L'Institut de France, le lieu de culture par excellence au bout du Pont des Arts

Description

Découvrez l'Institut de France, situé au 23 Quai de Conti dans le 6e arrondissement de Paris. Fondé en 1795, ce centre culturel abrite cinq académies prestigieuses et la Bibliothèque Mazarine, offrant une plongée fascinante dans l'histoire et la culture françaises. Un lieu incontournable pour tous les passionnés d'art, de lettres et de sciences !

Qui ne connait pas l'Institut de France... Cet institution emblématique, située au 23 Quai de Conti dans le 6e arrondissement de Paris, et surtout connu pour abriter l'Académie Française, a été fondée en 1795 et regroupe cinq académies prestigieuses : l'Académie française (comme évoqué), l'Académie des inscriptions et belles-lettres, l'Académie des sciences, l'Académie des Beaux-Arts et l'Académie des sciences morales et politiques. Le bâtiment abrite également la Bibliothèque Mazarine, la plus ancienne bibliothèque publique de France. Attirant chaque année de nombreux visiteurs, l'Institut de France est un incontournable pour quiconque s'intéresse à l'histoire et à la culture française.

L'histoire de l'Institut de France remonte à la fondation du Collège des Quatre-Nations par le cardinal Mazarin en 1661. En 1795, sous la Révolution française, le Collège devient l'Institut de France, réunissant les académies qui avaient été dissoutes en 1793. Depuis sa création, l'Institut a joué un rôle crucial dans la promotion des lettres, des sciences et des arts en France. Il continue de décerner des prix et des bourses pour encourager les découvertes scientifiques et les œuvres artistiques, renforçant ainsi son statut de mécène de la culture française.

Ouvert tous les samedis de 10h à 18h pour La Coupole. Le Palais est accessible lors des Journées européennes du patrimoine et sur réservation certains dimanches. Il abrite également L'Académie des Beaux-Arts qui ouvre ses portes lors d'expositions (entrée différente). La Bibliothèque Mazarine accueille lecteurs et visiteurs du lundi au samedi de 10h à 18h.

L'Institut incarne une institution centrale dans la vie intellectuelle et culturelle française. En visitant ce lieu, on découvre non seulement un édifice historique, mais aussi une richesse inestimable de connaissances et d'arts. Que ce soit pour explorer la Bibliothèque Mazarine ou simplement admirer l'architecture du Collège des Quatre-Nations, une visite à l'Institut offre une plongée fascinante dans l'histoire et la culture de Paris.

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Décidément, la capitale est vraiment remplie de petites curiosités, notamment dans les jardin du Palais-Royal où trône un petit canon. Entre 1786 et 1911, il servait non pas d'arme mais d'horloge ! Découvrez comment. Habituellement, les canons servent à se défendre, n'est-ce pas ? Eh bien celui installé au coeur du jardin du Palais-Royal était plutôt utilisé dans le passé comme une horloge ! Au 18e siècle, le méridien de Paris servait de référence mondiale et indiquait une heure sur laquelle on pouvait se baser conjointement, avant que les Français ne passent à l'heure de Greenwich en 1911. Ainsi, un petit canon dans ce superbe jardin parisien était utilisé par les passants pour régler leurs montres et horloges, dès 1786 ! Conçu par le Sieur Rousseau, horloger voisin au 95 de la galerie de Beaujolais, ce canon en bronze tonnait tous les jours, à midi tout pile, les jours de beau temps ! Grâce à une loupe qui provoquait une mise à feu de la mèche dès que le soleil passait pile au bon endroit, tout un chacun pouvait savoir quelle heure il était exactement sur près d'un kilomètre ! A l'époque, on se référait aux cadrans solaires ou méridiennes pour connaitre l'horaire. Depuis un vol en 1998, la loupe a disparu et le mécanisme doit être déclenché manuellement par un artificier ! Une petite horloge bien pratique, qui ne marche plus aujourd'hui que quelques jours par an, pour l'anniversaire de la Libération de Paris, le 25 août, lors des Journées du Patrimoine, le troisième week-end du mois de septembre et le 14 juillet, pour la Fête Nationale. Cette année, les dates du 4 octobre et du 4 décembre 2024 sont également indiquées, alors ne manquez pas de vous y rendre gratuitement à "midi pétante" (l'expression vient de là !), pour assister à ce rituel centenaire !
