaires" d’Otto
Beckman, qui interrogent l'évolution de l'art à travers le prisme des
technologies avancées. Des œuvres comme "93% Human" de Helen Pynor offrent une
méditation profonde sur le vivant, tandis que "METABOLICA Camp" de Thomas
Feuerstein entrelace directement la science et l'histoire de l'art avec des
éléments de science-fiction. Ces œuvres illustrent parfaitement l'idée de
transcender les conventions artistiques pour explorer de nouvelles forces
créatives et sensibilités.
Au-delà de son aspect artistique, The Next Renaissance est un carrefour
d'innovation culturelle et scientifique. Cette exposition illustre comment la
collaboration entre l'art et la science peut engendrer des changements profonds,
poussant notre société à repenser son avenir. En incarnant une "renaissance
3.0", elle s'inspire des bouleversements de la Renaissance italienne pour
stimuler une révolution dans notre compréhension et interaction avec le monde.
Le Goethe-Institut, en collaboration avec l’EIT Culture & Creativity et le MSC,
offre ainsi une plateforme unique pour les acteurs du changement qui aspirent à
redéfinir les frontières entre les disciplines culturelles et scientifiques.
Avec la participation d'artistes internationaux tels que Rafael Lozano-Hemmer,
Manfred P. Kage et Joel Ong, The Next Renaissance – Le Goût de l'Invisible est
une expérience incontournable pour quiconque s'intéresse à la manière dont l'art
peut remodeler notre réalité. L'occasion également de voir comment l'art
médiatique scientifique peut ouvrir de nouvelles perspectives et influencer
notre société de façon durable.
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Artiste contemporain d’origine néerlandaise, Levi van Veluw vous propose de
venir découvrir son monde intérieur lors d’une exposition personnelle intitulée
« We do not remember ». C’est à découvrir gratuitement à la galerie Les Filles
du Calvaire à Paris du jeudi 2 mai au samedi 8 juin 2024.
Levi van Veluw, vous connaissez ? Artiste contemporain et pluridisciplinaire,
Levi van Veluw est à l’origine de plusieurs œuvres comprenant des photographies,
des vidéos, des sculptures, des installations ou encore des dessins. Né en 1985,
l’artiste néerlandais a déjà reçu plusieurs prix dont celui du photographe de
l'année aux IPA International Photo Awards aux États-Unis, ainsi que le prix du
public De Volkskrant Beeldende Kunst prijs au Stedelijk Museum Schiedam.
Ce printemps, la galerie Les Filles du Calvaire lui offre sa première exposition
personnelle à Paris. A découvrir dans le 3e arrondissement de la capitale du
jeudi 2 mai au samedi 8 juin 2024, cet événement artistique entend plonger le
visiteur dans le monde intérieur de Levi van Veluw, retranscrit à travers des
installations monumentales et insolites ainsi que des sculptures intimistes.
Avec cette exposition gratuite, intitulée "We do not remember", Levi van Veluw
entend surprendre les passants en transformant la vitrine de la galerie en une
œuvre d'art, réalisée à partir de 120 répliques de sa propre effigie.Un peu plus
loin dans la galerie Les Filles du Calvaire, au centre plus exactement, Levi van
Veluw a imaginé une installation monumentale prenant la forme d’un objet
cylindrique de 6 mètres de haut et traversant les deux étages de la galerie. Sur
les murs de cette pièce, des étagères dévoilent des centaines de têtes, du haut
jusqu'en bas.
Outre ces deux installations insolites, Levi van Veluw compte également exposer
des sculptures, des dessins ou encore des films autobiographiques, directement
inspirés de ses souvenirs d'enfance. À travers ses différentes œuvres, qui
remettent en question notre logique humaine, Levi Van Veluw interpelle et nous
invite à nous interroger notamment sur l’obsession du contrôle et la recherche
d’infini.
Rendez-vous du 2 mai au 8 juin 2024 à la Galerie Les Filles du Calvaire à Paris
pour découvrir ces œuvres et installations signées Levi van Veluw.
Découvrez "Identité Artificielle", le solo show de l'artiste SKIO à la galerie
Goldshteyn-Saatort, qui explore la fascinante intersection entre l'art et
l'intelligence artificielle du 16 mai au 16 juillet 2024. Plongez dans un monde
où tradition artistique et innovation technologique se rencontrent pour
redéfinir la création contemporaine. Vernissage le 16 mai dès 18h, inscription
au vernissage obligatoire.
