Pianiste, organiste, compositeur, Pierre Duclay commence le piano à l'âge de 5
ans. Il développe actuellement son propre langage : piano latino trans-jazz. Sa
vie entière est consacrée à la musique : élaborer son style, perfectionner son
jeu, devenir un pianiste d'exception. Il joue aussi, comme personne, avec une
batucada, groupe de percussions brésiliennes traditionnelles.Passionné de
musique latine depuis son passage à Miami, il réussit la synthèse des musiques
traditionnelles des caraïbes et du jazz contemporain : il est tout simplement un
homme de musique habité par sa musique, vivant pour elle et capable de
transmettre sa passion à son auditoire, tout naturellement.Son dernier album,
comme un clin d’œil, s’appelle "7e ciel" sur fond bleu du ciel d’Aveyron.L’orgue
de théâtre ou de cinéma n’est pas connu du grand public : initialement de la
famille des orgues à tuyaux, il s’est développé à la fin du XIX° siècle, dans
les théâtres et les grandes salles de cinéma pour accompagner les films muets,
la danse, la chanson, la musique d'ambiance pendant les entractes.La console,
brillamment décorée, est généralement placée sous la scène mais peut être montée
sur scène lorsque l'organiste joue.L'orgue de théâtre imite l'orchestre mais son
répertoire propre est essentiellement improvisé : variété, cinéma,
transcriptions, jazz. L'apogée de l'orgue de théâtre se situe dans la première
moitié du XX° siècle. Presque tous les orgues de cinéma contiennent au moins une
percussion tonale (vibraphone, carillon, xylophone, célesta, son de boite à
musique, piano). On y trouve aussi des accessoires : cymbales, grêle, caisse
claire, grosse caisse, charleston, triangle, mais aussi klaxon, sirène de
bateau, bruit de la mer, effet d'orage, sabots de chevaux, permettant la
sonorisation des films muets.De nos jours, l’orgue de théâtre est électronique,
n’utilise plus les tuyaux mais garde sa diversité sonore et son style « variétés
et cinéma ». Magie d’un spectacle unique, Pierre nous fera décoller de nos
sièges : alliant rythme et dextérité, il entre en lévitation et nous transporte
dans son univers musical tout en émotions pour interpréter les grands classiques
du cinéma.It’s a wonderful life, film de Franck Capra (1946, 130 minutes) est,
selon Pierre Duclay, le plus beau film du monde, qu’il a regardé plus de 100
fois et qu’il accompagne sur son orgue de théâtre avec précision, virtuosité et
un grand talent.Franck Capra était le pourfendeur des puissants, défenseur des
citoyens ordinaires, inlassable porte-parole de la démocratie. Il donna à James
Stewart certains de ses plus beaux rôles, dont l’inoubliable « La Vie est Belle
» en compagnie de la superbe Donna Reed. Ce classique, sommet du cinéma
américain d’après-guerre, surprend encore aujourd’hui par son modernisme et son
actualité. Archétype du « feelgood movie », c’est sans aucun doute le plus
célèbre long métrage de Capra, que de nombreux Américains aiment encore revoir
presque chaque année.