La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris dévoile ses coulisses exceptionnellement pour les Journées du Patrimoine 2024, les samedi 21 et dimanche 22 septembre prochains. Les Journées du Patrimoine sont toujours l'occasion de découvrir des endroits qui ne sont habituellement pas ouverts au grand public, et cette nouvelle édition ne fait pas exception à la règle ! Parmi d'autres, la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris vous accueille ainsi derrière des portes dérobées, les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024. Emerveillez-vous devant la salle de lecture du 16e siècle aux poutres peintes, et sa collection impressionnante de livres anciens (plus de mille !). Découvrez également l'extension, inaugurée lors de l'installation de la bibliothèque en ce lieu. L'occasion enfin de comprendre l'histoire du bâtiment et de ses propriétaires successifs, mais aussi d'autres pièces et objets remarquables, habituellement non-accessibles au public. Pour la petite histoire, en 1763, la Ville de Paris décide d'ouvrir une bibliothèque publique dans l'Hôtel d'Angoulême-Lamoignon. Mais celle-ci est successivement déplacée dans divers édifices de Paris avant de se retrouver dans l'Hôtel de Ville de Paris. Après un incendie qui détruit l'intégralité de ses collections, la bibliothèque est finalement installée à l'Hôtel Carnavalet, avant d'être une nouvelle fois déplacée en 1968, entre les murs de l'Hôtel d'Angoulême-Lamoignon dans lequel elle se trouve encore de nos jours. Envie de découvrir ce lieu fabuleux et historique ? Ne ratez pas le coche !
À l'occasion de la 41e édition des Journées du Patrimoine, l'école Mines Paris - PSL invite les curieux à découvrir son établissement, situé au sein de l'Hôtel de Vendôme, ainsi que son Musée de Minéralogie les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024. Pour les Journées du Patrimoine, les amateurs de science se donnent rendez-vous à l'école des Mines Paris - PSL, dans le 6e arrondissement, pour découvrir l'établissement, ainsi que son Musée de Minéralogie, les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024. Située au cœur de l'Hôtel de Vendôme, à deux pas des Jardins du Luxembourg, l'école d'ingénieurs, l'une des meilleures de France, vous attend pour vous dévoiler ses secrets. Installée depuis plus de 200 ans au cœur du quartier latin, l'école offre également à ses étudiants et enseignants-chercheurs un cadre d'étude et de travail idyllique ! L'escalier d'honneur, menant au Musée de Minéralogie, au décor minéral, accueille les tableaux de Claude Hugard de la Tour réalisés en 1855, représentant le "spectacle de la nature" ; ainsi que les fresques d'Alexandre Denis Abel de Pujol, allégories sur les savoirs, les sciences et l'industrie. Sous la forme d'une jeune femme ailée drapée à l'antique, la Science couronne notamment l’assemblée des savants "qui se sont distingués dans la géologie et la minéralogie". Une belle occasion de découvrir ce bel endroit et de tout savoir sur la minéralogie. Et sinon, on en profite pour découvrir la Bibliothèque de l'École des Mines, l'Hôtel de Vendôme et la bibliothèque de l'École des Mines. On y va, les amis ?
