Réalité(s) 2

Description

Réalité[s]2 est un projet de curation porté par le collectif deletere qui met l’accent sur des œuvres dites «expérientielles» favorisant une autre relation au spectateur.

Ce projet émerge dans le paysage post-pandémique comme une expérience soucieuse de l’autre. À l’image d’un soin, le public convoqué est accueilli et guidé tout au long de sa présence sur le site des représentations.

Réalité[s]2 démarrera sous la forme d’une résidence collective de deux semaines pour les artistes impliqué·es et leurs projets tous en cours de développement dès le 9 janvier 2023. C’est à l’occasion du week-end de clôture de la Biennale des Imaginaires Numériques que le résultat sera partagé avec le public dans le cadre privilégié du Couvent Levat à Marseille.

Prosthetic Lyre – Gaëtan Parseihian (FR)

Prosthetic Lyre est une performance basée sur des dispositifs d’exploration acoustique portés par le public et dont le comportement s’inspire de l’oiseau-lyre. Chaque dispositif a la capacité d’écouter et d’imiter les sons qui l’entourent, de communiquer avec les autres dispositifs et d’imposer dans l’environnement ses propres caractéristiques vocales. La performance prend la forme d’une balade sonore en environnement urbain pour 5 participant-e-s équipé-e-s de dispositifs. Ainsi apprêté-e-s, les participant-e-s se métamorphosent en oiseaux-lyres et explorent un comportement ornithologique. Par leurs actions, ils et elles créent une œuvre sonore générative, spatialisée et immersive en espace urbain qui vise à mettre en lumière la modification de notre environnement sonore passé, présent et à venir.

Le test Sutherland – Adelin Schweitzer (FR)
Le test Sutherland se présente comme une expérience pour 10 spectateur-trice-s. L’invitation repose sur la promesse de faire l’expérience du BUD (pour Black Up Display), une prothèse polysensorielle d’occultation optique. C’est une expérience guidée par un narrateur hors-champ mais présent dans le paysage, prêt à intervenir en direct sur le groupe et à improviser le cas échéant. C’est une invitation à la dérive intérieure où ce que l’on voit laisse progressivement la place à ce que l’on ressent. À travers les odeurs, le toucher des matières et le guidage bienveillant du narrateur, le groupe va cheminer du lointain (l’espace du réel), vers le proche (l’espace de l’intime).

Transvision – Gaëtan Parseihian & Lucien Gaudion (FR)

Des réflexions menées autour des Performances Audio/Tactiles est né le projet TRANSVISION. L’expérience reste une plongée multisensorielle en lien avec le soin corporel, mais cette fois-ci les artistes orientent leurs recherches vers la proprioception, le système de l’équilibre et les illusions vestibulaires. Ils poussent plus loin la dimension multimodale de l’expérience en augmentant l’aspect tactile et vibratoire par des dispositifs techniques résonnant avec le geste humain. C’est une pièce en jauge réduite dans laquelle l’aspect intuitif et improvisé des Performances Audio/Tactiles est mis entre parenthèses pour aller vers des pièces écrites.

L’envers et son double – Projet EVA (QC)

Une pièce plongée dans une quasi-obscurité est occupée par un tableau animé : des crânes d’animaux et des globes lumineux suspendus effectuent un étrange ballet, glissant chacun à la verticale sur un fil invisible au milieu d’un nuage de brume. Des enrouleurs motorisés fixés au plafond permettent d’activer discrètement les éléments mobiles. Sous cet essaim se trouve un simple tabouret illuminé de façon à souligner sa présence dans une composition visuelle essentiellement vaporeuse. Une trame sonore enveloppante répondra au va-et-vient des objets et maintiendra une tension qui soulignera l’effet de suspension des composantes de la scène visuelle.

