Conférence donnée par Claude Soirot.
Pour servir à des réunions publiques, un édifice fonctionnel exige trois
conditions : l'espace pour les mouvements, la visibilité de ce qu'on vient y
voir et une bonne acoustique. On admet donc facilement une influence de la
liturgie sur les édifices cultuels dont la destination commande toute
l'architecture, le bâtiment manifestant le «mystère» du culte et le sacré
(l'église est un lieu de théophanie où Dieu et l'homme communiquent).
L'architecture cultuelle s'est donc adaptée, au cours des siècles, à la liturgie
et à ses évolutions sans que jamais une disposition ne soit apparue comme
canonique. Elle porte en elle-même les conceptions spirituelles du pays et de
l'époque qui l'ont vu naître. C'est ce que nous transmet l'étude des différents
types d'architecture qui se sont succèdés.
A une époque où la pratique religieuse se raréfie et/ou le voyageur au long
cours découvre des édifices cultuels de religions variées, le conférencier
propose de répondre à la question de la création des formes architecturales
déterminées par les pratiques liturgiques, dans notre proche environnement.
