Un nouvel engouement se manifeste depuis quelques années pour les pratiques de
nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une
alimentation saine, végétarienne, le recours aux thérapeutiques naturelles, à la
méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des
diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines
pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. La France est
aujourd’hui la première destination touristique au monde pour les naturistes :
son climat tempéré et la présence de trois mers ont facilité l’installation de
véritables communautés, qui – excepté en Suisse – ont peu de véritables
équivalents ailleurs en Europe, où le naturisme se pratique de manière plus
libre, hors de communautés constituées. Mais d’autres raisons, historiques,
culturelles, juridiques, expliquent la singularité et la longévité des
communautés installées en France. Il était normal pour le Mucem, musée de
société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs
lieux naturistes importants se sont développés, de chercher à explorer ce
phénomène de société singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les
naturismes, car ils sont pluriels.
Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret
du bonheur et de la santé ? Naturisme et nudisme, est-ce la même chose ?
Pourquoi et comment la France est-elle devenue ce « paradis naturiste » ?
L’exposition « Paradis naturistes » se propose de partir à la découverte des
tous premiers naturismes, allemands et suisses, puis français, de rentrer dans
l’histoire des communautés naturistes pionnières, qui s’implantèrent en France
et en Suisse dès les années 1920 mais aussi de découvrir comment se vit et se
pratique le naturisme aujourd’hui.
Dans une scénographie solaire conçue par l’agence lyonnaise Trafik, l’exposition
réunit 600 items : photographies, films, revues, objets quotidiens mais aussi
peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.
Ils sont issus des archives des communautés, de collections privées et publiques
françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée National d’Art Moderne
MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque Nationale de
France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de
l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole,
la cinémathèque de Paris, l’INA, les archives départementales des Yvelines, les
archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Heliopolis – Île du
Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et
Nathalie Vallois, la Bibliothèque Nationale Suisse à Bern, le Bündner
Kunstmuseum à Chur, la cinémathèque de Bern, la Fondazione Monte Verita à
Ascona.
Commissariat :
– Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps,
apparences, sexualités.
– Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des Sciences du
Sport et de la Santé de Paris, Université Paris Cité.
– David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia
à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, Université Paris Cité.
– Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles.
Commissaires associés :
– Julie Liger, directrice adjointe de la Villa Noailles.
– Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la Villa Noailles.
Scénographie : agence Trafik
Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
![Événement](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fculturius-prod-web-app-photo-cache-s3.s3.eu-west-1.amazonaws.com%2Fphoto_original_filter%2F665c2c74311e4598518892.jpeg&w=3840&q=75)
L'oeil Objectif, Photographies dans les collections
05juli
-03november
53 Rue Grignan, 13006 Marseille, France
Description
L'?il Objectif - Photographies dans les collections est une exposition captivante présentée au Musée Cantini à Marseille. Découvrez une sélection unique de photographies allant de la modernité des années 1930 aux années 2000. Plongez dans l'univers artistique de Doisneau, Brihat, Clergue, Sudre et bien d'autres. L'exposition offre un regard renouvelé sur la photographie, mettant en lumière la diversité des styles et des approches artistiques. Ne manquez pas cette occasion de vous immerger dans l'histoire visuelle captivante de ces oeuvres uniques.
Photographie
Information sur la date
Du vendredi 5 juillet 2024 au dimanche 3 novembre 2024
Billets
Info:
Prix : De 3.00 € à 6.00 €
1 Photo
Événements suggérés
Photographies des collections de la modernité des années 1930 aux années 2000.
Dans le cadre du renouvellement de son accrochage, le musée présente une
exposition-dossier de ses fonds photographiques ainsi que du musée d’art
contemporain [mac].
En février 1968, le musée Cantini présentait sa première exposition de
photographies L’(OEIL OBJECTIF), réunissant Doisneau, Brihat, Clergue et Sudre.
Dans ce même temps, Gautrand recevait le Grand prix de la Ville de Marseille
consacré à la photographie. Aux côtés de la Bibliothèque nationale et du musée
Réattu, l’institution endosse alors un rôle précurseur en créant une collection
constituée en échos aux évènements régionaux tels les Rencontres d’Arles ou le
festival d’Avignon.
À travers les fonds du musée Cantini, du [mac] et du Fonds communal d’art
contemporain (Fcac), L’(ŒIL) OBJECTIF dresse un panorama renouvelé des
collections ; des jeux d’optiques de la Nouvelle Vision à la pratique
documentaire de Valérie Jouve, en passant par les mises en scène de Man Ray,
l’exposition propose une approche élargie de la photographie et la diversité de
regards qui en émanent.