Amateur d'Histoire et amoureux de la ville de Paris, c'est le festival qu'il vous faut ! Entre parade historique, dîner-spectacle de la Libération, bal olympique et village ambiance voyage dans le passé, passez du Moyen-Âge à la Libération, en passant par le Belle Époque ! Comme l'an passé, l’association Paris-Geneviève invite les passionnés d'Histoire à profiter de son festival "Paris vaut bien une fête", les 7 et 8 septembre 2024, entre le 5e et le 6e arrondissement de Paris. Le temps d'un week-end, le Jardin des Grands Explorateurs voyage dans le passé, entre costumes d'époque, dîner-spectacle de la Libération, bal olympique et parade historique, pour célébrer le centenaire des Jeux Olympiques et les 80 ans de la Libération. Un véritable voyage à travers 1500 ans de vie parisienne, grâce un village multi-époques animé par des comédiens et des artisans, sculpteurs sur pierre, joailliers et tailleurs sur bois, pour des initiations et des démonstrations, mais aussi une parade en costume depuis le Panthéon et de nombreuses animations exceptionnelles pour se croire dans une autre dimension. Tout est gratuit, sauf le dîner et le bal, où vous pourrez festoyer en famille ou entre amis en tenue d’époque pour toujours plus d'immersion. N'oubliez pas de réserver vos billets gratuits, pour être sûrs de profiter de la parade avec ses fanfares, véhicules historiques, danseurs, et figures historiques parisiennes, ou bien de spectacles, d'un grand jeu de piste et de pièces de théâtre. L'occasion de redécouvrir le vaste patrimoine parisien, à travers la danse, la musique, la gastronomie, la littérature et l'artisanat. Samedi 7 septembre Dimanche 8 septembre
Aviateur solitaire en soif d'ailleurs et d'aventure, mais également écrivain sensible et humaniste, Antoine de Saint-Exupéry fera l'objet d'une conférence-investigation au sein de l'Université Inter-Âges en Sorbonne, le mardi 17 septembre prochain. Peut-on encore, 80 ans après la mort de Saint-Exupéry, éclaircir le mystère de sa disparition ? L'avion a été retrouvé, la gourmette repêchée, sa mort expliquée. Affaire classée. Pourtant, à lire et à relire Le Petit Prince, une hypothèse se dessine : et si ce texte constituait une autobiographie tout à fait extraordinaire en littérature, qui se terminerait par la mort de l'écrivain ? Dans le cadre de l'Université Inter-Âges de la Faculté des Lettres, Nathalie Prince, professeure de littérature, mènera sa conférence « L'étrange cas de Saint-Exupéry et du Petit Prince » comme une investigation dans le mythique amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne. L'auteure de Saint-Exupéry. Du vent dans le cœur (Calype, 2024) tentera de découvrir de quelle manière le projet littéraire d'Antoine de Saint-Exupéry n'a aucun équivalent en littérature, ce qui peut en partie expliquer son succès. Le 31 juillet 1944, le père du Petit Prince est abattu en pleine mer dans son avion par un chasseur allemand et met un point final à son texte et à son existence. Il prend alors littéralement la place de son personnage. Une curieuse coïncidence quand on compare l'histoire du Petit Prince et la vie d'Antoine de Saint-Exupéry. Une disparition ? Plutôt une substitution d'après Nathalie Prince ! Après trois ans d'enquête et l'écriture de son ouvrage qui expose ses conclusions, la conférencière présentera sa méthode, mettra au jour des éléments nouveaux et reviendra sur la vie et la mort de Saint-Exupéry (1900-1944) pour que les images familières de la rose, du renard, du buveur, du businessman ou encore de la panne dans le désert, trouvent des résonnances inédites. L'Université Inter-Âges vous donne donc rendez-vous le mardi 17 septembre prochain, dès 18h00, dans l'amphithéâtre Richelieu pour cette présentation « L'étrange cas de Saint-Exupéry et du Petit Prince » à l'occasion des 80 ans de la disparition de l'écrivain-aviateur !
La Galerie AFP ouvre ses portes le 12 septembre au sein des bureaux de l'agence de presse, avec une toute première exposition de photographies autour de la Libération de Paris, jusqu'au 2 novembre 2024. La célèbre Agence France-Presse se diversifie et s'apprête à ouvrir une galerie dédiée à la photographie, dès le 12 septembre 2024, avec une exposition inaugurale consacrée à la Libération de Paris, à l'occasion du 80e anniversaire. Installée dans les bureaux de l'agence dans le 2e arrondissement, la galerie va présenter trois expositions gratuites par an, pour offrir au grand public la possibilité d'avoir accès à son exceptionnel fonds d'archives, dont certaines oeuvres seront proposées à la vente.