Proserpine – Sabrina Calvo (FR)

Proserpine est une expérience immersive de Mode. À travers un dispositif virtuel et tangible, Proserpine propose une initiation pour retrouver le fil perdu de nos liens avec le mouvement, l’éphémère et l’incarnation : le sublime dont la Mode est une quête. Proserpine s’inspire de rites de l’Antiquité grecque et se nourrit des contrastes de la mode contemporaine, entre ultra fast fashion et haute couture. Dans cette expérience composée en trois temps, nous réinventons le sens d’un défilé et de ses perspectives : on y contemple d’abord des vêtements virtuels sur un écran, avant de prendre soi même part au défilé dans un casque VR, pour disparaître enfin au coeur d’une robe immense qui nous fait retrouver la sensation du tissu réel. L’émotion esthétique et intime est au cœur du projet, la restitution sensible d’une robe divine où la technologie s’efface pour une réconciliation avec la matière.

ARTISTES
DELETERE
realites.deletere.org
deletere est un espace de recherche transmédia dédié à l’étude des enjeux artistiques générés par les nouvelles technologies. L’association accompagne, produit et diffuse des œuvres et des performances multimédia d’artistes qui questionne le public sur sa relation aux machines. deletere, c’est aujourd’hui un espace de travail mutualisé, un atelier de fabrication ouvert et une résidence d’artistes. Tout au long de l’année, l’association propose des ateliers d’initiation, des concerts et des rencontres artistiques autour des pratiques transmédia.

Avec le travail des artistes du collectif : « Prosthetic Lyre » de Gaëtan Parseihian, « Transvision » de Lucien Gaudion et Gaëtan Parseihian, « Le Test Sutherland » d’Adelin Schweitzer.

Mais aussi celui d’artistes invités : « Proserpine » de Sabrina Calvo et « L’envers et son double » du duo d’artistes Montréalais Projet EVA.

Publié par : Ville de Marseille

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2 séances par jour : 10h / 14h.