Quand l'intelligence artificielle rencontre l'art... La galerie
Goldshteyn-Saatort vous propose de découvrir sa nouvelle exposition, autour des
œuvres de SKIO, intitulée Identité Artificielle, du 16 mai au 16 juillet 2024. À
travers cette exposition, SKIO questionne et explore les effets de l'IA sur
l'expression artistique, en offrant une perspective innovante sur le dialogue
entre nouvelles technologies et méthodes traditionnelles. Notez que le
vernissage se tient le 16 mai, de 18h à 22h, en présence de l'artiste.
Inscription au vernissage obligatoire (mail dans les infos pratiques).
SKIO, dont les racines artistiques plongent dans le néoclassicisme et le
Bauhaus, utilise ses influences pour créer un pont entre le passé artistique et
l'avenir numérique. Dans Identité Artificielle, ses œuvres manifestent un
équilibre impressionnant entre les lignes claires et fonctionnelles du Bauhaus
et la grandeur esthétique du néoclassicisme, tout en intégrant des éléments
d'intelligence artificielle. Cette combinaison donne naissance à des toiles qui
ne sont pas seulement des œuvres d'art, mais aussi des réflexions sur notre
relation avec la technologie dans le contexte de la création artistique.
L'approche de SKIO est résolument artisanale : chaque toile exposée à la galerie
Goldshteyn-Saatort est peinte à la main, ce qui accentue l'unicité et
l'authenticité de chaque pièce. Cette méthodologie artisanale enrichit ses
créations d'une dimension personnelle et introspective, invitant le spectateur à
une réflexion profonde sur l'évolution de l'art à l'ère numérique. Une
exposition qui se veut également être une plateforme pour débattre et méditer
sur les implications futures de l'intégration de l'intelligence artificielle
dans les disciplines créatives.
L'occasion de découvrir comment l'intelligence artificielle peut coexister avec
la créativité humaine pour former un nouveau domaine artistique. On passe y
faire un tour ?
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"Timeshot" : voilà le nom de la toute première exposition solo de Saype à Paris
! Le célèbre land artiste français, dont les œuvres monumentales et éphémères
sont connues dans le monde entier, expose son travail à travers des
photographies et dessins à admirer au sein de la galerie Danysz du 26 avril au
15 juin 2024.
Si vous êtes un amoureux de Land Art, alors vous connaissez forcément l’artiste
français Guillaume Legros, plus connu sous le pseudo de Saype. Depuis 2015, le
land artiste dévoile sur les réseaux sociaux ses fascinantes et monumentales
œuvres éphémères, disséminées aux quatre coins du globe (Paris, Buenos Aires,
Liverpool, Genève, Turin, Istanbul, New York, Nairobi, Tokyo, Montréal, La
Plagne...).
Voilà bientôt 10 ans que Saype réalise ainsi des œuvres en noir et blanc et
grandeur nature à même le sol, principalement sur l’herbe, mais aussi parfois
sur la terre, le sable ou encore la neige. Objectif ? « Impacter les mentalités
sans impacter la nature » et, ce, grâce à une peinture dite "éco-responsable",
conçue essentiellement à base de craie et de charbon. « Ça m’a pris 3 ans de
recherche et développement et après 5 ans d'études environnementales » avait
expliqué l’artiste contemporain à nos confrères de France Info en 2023. Aussi,
ses œuvres, aussi poétiques qu’engagées, ont la particularité de s’effacer avec
la nature (herbe qui repousse) et la météo (pluie, orages...).
Il faut dire que le land artiste est du genre prolifique. Depuis 2015, Saype a
réalisé plus d’une cinquantaine d’œuvres, dont 19 autour de son fameux projet «
Beyond Walls ». Ce projet, qui a débuté en 2019 à Paris, dévoile des mains
entrelacées, qui se tendent, se serrent et s’unissent. Une œuvre engagée qui
veut avant tout faire passer un message positif et d’entraide à travers le
monde.