AUTOUR DE L’EXPOSITION
> Visite commentée
Durant toute la durée de l’exposition chaque samedi à 15h
[Tarifs adultes : entrée gratuite + 3 € (+1,50 € tarif réduit) / Tarifs enfants
de 12 à 18 ans : entrée gratuite + 1,50€ / Tarifs enfants de moins de 12 ans :
gratuit]
► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes
nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre
visite.
► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le
site des musées.
Publié par : Ville de Marseille
Grzegorz Przyborek est une des figures majeures de la photographie polonaise
contemporaine.
Depuis plus de 40 ans, il construit une œuvre singulière, entièrement fabriquée
dans son studio situé au 11e étage d’une barre d’immeuble d’un quartier de Lodz.
Son univers photographique est inspiré par des visions, des rêves parfois très
concrets ou plus intimes mais qui ne sont pas dénués d’une dimension politique
forte.
Le « rêve » se transforme d’abord en dessin d’une grande précision.
Ensuite, chaque partie de l’image nécessite une construction patiente de tous
les éléments qui la constituent. Enfin commence la mise en place méticuleuse de
son plateau de prise de vue.
Chaque image peut mettre des mois à se réaliser.
L’exposition, réalisée avec le soutien de l’Institut Polonais de Paris et du
musée de Bydgoszcz, propose un parcours dans son œuvre photographique depuis la
série Portraits réalisée à Arles en 1990 où il était étudiant invité, jusqu’aux
dernières compositions produites entre 2020 et 2022. Elle présente également une
quarantaine de dessins, des objets, des sculptures ainsi qu’un film réalisé en
partie à Arles en 2019.
Cette exposition fait partie de la programmation satellite des Rencontres
d’Arles dans le cadre du Grand Arles Express.
Vernissage : Vendredi 28 juin à partir de 19h00
Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
Le spectacle Sorcières / Kimpa Vita DeLaVallet Bidiefono a lieu dans le cadre du
Festival de Marseille 2024.
Le Festival de Marseille présente 'Sorcières / Kimpa Vita' de DeLaVallet
Bidiefono, une création inspirée par Kimpa Vita, figure iconique du continent
africain. Ce spectacle intense et rock, porté par une danseuse, une chanteuse et
un musicien, rend hommage au combat des femmes conquérantes. Plongez dans
l'histoire de Kimpa Vita, prophétesse engagée pour l'indépendance de son pays,
incarnée par la danseuse Florence Gnarigo. Sur un champ de bataille symbolique,
la danse organique et la musique envoûtante vous transportent dans un récit
poignant. Une expérience artistique à ne pas manquer à Marseille.
Le spectacle Le Corps de Jesus a lieu dans le cadre du Festival de Marseille
2024.
Le Corps de Jésus est une performance de danse et de vidéo créée par l'auteur et
performeur Hamza Lenoir. Ce voyage aux confins des Comores est un récit émouvant
mêlant histoires intimes et mythiques, rites et traditions d'une terre en
mutation, Mayotte. Accompagné du danseur Inssa Hassna et du musicien Nacho
Ortega, Hamza Lenoir explore les cultures et les traditions de l'île à travers
la danse, les chants et les paroles. Une méditation sur l'histoire politique,
économique et sociale de Mayotte. Une création portée par la Cie Kazyadance - Le
Royaume des Fleurs à Dzaoudzi.
The Belfast Ensemble
Compositeur, librettiste et metteur en scène multirécompensé, Conor Mitchell
signe avec le Belfast Ensemble une œuvre poétique où la présence des artistes,
l’architecture de l’espace, la création visuelle et les mots résonnent ensemble
pour évoquer le destin d’un jeune homme gay dans les années d’après-guerre en
Irlande du Nord.
Depuis que la principale compagnie d’artistes d’Irlande du Nord met le théâtre
en musique, une pluie de récompenses honore chacune de ses créations originales.
D’inventives combinaisons de mots et d’images, comme celle de The Doppler Effect
qui entraîne dans un mouvement continu musicien·nes, performeur·ses et danseur
aux corps-écrans évoluant dans un cube. Une voix off raconte l’histoire d’un
jeune homme né en 1998, l’année du cessez-le-feu entre l’Irlande du Nord et le
Royaume-Uni après trente ans de conflit.
Dans ses tentatives de tomber amoureux – d’un compagnon et de Belfast, une ville
à laquelle il est connecté mais qu’il ne reconnaît pas –, sa vie est écartelée
entre connexion et déconnexion avec l’Histoire et sa communauté. La pièce de
Conor Mitchell n’impose aucun point de vue ni morale ; elle suggère, laisse le
public « se promener » dans le récit visuellement fantastique et faire sa propre
expérience. C’est l’effet doppler : créer plusieurs angles de vue à partir d’une
histoire et d’un personnage, mathématicien de surcroît, croiser histoire
collective et individuelle, références à la pop culture… Car selon l’endroit où
l’on se trouve et où l’on porte son regard, on perçoit des choses différentes.