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Rendez-vous dans l’espace public : Kiosque à musique du Palais Longchamp ▸ 21h Circular Swing, Ju Bourgain Longchamp Espace Crico ▸ 11h-22h vernissage, Xibalba Nr.002 : La Lévitation, Collectif Crico SISSI club ▸ 12h-16h vernissage, En gestation, fumar mamar, je digère, Estel Fonseca Solarium ▸ 16h-22h vernissage Mémoires des corps, Cécile Chassang, Barbara Dupin, Vanessa Hiblot, Suzon Magné, Maya Mihindou, Solveig Phyllis Rocher, Marieke Zapasnik ▸ 20h performance, Béton : la conférence des oiseaux, Solveig Phyllis Rocher, Rémi Clair TWALI Belsunce ▸ vernissage La Saison du T-shirt ▸ 15h-18h performance de Yoan Sorin ▸ 21h-00h DJ set, Notes Sensibles par Professeur Babacar Galerie La Nave Va ▸ 18h-20h rencontre avec l’artiste, Clara Romero Aguado Fotokino ▸ 18h-19h visite commentée, Toute latitude — La cartographie, c’est du graphisme, David Poullard, Guillaume Montsaingeon D.DAL ▸ 19h-00h vernissage, LOST & FOUND : Urgency of the Matter, Jeanne Yuna Rocher ,Ryan Jamali, Valentin Vert Belle de Mai Montévidéo à la Friche ▸ Revue If et Villa villa! 14h  projections court-métrages et film, Madison Bycroft 18h Poésie Plateforme, discussion Jean-Charles de Quillacq & Elen Riot, animée par Jérôme Mauche Triangles-Astérides au Panorama ▸ 14h-19h exposition, Le prix du ticket, Aline Bouvy ▸ 13h15-17h30 rencontres professionnelles avec Arts en résidence (jauge limitée, sur inscription : contact@triangle-asterides.org.) ▸ 18h visite commentée avec Marie de Gaulejac, Le prix du ticket, Aline Bouvy Blancarde Château de Servières ▸ 11h à 18h vernissage, Bamboula, Moussa Sarr Dos Mares aux Ateliers Blancarde ▸ 24/24h exposition, Emma Cosée Cruz Plombières Les Pas Perdus ▸ 14h-22h exposition, Joyeux Débarras 3 – La Joliette des Songes, Guy-André Lagesse, Jérôme Rigaut, Nicolas Barthélemy ▸ 17h Cérémonie des Œuvres, avec 40 songeurs de la Joliette ▸ 19h-22h performance, Jogging, Geun Young Hwang Publié par : Ville de Marseille
Pour la 3e année consécutive, le Centre Photographique Marseille présente une exposition originale de créations (ou de créations partagées) terminés ou toujours en cours. L’occasion de découvrir dix artistes impliqué⸱e⸱s dans des projets menés par le CPM. Leurs démarches s’inscrivent dans une recherche générale sur la pratique de la photographie aujourd’hui, où chaque artiste a développé un fil narratif ou une approche esthétique propre. À l’œuvre #3 propose un parcours à travers des territoires et des problématiques, une manière de voir comment des artistes répondent à l’impératif d’une commande ou au contexte d’une résidence. Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, le Centre Photographique Marseille a mis en place une commande publique spécifique, intitulée Bords de Mer, dont le restitution est présentée par les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône sur un mur imposant, scénographié avec le soutien de François Marcziniak. Performances et vernissage le vendredi 3 mai au Centre à partir de 18h. La Commande Bords de Mer est soutenue par le Département des Bouches-du-Rhône. Elle réunit Françoise Beauguion, Simon Bouillère, Julia Gat, Pierre Girardin, Maude Grübel. La résidence Pytheas (Emma Grobois, Amélie Blanc) est soutenue par la DRAC PACA/Ministère de la Culture (programme Capsule). Les projets Rouvrir le Monde (Jade Maily, Franck Pourcel, Juliette Guidoni, Emma Tholot…) dans le cadre de l’été culturel, sont soutenus par la DRAC PACA. Artistes : Françoise Beauguion | Amélie Blanc I Simon Bouillère | Julia Gat | Pierre Girardin | Emma Grosbois | Maude Grübel | Juliette Guidoni | Jade Maily I Franck Pourcel | Emma Tholot Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 03 mai de 18h à 22h Les artistes relatent leur ascension de 3 volcans des Andes colombiennes, le Galeras, le Cumbal, l’Azufral ou Chaitan. Ils en extraient les résonances profondes qui les ont touchés. Celles de la flore, sauvage, obstinée, se développant dans des conditions extrêmes. Celles des roches escarpées, des éboulis magmatiques, colorés par le soufre, métamorphosés par les fumerolles, celles enfin des couleurs captivantes et des brumes enveloppantes. Ils expérimentent une autre relation humain-nature. Le volcan symbole parfait de la terre, de la vie, de sa métamorphose, est le médium qui permet d’accéder à «un temps d’avant», de pénétrer l’épaisseur d’une relation au monde environnant, d’expérimenter la porosité de l’existence humaine. Les artistes présentent 3 vidéos, dont « El gran Chaitan », fiction inspirée des traditions précolombiennes. Des éléments prélevés sur sites sont sublimés par un traitement plastique. Dessins, photos, installations, disent la force et l’enjeu de cette expérience. Films vidéos coproduits par Bombyx et le Ministère de la Culture du Grand-Duché de Luxembourg. Nathalie NOE ADAM – Edwin CUERVO Dans le cadre de vendredi 3 mai · Belsunce | Joliette | Panier | Bougainville | Estaque et du festival PAC. Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 04 mai de 12h à 16h EN GESTATION, FUMAR MAMAR, JE DIGÈRE, est une exposition et un projet multidisciplinaire crées par Estel Fonseca. L’artiste propose un « éclatement plastique » à la croisée de la sculpture, de l’audiovisuel, du texte et de la performance et expose une recherche qui entremêle les thème de la gestation, la pa-ma-ternité, les enjeux de la relation amoureuse comme relation à l’altérité, la sexualité créatrice, la psychogénéalogie, la maladie, les polarités, l’équilibre et le réchauffement climatique. Fondation Gulbenkian Calouste Dans le cadre de samedi 4 mai · Longchamp | Belle de Mai | Blancarde | Plombières et du festival PAC. Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 03 mai 2024 de 18h à 21h30 « Avant même de me dire, je suis déjà dit(e) » Frantz Fanon En Algérie, entre 1955 et 1962, l’État français a déplacé plus d’un million de villageois, dans des camps de regroupements (en fait des camps de contrôle, de surveillance). Dalila Mahdjoub se saisit de cette histoire à partir d’archives personnelles (une photographie de son grand-père, un récit enregistré de sa mère…) et d’archives institutionnelles ou médiatiques pour interroger les notions de représentations et mise en spectacle de l’Autre, de point de vue, de dispositif panoptique. Par ses dispositifs plastiques, son approche intime et politique, Dalila Mahdjoub parle de l’exclusion et de la désubjectivation coloniale. Elle touche « ce sentiment de constamment se regarder par les yeux d’un autre, de mesurer son âme à l’aune d’un monde qui vous considère comme un spectacle, avec un amusement teinté de pitié méprisante […] » Edward Web Du Bois Mécènes du sud Dans le cadre de vendredi 3 mai · Belsunce | Joliette | Panier | Bougainville | Estaque et du festival PAC. Publié par : Ville de Marseille
De Maubeuge à Casablanca, dans une galerie d’art, un restaurant ou encore quelque grotte à Eyzies-de-Tayac, l’évidence n’est plus à démontrer : l’art est partout. Qu’il soit médiocre, d’une excellence indésirable ou lassant d’indifférence, le constat demeure le même. Fatalité pour les uns, point de fuite pour les autres, ne devrait-on pas se réjouir et prendre acte de cette autre évidence : il n’y a pas de mauvais contexte en art, seulement des contextes. Une proposition de Guillaume Clermont et Jakub Vrba. Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 03 mai 2024 de 18h à 22h Sept ans après leur première collaboration, Tchikebe réinvite le collectif La Valise afin d’exposer dans l’intégralité son projet « Blazers / Blasons » et ses derniers développements : « DOGGERLAND » et « Poche de coeur et dos brodé ». Dans la continuité du travail entamé avec le sérigraphe lillois Alain Buyse en 2005, Tchikebe invite une sélection d’artistes à produire une estampe orignale signée et numérotée. *Le projet Blazers / Blasons développe une création au sens large, dans les champs de l’art contemporain, de la mode et de l’artisanat. Point de départ et fil conducteur, l’armoirie du blason de Nantes et sa devise : Favet Neptunus eunti, Neptune favorise ceux qui voyagent, ceux qui osent. *Le Collectif La Valise invite des artistes à concevoir leur propre blason : il s’agit d’une image conceptuelle qui sert de base à la production de multiples et d’objets édités présentés en plusieurs collections au cours d’expositions et d’événements depuis 2016.** Tchikebe / Collectif La Valise Dans le cadre de vendredi 3 mai : Belsunce | Joliette | Panier | Bougainville | Estaque et du festival PAC Publié par : Ville de Marseille
