Déconstruire, c’est ce qui m’attire pour triturer, recréer, et reconstruire.
Résister, avec ce que tout cela veut dire : aux dogmes, aux académismes, à tout enfermement, et inviter aux voyages…
M’embarquer sur un radeau à la recherche de l’invisible, et prendre le chemin vers ce qui pourrait être le bonheur, le mien bien sur…le vôtre peut être ? …mais la porte est toujours laissée ouverte à tout un chacun.
La solitude qui caractérise le travail du peintre, c’est une quête sinon d’absolu, du moins celle, ce long travail, de la créativité pour tenter de tutoyer les étoiles.
Sans école, sans courant d’expression, pour ne pas risquer de trahir mes émotions, je suis mon chemin sans savoir où il me conduit ! …avec seulement pour ambition écrire une page inédite, la mienne.
Je refuse, si c’est possible, par souci d’authenticité, de ne pas subir d’influence et de ne pas traduire ce qui ne viendrait pas de moi. Quelle gageure ! …
Variations colorées par le bout de mon pinceau, déposées par hasard souvent, par accident quelque fois, pour tenter de me rapprocher d’une forme de jouissance !…
Par amour de la vie, pour tenter de m’approcher de son extraordinaire complexité, sans la domestiquer.
Peindre seulement peindre, pour le plaisir, seulement ! …
Placer la liberté totale d’expression au centre de ma création et le plaisir de se laisser emporter avec pour seules limites les miennes !
D’une expression plus formelle, dans un travail solitaire indispensable pour progresser, afin d’extraire ce qui est enfoui en moi et que j’ignore au moment de construire ma toile.
Pas d’école, seul le plaisir du trait en harmonie avec la couleur, comme expression.
Voyager, prendre les chemins de traverses de l’école buissonnière, respirer dans un imaginaire détendu et apaisé.
Daniel SENTENAC