Un travail fascinant que la galerie Danysz a décidé de mettre à l’honneur ce
printemps en organisant la toute première exposition solo de Saype dans la
capitale. Intitulée « Timeshot », cette installation est à ne pas manquer du 26
avril au 15 juin 2024. Annoncée sur les trois niveaux de la galerie, cette
exposition entend témoigner des travaux de Saype à travers des photographies et
dessins du land artiste. Et comme l’entrée est libre, vous auriez vraiment tort
de vous en priver !
Pour couronner le tout, la galerie Danysz annonce un vernissage en présence de
Saype, prévu le jeudi 25 avril de 18h à 21h.
La Gaité Lyrique vous invite à découvrir sa nouvelle exposition, Coalition, du
24 avril au 2 juin 2024. Au total, les oeuvres de cinquante artistes vous
attendent pour une immersion dans les liens entre création artistique et
engagement environnemental.
Quand l'art et l'écologie se rencontrent... La Gaîté Lyrique vous invite à
découvrir sa dernière exposition, intitulée Coalition, du 24 avril au 2 juin
2024. Célébrant le quinzième anniversaire de COAL, l'association de référence
pour l'art et l'écologie, l'exposition promet d'aiguiser nos sens et notre
conscience écologique. En rassemblant près de cinquante artistes issus de divers
horizons, cette grande exposition pluridisciplinaire vise à mettre en lumière la
richesse et la variété des démarches artistiques engagées pour l'environnement.
Dans le cadre de la Gaîté Lyrique, connue pour son engagement en faveur d'une
culture régénérative et collaborative, l'exposition incarne une vision partagée
par ses partenaires fondateurs tels qu'Arty Farty, ARTE, makesense, Singa, et
Actes Sud. Ce projet ambitieux s'ancre profondément dans l'idéal d'un lieu
culturel devant assumer non seulement une responsabilité artistique, mais
également sociale et économique. L'objectif ? Aller au-delà de la simple
réduction des impacts environnementaux pour véritablement générer un impact
positif, faisant de la Gaîté Lyrique un modèle de lieu culturel régénératif où
le travail en écosystème occupe une place centrale.
Coalition, sous le commissariat avisé de Lauranne Germond et Sara Dufour, se
distingue par son ampleur et sa diversité. Des artistes de renom aux talents
émergents, tels qu'Angelika Markul, Shaun Gladwell, Hypercomf, et bien d'autres,
s'unissent pour retracer une communauté d'imaginaires. Ces imaginaires se sont
constitués au fil des quinze éditions du Prix COAL, une initiative majeure de
l'association visant à promouvoir, accompagner, et diffuser les artistes qui,
partout dans le monde, témoignent, imaginent, et expérimentent autour de la
révolution écologique. Coalition ne se contente pas de présenter des œuvres ;
elle invite à une prise de conscience des liens qui nous unissent à notre
environnement, à travers une programmation enrichie et accessible gratuitement
au public.
Faire l'expérience de Coalition à la Gaîté Lyrique, c'est donc participer à un
moment unique où l'art et l'écologie se rencontrent pour inspirer, éduquer et
inciter à l'action. LE rendez-vous incontournable pour tous les passionnés
d'art, d'innovation et d'engagement écologique !
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Le musée de la Vie Romantique célèbre le bicentenaire de la mort de Théodore
Géricault, avec une exposition thématique présentée du 15 mai au 15 septembre
2024.
Le célèbre peintre Théodore Géricault est décédé en 1824, après une riche
carrière, et de nombreux chefs-d'œuvre toujours admirés de nos jours. Pour
commémorer ce bicentenaire particulier, le musée de la Vie Romantique dédie une
exposition à l'artiste français, et plus particulièrement à l'une de ses
passions...
Du 15 mai au 15 septembre 2024, venez découvrir Les chevaux de Géricault, une
exposition de peinture thématique, qui explore ce motif si fréquent dans les
œuvres de l'artiste. Une centaine de peintures, venues de collections publiques
et privées, sont réunies pour cette exposition inédite.
Les chevaux sont la passion immuable de Géricault : de ses premiers dessins à
ses plus grands tableaux, le peintre a toujours été fasciné par ces animaux,
leur anatomie, leurs émotions, leur vie... On recense une dizaine de tableaux et
plusieurs centaines de dessins de chevaux signés Géricault : l'artiste a admiré,
analysé, étudié chaque aspect de cet animal.