C'est un anniversaire très spécial que l'on célèbre au Centre Pompidou, du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025 : une grande exposition rend hommage au surréalisme. Allumer 100 bougies sur un gâteau, ça peut être très long. C'est pour cela que le Centre Pompidou a préféré célébrer les 100 ans du surréalisme d'une autre manière. Le musée d'Art moderne organise une grande exposition autour de ce mouvement du milieu du XXe siècle, à découvrir du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025. L'exposition Le surréalisme. L'exposition du centenaire (1924-1969) rassemble de nombreuses œuvres réalisées par les plus grands artistes représentatifs de ce mouvement. Salvador Dali, René Magritte, Dorothea Tanning, Tatsuo Ikeda, Giorgio de Chirico, Leonora Carrington, Max Ernst, Helen Lundeberg, Joan Miro et bien d'autres se retrouvent dans ce parcours artistique conçu comme un labyrinthe, qui abrite en son cœur le Manifeste original d'André Breton, le texte fondateur du surréalisme. Ce document exceptionnel quitte les collections de la Bibliothèque nationale de France pour cette occasion inédite. Sculptures, peintures, photographies, dessins, films, poésie ou documents littéraires : l'exposition du Centre Pompidou réunit des œuvres surréalistes venues de toutes les disciplines artistiques, des créations célèbres et emblématiques de la période, comme des œuvres plus confidentielles. Les 14 chapitres qui rythment ce parcours évoquent l'évolution du mouvement dans les différents cercles artistiques, l'influence majeure de la littérature sur l'art pictural, les principes poétiques qui structurent l'imaginaire surréaliste, mais aussi l'héritage moderne laissé par le surréalisme dans l'art et les sociétés du XXIe siècle. Au centre de toutes ces conversations, on retrouve donc le Manifeste d'André Breton, un document primordial que l'on peut admirer et analyser à loisir, grâce aux dispositifs multimédias installés autour. Le Centre Pompidou nous permet ainsi de mieux comprendre l'origine et le sens de ce Manifeste, et du mouvement artistique qu'il a fait naître. À la rentrée 2024, venez fêter les 100 ans du surréalisme au Centre Pompidou !
Pour la 41e édition des Journées du Patrimoine, la ville d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis vous prépare un beau programme. Découvrez le patrimoine proche de chez vous le samedi 21 et dimanche 22 septembre pour l'occasion ! Chaque année, au mois de septembre, les Journées du Patrimoine sont presque un rituel, une tradition pour les Français : et pour cause, c'est l'occasion de découvrir pour la toute première fois des lieux qui n'ouvrent que ce week-end de l'année. Entre les églises, cathédrales, monuments, musées, lieux historiques, ministères... Nombreux sont les lieux culturels (ou non) à ouvrir pour l'occasion et à proposer au public venu tout spécialement des visites guidées, animations ou visites libres. Si Paris est la plus connue pour ses Journées du Patrimoine, le reste de l'Île-de-France n'est pas en reste, avec de très belles propositions et un patrimoine moins connu, mais tout aussi exceptionnel. Dans le département de la Seine-Saint-Denis, la ville d'Aubervilliers n'est peut-être pas la première à laquelle on penserait pour y faire des visites lors des journées du patrimoine et pourtant, c'est à s'y méprendre, puisque la ville possède de nombreux trésors et monuments anciens à (re)découvrir lors de ces Journées Européennes du Patrimoine 2023. Allez, on vous dévoile le programme détaillé des visites et animations prévues pour ces 40e Journées Européennes du Patrimoine, le week-end du 21 et 22 septembre 2024 ! Les Journées du Patrimoine 2024 à l'institut national du patrimoine à Aubervilliers Les Journées du Patrimoine 2024 à la villa Mais d'Ici à Aubervilliers Les Journées du Patrimoine 2024 au Hangar des souffleurs, commandos poétiques à Aubervilliers Les Journées du Patrimoine 2024 au Poush à Aubervilliers À la staton vélib, proche du métro Fort d'Aubervilliers Vive les JEP dans le 93 !