Pour le metteur en scène, tout est question de placement et d’appartenance, de
possibilité de réagir émotionnellement et intellectuellement, car son propos est
universel.
En partenariat avec le Festival TRANSFORM! et Outburst Arts.
The Doppler Effect est soutenu par le British Council dans le cadre du programme
Royaume-Uni/France Spotlight sur la Culture 2024 Imaginons Ensemble.
Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
Le spectacle Umuko Dorothée Munyaneza, Cie Kadidi a lieu dans le cadre du
Festival de Marseille 2024.
Le Festival de Marseille présente Umuko de Dorothée Munyaneza en collaboration
avec la Cie Kadidi. Plongez dans une création-célébration fondée sur l'amour, la
solidarité et la joie à travers la danse, la musique, la poésie, l'inanga et le
chant. Dorothée Munyaneza et cinq artistes rwandais vous emmènent dans un voyage
émotionnel autour de l'arbre sacré umuko, symbole de mémoire et de guérison. Une
performance unique mêlant tradition et modernité, à ne pas manquer à Marseille.
Le festival Avant le soir c’est en 2024 le retour d’une programmation ambitieuse
confiée à Didascalies&Co. Comme les années précédentes, ces formes artistiques
s’inscrivent dans des lieux ouverts, des jardins, des places et cette année, un
musée.
Programme pour le jardin des vestiges (MHM) en juillet et août :
* 3 juillet – concert : l’Echo des Sphères – Musica Ex Anima
Cette manière de chanter avait pour but de plonger l’auditeur dans les affects
les plus variés et les plus antagonistes possibles: l’amour, la colère, la
jalousie, la compassion, la folie, la peur, la douceur.
* 18 juillet – théâtre : La piqûre du Taon / Socrate is Back, Cie Hangar Palace
C’est quoi la philosophie ? À quoi ça sert de se poser des questions ? Comment
vivait Socrate ? Quelle était sa méthode ? Pourquoi dialoguait-il et avec qui ?
En quoi est-il si important aujourd’hui ? En quoi sommes nous tous un peu les
enfants de Socrate ?
* 23 juillet – concert : Kimata, musique trad Mer Egée & Balkans
Suspendue dans le temps, la bulle chorégraphique propose une immersion intimiste
où l’interprète se donne à voir telle une statue mouvante sur son socle de
terre. Elle créée un contrepoint au foisonnement de la ville. Le public est
invité à se déposer et à contempler le mouvement organique du vivant dans un
apaisement collectif.
* 30 juillet – danse : « De beaux draps », Kartoffeln
Monsieur et Madame plient un drap. Comme d’habitude. Mais comme d’habitude, les
gestes répétés du quotidien déraillent, le drap conjugal s’emballe, devient
incontrôlable.
Ce spectacle sans paroles évoque ce qui, au sein d’un couple, nous lie et nous
relie, nous tient et nous retient. Portés par l’accordéon, danse et théâtre
burlesque s’entremêlent. Un voyage exotique en terre familière, pour petits et
grands.
* 6 août – théâtre : « Modeste proposition en faveur d’un cannibalisme
raisonné », Cie L’Art de Vivre
Dans ce pamphlet brutal et mordant, Jonathan Swift dénonce la dégradation
sociale de son pays, l’Irlande. En s’appuyant sur les chiffres et statistiques
avancés au quotidien dans la presse et les médias, la version « moderne »,
férocement drôle et cynique, se propose de tirer les ultimes conséquences des
idées avancées par les défenseurs de l’ultralibéralisme du 21ème siècle.
* 27 août – concert : Jass Quartel – Moldy Figs – The Swing Mafia of Mars
Inspiré par le quartet de Ruby Braff et Georges Barnes, le Jass Quartel, groupe
de swing du sud de la France, vous embarque dans un jazz épuré et festif. Quatre
musiciens du collectif Moldy Figs, issus de diverses contrées, s’associent
autour d’une musique indémodable, traversant les styles et les temporalités.
Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
[Description à venir…]
Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille
Le jeu provençal (en provençal : jòc de bola ou jo de bocho), appelé aussi
longue, est un jeu de boules au cours duquel les parties se déroulent de manière
mobile sur un terrain de quinze à vingt mètres, soit deux fois plus long que
celui de la pétanque,
dont il est l’ancêtre.
Gratuit et en accès libre
Dans le cadre de Marseille célèbre Marcel Pagnol
Thème : Le Marseille de Marcel Pagnol
Une proposition de la Ville de Marseille
Publié par : Office de Tourisme des Loisirs et des Congrès de Marseille