On peut ainsi découvrir des œuvres représentant des chevaux à l'armée, au champ
de courses, dans les écuries ou les champs, en parade ou au repos, de leur
naissance à leur mort... Chaque mouvement, chaque sentiment, réaction et émotion
sont représentés avec une grande finesse, un soin particulier. Pour Géricault,
le cheval un être très esthétique, un symbole de puissance.
Le musée de la Vie Romantique explore donc cette passion dévorante dans un
parcours divisé en cinq chapitres : Le cheval politique, L’écurie sanctuaire,
Rome : la course des chevaux libres, Londres : dandies et prolétaires et La mort
du cheval. Une manière originale de rendre hommage à ce peintre incontournable !
Découvrez la première grande rétrospective en France de Tamara Kostianovsky au
Musée de la Chasse et de la Nature à Paris du 23 avril au 22 septembre 2024.
Cette exposition immersive révèle les créations singulières de l'artiste, où se
mêlent mémoire, violence, et la symbiose entre l'humain et la nature à travers
des œuvres sculpturales uniques. Plongez dans un univers où l'upcycling
artistique prend vie, invitant à la réflexion sur notre rapport au monde et à
l'existence !
Avis aux amateurs d'art contemporain ! Le Musée de la Chasse et de la Nature
accueille une exposition unique en son genre, la première grande rétrospective
française de l'œuvre de Tamara Kostianovsky, du 23 avril au 22 septembre 2024.
Une exposition qui dévoile une perspective artistique fusionnant subtilité et
force, évoquant des thèmes tels que la mémoire, la violence, et la connexion
intime entre le corps humain et la nature. Née à Jérusalem en 1974, ayant grandi
en Argentine et établie aux États-Unis, Tamara Kostianovsky, diplômée de
l'Université de Boston et de l'Université de Floride, amène un regard
cosmopolite sur l'art contemporain.
Au sein de cette exposition, près de trente œuvres sélectionnées jalonnent un
parcours immersif au sein du musée. Chaque pièce incarne la signature unique de
l'artiste : l'utilisation innovante de textiles et de vêtements usagés pour
créer des sculptures et des installations qui interrogent la fragilité de
l'existence. L'exposition se révèle être un trompe-l'œil de beauté saisissante,
oscillant entre fascination et répulsion, et invite à une réflexion sur la
relation entre la chair et notre environnement.
L'exposition débute avec une forêt de souches d'arbres, métamorphosées à partir
de vêtements recyclés, dans la salle d’exposition. Cette installation,
spécialement conçue pour l'occasion, représente une œuvre monumentale inédite de
Tamara Kostianovsky. Dans le salon de compagnie, un contraste saisissant s'opère
entre les toiles classiques de Chardin et de Desportes et les oiseaux colorés en
tissu perchés sur les murs de damas de velours prune. En avançant, le visiteur
est confronté à des carcasses de textiles imposantes dans l'antichambre,
symbolisant un mélange de beauté et de violence. Ces œuvres représentent une
métamorphose de la carcasse en un habitat pour la vie, illustrant ainsi l'idée
d'une transformation de la mort en un environnement utopique où la vie
s'épanouit.
La salle des oiseaux propose des panneaux décoratifs enrichis d'oiseaux
exotiques, traitant implicitement de la colonisation et de l'imaginaire
colonial. Inspirées des papiers peints français du siècle des Lumières, ces
œuvres offrent une végétation presque féerique, saturée de couleurs vives.
Enfin, la salle de la forêt présente des triptyques qui permettent aux visiteurs
de s'immerger dans la minutie et la poésie du travail de Tamara Kostianovsky.
En explorant des thèmes universels à travers une utilisation innovante de
matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky offre une expérience artistique
inoubliable. Le Musée de la Chasse et de la Nature, toujours fidèle à la vision
de ses fondateurs, François et Jacqueline Sommer, continue ainsi de promouvoir
un dialogue créatif entre l'Homme et le Vivant, enrichissant le paysage de l'art
contemporain avec des perspectives uniques et provocatrices !
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Les artistes du monde arabe imaginent les mondes de demain, dans une exposition
entre science-fiction et rêve. Découvrez Arabofuturs à l'Institut du Monde Arabe
du 23 avril au 27 octobre 2024.