Les Journées du Patrimoine se déroulent ce week-end des 21 et 22 septembre 2024 à Paris et en Île-de-France. C'est l'occasion de découvrir les secrets du monument le plus emblématique de la capitale : la Tour Eiffel. On vous dévoile le programme ! À vos agendas, l'un des meilleurs plans de la rentrée fait son retour dans la capitale ! Les Journées du Patrimoine débarquent chaque année dans toute l'Europe pour nous profiter d'un programme riche en belles découvertes. Eh oui, le temps d'un week-end, les musées, monuments et châteaux vous ouvrent leurs portes souvent gratuitement en vous faisant profiter de visites et d'animations originales. Mais c'est aussi l'occasion de découvrir des lieux inédits qui ouvrent exceptionnellement leurs portes aux grand public. Pas question pour Paris et l'Île-de-France de manquer cet événement culturel incontournable ! Alors notez bien les dates : ce week-end des 21 et 22 septembre 2024, on part à la conquête des trésors de notre patrimoine. Et à Paris, il y a un monument particulièrement emblématique qui se prépare à vous dévoiler ses secrets : la Tour Eiffel ! Haute de plus de 300 mètres, elle domine la capitale depuis 1889. Construite à l'occasion de l'exposition universelle, elle s'est imposée aujourd'hui comme un symbole de la France partout à travers le monde. Alors, lorsque ce monument incontournable entre dans la danse des Journées du Patrimoine, il est difficile de passer à côté de cette opportunité ! Notez bien que cette visite gratuite n'est accessible que sur réservation, et que les places partent vite ! Les inscriptions ouvrent en septembre sur le site de la Tour Eiffel, ne les manquez pas.
En 2024, près de 200 rendez-vous seront proposés dans toute la France à travers des parcours, lectures, concerts, conférences, projections, performances ou spectacles de théâtre. Créées en septembre 2015 sous l’impulsion du Mouvement HF+, les Journées du Matrimoine font écho aux Journées du Patrimoine. Le Mouvement HF+ est, quant à lui, né en 2009, à l’initiative de femmes et d’hommes travaillant dans des métiers artistiques ou culturels. Il réunit aujourd’hui 11 collectifs en France dont la plupart organisent des Journées du Matrimoine. Le mouvement a pour but le repérage des inégalités entre les femmes et les hommes dans les arts et la culture, la mobilisation contre les discriminations observées et l’évolution vers la parité. Ainsi, depuis plus de 10 ans, le mouvement mène un travail de fond pour sensibiliser et alerter tous types de publics (professionnel·les, responsables institutionnel·les, élu·es, public, etc.) sur les disparités existant entre hommes et femmes dans les domaines artistiques et culturels. Une mise en lumière des créatrices du passé Mettant en abyme le passé avec le présent, des artistes contemporaines se réapproprient les œuvres mal connues de leurs aînées à travers de nombreuses performances artistiques. Accessibles à toustes, les Journées du Matrimoine éveillent les consciences et concourent à favoriser l’égalité entre femmes et hommes dans les arts et la culture et plus largement dans notre société. Le Matrimoine et le Patrimoine doivent constituer notre héritage culturel commun Pourquoi est-il important de parler de « Matrimoine » ? Bien que le terme Matrimoine ait existé depuis le Moyen-Âge pour décrire les biens hérités de la mère, il fut supplanté par la notion de patrimoine et son usage resta longtemps limité. À partir des années 2000, sous l'impulsion de la chercheuse et dramaturge Aurore Evain, le mot réapparaît dans un sens nouveau sous la plume d'autrices et d'auteurs souhaitant insister sur le rôle des femmes dans l’héritage culturel. Tout l’enjeu du Matrimoine est de revaloriser l’héritage des créatrices, de les rendre visibles en leur redonnant la place qu'elles n'auraient jamais dû perdre si l'histoire ne s'était écrite au masculin. Ces femmes ont été