Cécile Chassang – Barbara Dupin – Vanessa Hiblot – Suzon Magné – Maya Mihindou – Solveig Phyllis Rocher – Marieke Zapasnik Vernissage le 04 mai 2024 de 16h à 22h Performance le 04 mai 2024 de 19h à 19h45 Aphélandra Siassia Mémoires des corps est une proposition collective qui invite le spectateur à observer, contempler toutes les strates des corps qui se déploient dans l’espace. Un corps multi-couche, un corps document du temps. Un corps qui incarne une histoire, qui archive un instant. Qui révèle les tréfonds d’un rapport intime au monde. Des corps de fxmmes, de mères, de filles, de sœurs. Prise parfois en étau dans le torrent que peut être à la vie. L’idée sera de convoquer les notions de corps archive, de mémoire des corps mais, aussi de female et de queer gaze, l’idée d’engagement et de corps en lutte. Cette manifestation laissera la part belle au médium photographique tout en convoquant par touches d’autres disciplines comme la performance ou encore le dessin figuratif. Dans le cadre de samedi 4 mai · Longchamp | Belle de Mai | Blancarde | Plombières et du festival PAC. Publié par : Ville de Marseille
La 16e édition du festival Printemps de l’Art Contemporain, organisée par le réseau PAC, se tiendra du 2 au 19 mai 2024 dans 75 lieux d’art contemporain à Marseille, Aix-en-Provence, Port de Bouc, Istres, Miramas, Rognes, Châteauneuf-le-Rouge et Rousset. Avec un week-end d’ouverture à Marseille, des nocturnes par quartier, une grande clôture festive à Aix-en-Provence en collaboration avec la Biennale d’Aix, et des circuits en navette à destination du Pays d’Aix et des villes du pourtour de l’Étang de Berre, ce sont plus de 150 artistes de la scène émergente française et internationale qui sont invité·es à participer à ce rendez-vous incontournable de l’art contemporain en France. Depuis 2007, le réseau Provence Art Contemporain fédère des structures engagées dans la création contemporaine, des lieux ancrés dans les centres urbains et les territoires ruraux, issus des secteurs public et privé. Pendant le Printemps de l’Art Contemporain, les membres du réseau sont rejoints par des structures complices du festival « autour de la même volonté de défendre la création, les artistes, la mutualisation. Nous sommes réunis par la volonté de mettre en commun tous les moyens nécessaires aux artistes pour travailler, nous sommes réunis par la volonté de faire avec tous les publics, dans les écoles, les prisons, les hôpitaux, etc. Avec toutes les dimensions de la société. Les valeurs qui font la puissance créative de notre réseau ne peuvent être séparées d’un devenir-monde. »* Nous vous attendons dès jeudi 2 mai à 17h pour lancer cette 16e édition avec une grande nocturne dans les quartiers Opéra, Préfecture, Cours Julien et Camas. Le top départ sera donné par une performance dans l’espace public en présence de Jean-Marc Coppola, Adjoint au Maire de Marseille en charge de la culture pour toutes et tous, de la création, du patrimoine culturel et du cinéma. *Extrait de l’édito de Céline Ghisleri, Laure Lamarre Flores et Paul-Emmanuel Odin, co-président·es du réseau PAC. Les temps forts du festival ▸ Week-end d’ouverture à Marseille Jeudi 2 mai · Cours Julien – Camas – Opéra – Préfecture Vendredi 3 mai · Panier – Belsunce – Joliette – Bougainville – Estaque Samedi 4 mai · Chapitre – Longchamp – Belle de Mai – Blancarde – Plombières Dimanche 5 mai · Quartiers Sud et bords de mer ▸ Clôture festive le samedi 18 mai à Aix-en-Provence en collaboration avec la Biennale d’Aix à Istres & Port-de-Bouc Publié par : Ville de Marseille
Vernissage le 02 mai de 18h à 00h Darla Murphy & Sarah Lolley L’exposition « Hypostrata » propose la mise en espace d’un travail artistique en cours élaboré à partir de la peau de mouton utilisée comme matière première. Jetées après abattage par manque de rentabilité, les peaux que récupère l’artiste Darla Murphy sont travaillées de manière autodidacte et passent du statut de rebut agroalimentaire à celui de matériau mort-vivant. Les stratifications temporelles et matériologiques qui se déploient dans les œuvres invitent à circuler dans une installation labyrinthique qui articule les différentes traditions culturelles et cosmologies paysannes faisant écho aux techniques des métiers du cuir. Des figures d’ermites habitent les parois et nous racontent le lien intime entre l’industrie et le vivant et entre le bricolage ou la rétro-ingénierie et les savoir-faire artisanaux dans une perspective post-capitaliste. Dans le cadre du festival PAC Publié par : Ville de Marseille