Exposition de Zinaïda SEREBRIAKOVA au Centre spirituel et culturel orthodoxe russe

Description

A l'occasion du 140ème anniversaire de l'une des femmes artistes majeures du XXe siècle, le Centre spirituel et culturel orthodoxe russe présente l'exposition des œuvres de Zinaïda SEREBRIAKOVA (1884-1967). C’est la première exposition personnelle de l'artiste en France après un long silence. Entrée gratuite sur inscription.

L’EXPOSITION comprend une cinquantaine d'œuvres, exécutées dans différentes techniques (huile, tempera, pastel, fusain) et représentant presque toutes les facettes de son art : ses célèbres autoportraits, des portraits d'enfants qui étaient ses modèles de prédilection, des esquisses de genre, des paysages du Maroc et de diverses régions de France, d'Italie et de Suisse, des natures mortes exquises et des nus sensuels.L'exposition présente également pour la première fois les objets et outils personnels de l’artiste : son chevalet, ses pastels, ses pinceaux et ses peintures, ce qui permettra aux visiteurs de ressentir l'ambiance dans laquelle ses chefs-d'œuvre ont été créés.

ZINAÏDA SEREBRIAKOVA, issue de la famille Benois – Cavos - Lanceray, connue par ses descendants talentueux, dont les ancêtres étaient venus de France et d'Italie en Russie, a porté dans son œuvre un lien inextricable entre différentes cultures, enrichissant à la fois les écoles d'art russe et française.

Ses premiers tableaux lui ont déjà valu une renommée importante. Son Autoportrait à la toilette (1909) a été immédiatement acquis par la galerie Tretiakov. Puis elle a peint des toiles célèbres telles que Au petit déjeuner, Le Bain, Toile de blanchiment, une série consacrée au ballet, et bien d'autres encore.

Son œuvre se caractérise par une vision joyeuse et lumineuse du monde. Le charme de la féminité et les impressions de la nature sont transformés dans des formes précises et classiques du langage artistique, caractérisé par un laconisme et la géométrie des lignes.

Après la révolution de 1917, l'incendie de son domaine familier Neskoutchnoyé et la mort de son mari en 1919, Zinaïda s'est retrouvée sans moyens avec quatre enfants et une mère âgée à sa charge. En août 1924, à l'apogée de sa créativité, l'artiste est partie pour la France, la patrie de ses ancêtres, dans l'espoir d'y trouver un revenu stable.

En France, Serebriakova travaillait beaucoup, tout en restant fidèle à la voie réaliste qu'elle s'est choisie. Elle recherchait des impressions naturelles lors de ses voyages en France, en Italie, en Angleterre, en Suisse, en Belgique, au Maroc, dans des visages d'enfants et de ses connaissances, dans de rares modèles qui lui donnaient l'occasion de revisiter l'image du corps nu.

Zinaïda Serebriakova participait à des expositions depuis 1910, mais sa première exposition personnelle a eu lieu à Paris en 1927. La dernière grande exposition organisée en France du vivant de l'artiste a eu lieu en 1938.

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