Onéguine de John Cranko : le ballet romantique à découvrir à l’Opéra Garnier

Description

Inspiré du roman de Pouchkine, le ballet Onéguine de John Cranko revient à l’Opéra Garnier du 8 février au 4 mars 2025. Sur des musiques de Tchaïkovski, cette adaptation néoclassique explore l’amour, le regret et le destin à travers une danse d’une grande virtuosité.

Créé en 1965 par le chorégraphe John Cranko, Onéguine transpose en ballet le roman en vers d’Alexandre Pouchkine, œuvre majeure de la littérature russe du XIXe siècle. Plutôt que d’en souligner la critique sociale, Cranko choisit d’en extraire l’essence dramatique et sentimentale, mettant en scène cinq personnages aux destins entremêlés. Sur une sélection musicale de Tchaïkovski, ce ballet néoclassique impressionne par la fluidité de son écriture et la profondeur psychologique de ses personnages.

Le ballet suit Tatiana, jeune femme rêveuse et romantique, qui tombe amoureuse d’Onéguine, un dandy désabusé. Ce dernier la repousse avec froideur avant de réaliser, bien trop tard, qu’il a laissé filer son véritable amour. Entre-temps, un duel tragique oppose son ami Lenski à lui, précipitant encore davantage son isolement et ses regrets.

Onéguine s’adresse avant tout aux passionnés de ballets narratifs et aux amateurs de drames romantiques. À travers une chorégraphie exigeante et expressive, Cranko donne à voir les tourments de l’âme humaine, entre illusions perdues et déceptions amoureuses. Les adeptes du répertoire néoclassique y retrouveront des échos d’autres grands ballets narratifs comme Manon de Kenneth MacMillan ou La Dame aux camélias de John Neumeier.

Ce ballet est particulièrement recommandé à ceux qui apprécient les œuvres où la danse transcende la parole pour livrer une émotion brute et sincère. En revanche, les spectateurs en quête d’une relecture contemporaine ou d’une mise en scène modernisée pourraient trouver cette version trop fidèle à la tradition classique.

Intégré au répertoire de l’Opéra de Paris en 2009, Onéguine est devenu un rendez-vous attendu des amateurs de ballet. Avec ses décors raffinés, de la maison de campagne des sœurs Larina aux fastes de la salle de bal du prince Grémine, cette œuvre captive autant par sa beauté visuelle que par son intensité dramatique. Une occasion rare de (re)découvrir un ballet d’une rare sensibilité, porté par la musique intemporelle de Tchaïkovski.

Cet article est basé sur les informations disponibles en ligne, nous n’avons pas encore vu le spectacle ou la pièce de théâtre mentionnés.

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