Le film Retour vers le futur imaginait que l'année 2015 serait peuplée de
voitures volantes, de skateboards qui lévitent, de vêtements qui s'ajustent
automatiquement au corps... La réalité ne fut pas tout à fait à la hauteur de
nos attentes, mais cela n'empêche pas les artistes de continuer de rêver sur ce
que pourrait être notre futur.
Alors, quelles merveilles nous attendent ces prochaines années ? Quels mondes se
construisent dans les esprits des peintres, des photographes, des vidéastes, des
plasticiens, des performeurs ? L'Institut du Monde Arabe a invité, du 23 avril
au 27 octobre 2024, 17 artistes contemporains issus du monde arabe ou de sa
diaspora, pour explorer les nombreuses possibilités de ce futur inconnu.
L'exposition Arabofuturs met à l'honneur de jeunes créateurs tournés vers
l'avenir. Projets de science-fiction ou prédictions basées sur le présent, ces
artistes inventent et créent des futurs possibles, autour de thèmes variés.
Modernités, écologie, mondialisation et migration de populations, identités
plurielles... Les grands sujets de discussion d'aujourd'hui pourraient définir
les mondes de demain.
En questionnant l'avenir, ces artistes remettent aussi en cause les sociétés
actuelles, leurs abus, leurs injustices, leur pérennité. Ces œuvres prophétiques
se transforment en miroir, où chacun est libre de voir ses qualités et ses
défauts, et, peut-être, de se redéfinir.
Dystopie ou avenir radieux, histoires probables ou rêves loufoques, venez
découvrir ces Arabofuturs, exposés à l'IMA.
Le Petit Palais met ses collections permanentes à l'honneur, et relie sport et
art avec une exposition inédite : découvrez gratuitement "Le corps en mouvement"
du 15 mai au 17 novembre 2024.
Le Petit Palais se met à l'heure des Jeux olympiques et paralympiques de Paris
2024 ! Le musée des Beaux-Arts présente sa nouvelle exposition, Le corps en
mouvement, du 15 mai au 17 novembre 2024. Ce parcours inédit mêle sport et art,
grâce à la participation de plusieurs "art-thlètes", qui nous parlent de leur
sport à travers les collections du Petit Palais.
Cette exposition est donc constituée de 50 œuvres : peintures, sculptures,
objets anciens, dessins et estampes évoquent les liens entre l'art, le sport, et
les mouvements du corps. Des interviews d'athlètes complètent cette sélection.
Le parcours évoque les couleurs de l'olympisme, et est divisé en sept chapitres.
On commence en Grèce antique, aux premiers Jeux, avec des œuvres qui illustrent
les sports de l'époque : lancer de javelot, de disque, course... Ensuite, c'est
le corps qui est étudié, le corps du héros, la musculature du sportif, les
subtilités de l'anatomie humaine qui se dévoilent dans des peintures, des
dessins et des croquis d'artistes, qui ont analysé ce corps dans ses moindres
détails.
L'exposition accorde une place particulière la danse, et aux nombreuses œuvres
que cette activité a inspiré aux artistes. Peintres et sculpteurs ont tenté
d'immortaliser ces mouvements plein de grâce, cette étincelle de beauté qui
prend vie sur les parquets de danse, et sur les toiles des créateurs. Figer le
mouvement sans l'éteindre, c'est toute la difficulté du défi que les sculpteurs
ont souhaité relever dans la suite du parcours. Un défi hautement compliqué,
mais pas impossible, comme le montrent les œuvres exposées.
Le Petit Palais évoque aussi l'aspect social du sport, avec l'émancipation des
femmes et le contrôle de leurs corps par le sport et la compétition. Les enfants
aussi sont de la partie : sur les œuvres des artistes, on les voit s'amuser et
se dépenser avec les jeux et sports de leur temps.
On termine cette aventure chronologique avec les Jeux modernes, les sports qui
se démocratisent au XXe siècle, et les pratiques d'aujourd'hui. Une longue
épopée qui nous entraîne à la rencontre de plusieurs athlètes olympiques et
paralympiques, qui expliquent en vidéo l'importance de leur sport, et la place
du corps dans cette discipline.
Tout au long du parcours, on peut admirer les créations de grands artistes, tels
que Rembrandt, Dürer, Léon Comerre, Youriévitch... Des artistes d'époques, de
style, de pays différents, réunis dans cette exposition inédite à découvrir au
Petit Palais.