Qu’est-ce qui met en mouvement la jeunesse aux quatre coins du monde ? Amala Dianor nous donne sa réponse avec cette fête lumineuse, mouvante et vitaminée, généreuse et immersive pour laquelle il a recruté des danseur·euses du monde entier.
L’écriture organique et élégante d’Amala Dianor s’empare du sujet DUB et ouvre une poétique de l’altérité. Les onze danseur·euses et le musicien live font référence au processus d’appropriation qui se pratique dans les musiques et danses urbaines. Le premier mouvement est détourné, prolongé, disloqué. Chaque danseur·euse, dans sa propre prise de parole, apporte sa spécificité et ses inspirations chorégraphiques : électro, voguing, pantsula, krump, afro, waacking, hip-hop… L’équipe réunit des artistes virtuoses qui développent leur univers personnel dans le milieu underground et sur les réseaux sociaux. Ils·elles sont associé·es au compositeur et musicien Awir Leon et au plasticien Grégoire Korganow. Sa scénographie, avec ses sept cubes, évoque la verticalité des formats Instagram, les façades des immeubles ou les soundsystems des free parties. Dans cet espace, le collectif créé par Amala Dianor se révèle libre et puissant.