autrices, poétesses, musiciennes, compositrices, peintresses, sculptrices, cinéastes …souvent de leur vivant très reconnues, mais une fois mortes, oubliées, et pour certaines, volontairement effacées. Leurs œuvres n’ont pas été transmises aux générations suivantes voire récupérées par les hommes de leur entourage (mari, père ou frère). Pourtant ces femmes ont toujours créé et joué un rôle-clé dans l’histoire. Certaines ont défié les pressions sociales pour défendre la cause des femmes et faire avancer leur condition. Sortir ces femmes de l’oubli et les célébrer, c'est faire acte de militance féministe, démontrer qu'à toutes les époques, comme encore aujourd'hui, les femmes et en particulier les créatrices, n'ont pas la place qu'elles méritent dans notre histoire. Ainsi, les créatrices d'aujourd'hui n'ont plus l'impression d'être des « pionnières » mais des « héritières » fières de leurs « mères ». Les jeunes générations peuvent ainsi se projeter dans des carrières en ayant des modèles féminins et comprendre que les femmes artistes et intellectuelles ont toujours existé. 29 rendez-vous gratuits à Paris, aux Lilas, à Bobigny, Noisy-le-Sec, Romainville, Châtillon, , Pantin, au Chesnay-Rocquencourt … Pour cette nouvelle édition, HF Île-de-France a lancé un appel à projets ouvert à toutes les disciplines artistiques. De nombreuses personnes, associations, collectifs et compagnies ont proposé des événements et une vingtaine a été retenue, offrant ainsi une programmation riche et diversifiée. Tout au long du week-end seront proposés des concerts, des expositions, du théâtre, des conférences, une déambulation historique, des projections dont une à la Cinémathèque française, avec le film Aloïse de Liliane de Kermadec avec Delphine Seyrig, Caroline Huppert et Isabelle Huppert. Fanny Raoul (1771-1833), la figure emblématique des Journées du Matrimoine 2024 Femme du peuple et de combat, autrice, poétesse, journaliste politique, philosophe et penseuse, Fanny Raoul a pris la plume dans une période périlleuse pour les droits des femmes, entre la décapitation d’Olympe de Gouges et l’avènement du Code Napoléon. En publiant son ouvrage Opinion d’une femme sur les femmes en 1801, elle a su porter haut et fort ses valeurs et convictions, non sans scandale. Elle y détricote avec finesse, malice et méticulosité les préjugés, stéréotypes et mensonges misogynes, revendique que l’infériorité des femmes, loin d’être naturelle, est au contraire construite et institutionnalisée par les hommes. Les revendications de Fanny Raoul sauront faire écho à celles des féministes d’aujourd’hui, tout comme la rhétorique de ses détracteurs à celles des mouvements conservateurs contemporains. Le Matrimoine, une invitation à découvrir une soixantaine de créatrices dans tous les domaines artistiques parmi lesquelles Else Lasker-Schüler (poétesse et dessinatrice), Alice Rahon (poétesse et peintresse), Geneviève Asse, Geneviève Claisse, Vera Da Silva, Natalia Gontcharova, Nina Kogan, Milvia Maglione, Aurélie Nemours, Louise Nevelson, Dorothea Sharp, Nadezhda Udaltsova (peintresses), Hildegarde de Bingen, Germaine Tailleferre, Sophie Gail, Barbara Strozzi, Francesca Caccini, Maddalena Casulana, Elise Bertrand, Rebecca Clarke, Clémence de Grandval, Irène Podlowski, Rita Strohl, Johanna Müller-Hermann, Mathilde Kralik, Elsa Barraine (compositrices), Alexandrine-Sophie de Bawr (autrice), Etel Adnan (autrice, poétesse). En 2024, le Mouvement HF+ interpelle les collectivités territoriales Le Matrimoine n’est pas encore suffisamment inscrit dans le langage, l’espace et l’opinion publique et quasiment inexistant dans la politique culturelle nationale et locale. Il est temps qu’il fasse pleinement et définitivement partie de la politique culturelle française et que les Journées Européennes du Patrimoine (JEP) deviennent les Journées Européennes du Matrimoine et du Patrimoine (JEMP).