Le lundi, c’est scène ouverte à la Trico !
Tous les lundis, la Tricoterie vous partage sa scène !
Entre 20h et 22h30, la scène ouverte bat son plein. Vous serez sous le feu des
projecteurs, devant une audience bienveillante, avide d’entendre ce que vous
avez envie de lui proposer. Que ce soit de la chanson française, du funk, du
classique, du rap, ou encore un bon vieux rock garage, vous êtes les bienvenu·es
!
Un seul mot d’ordre : jouer « live » (pas d’enregistrement sur lequel on pose
une voix).
Si vous avez envie de tenter un bout de spectacle, un poème, une performance, un
tour de magie, pourquoi pas, la scène sera également à vous !
Le modus operandi est simple : la liste de passage découpée en 1/4h n’est
accessible que le jour même à partir de 19h (pas d’inscription par mail ou
téléphone à l’avance), donc venez au plus tôt, inscrivez-vous, puis regardez les
autres artistes en dégustant un petit verre, avant de monter vous-même sur
scène…
À partir de 22h30, la jam prend place. Tout·e musicien·ne ou chanteur·euse est
bienvenu·e pour partager la scène avec d’autres ! L’écoute des autres est
l’élément principal et primordial pour que la magie musicale puisse opérer…
À tout bientôt !
Date et horaire :Tous les lundis* à 20h
*Du 11 septembre au 18 décembre (sauf le 30.10)
08december 2023
12:30 - 13:30
La Bellone
Rue De Flandre - Vlaamsesteenweg 46, 1000 Bruxelles, Région de Bruxelles-Capitale, Belgique
Description
Lors d’un Half & Half Closer, nous revenons sur les préoccupations qu’un·e artiste a mises au travail à l’occasion de sa résidence à La Bellone. Il y a un Half & Half Closer organisé au terme de toutes les résidences. « Half & Half » comme deux fois trente minutes, une rencontre publique en deux temps. Une première demi-heure d’entretien dans l’espace de travail, conduit et enregistré par l’équipe de La Bellone puis ré-écoutable sur la Compile audio. Une seconde demi-heure, Closer, au Bellone Café du 46 rue de Flandre pour une rencontre informelle avec l’artiste autour d’un vrai half-en-half.
Avec Montage of a Dream Deffered (1951), l'écrivain-poète-activiste afroaméricain Langston Hughes dépeint des scènes du quotidien dans le quartier d'Harlem à New York. Dans ce recueil de poésie jazz, le leader du mouvement de la Renaissance de Harlem utilise des codes du montage cinématographique en structurant des récits rêvés de manière saccadée, rythmée et presque agitée.
Ces mêmes scènes inspireront quelques années plus tard l’artiste Lorraine Hansberry lors de l’écriture de A Raisin in the Sun (1959). Cette pièce sera la première pièce d’une auteure afroaméricaine à être présentée à Broadway. Acclamée tant par les critiques blancs que par les publics noirs, cette pièce a eu un impact sur la narration des récits de vie afroaméricains.
Tou·tes deux se sont concentré·es sur des rêves portés par la communauté afroaméricaine dans les années 1920 : ceux d’être défini et reconnu par leurs pairs et non plus par un système dominé par la blanchité.
Ces rêves sont, avec d’autres implications & contextualisations, ceux de nombreux.ses artistes racisé.es de ma génération. Mais comment s’articulent ces rêves aujourd’hui ? Comment suscite-t-on la reconnaissance ? Qui sont les pairs en question ?
Dans mon émergente pratique dramaturgique, je me questionne quant aux éléments qui constituent ces rêves aujourd’hui, dans une scène en constante effervescence. Mais je me questionne surtout sur les éléments scéniques et clés de lectures qui cristallisent de manière visible ou non ces rêves.
Sur quels rêves se construisent les (re)présentations, et inversement ? Et surtout, comment ceux-ci sont-ils questionnés dans la création et l'accompagnement dramaturgique ? Je souhaite profiter de ces moments de résidence pour dialoguer avec des artistes et des ressources porteur.ses de ces rêves différés.
Marie Umuhoza (Naïrobi, 1996) se nourrit au quotidien de ses passions, les arts et les cultures. Avec une approche ingénue, elle explore les différentes intersectionnalités propres à ses expériences personnelles mais également celles qui se présentent dans la création, l’accueil et le partage des cultures. Immergée dans le paysage culturel & artistique bruxellois, elle y navigue toujours curieuse de découvertes et d’expériences. Coordinatrice et programmatrice du Decoratelier depuis 2020, elle se questionne sur les différentes dynamiques qui peuvent naître d’espaces intentionnels. Ces espaces, tant physiques que mentaux, sont pour elles des terrains d’apprentissages précieux. En parallèle de la programmation et de la production de trois festivals estivaux (“something when it doesn’t rain” et “something else”), elle y développe le projet “spending the night with”. Cette recherche se construit autour d'une série d'invitations à des artistes/collectif·ves à proposer le temps d'une nuit des espaces intentionnels avec une dramaturgie & une scénographie nouvelle. Ces nuits passées ensemble sont portées par une collective de “nightbirds” qui rassemble plusieurs énergies qui ont l’ambition commune de repenser la nightlife, tant par les intentions que les moyens mis en œuvre. Pendant l’été 2022, après une trajectoire de six mois, elle a accompagné un groupe de 30 artistes d’horizons et disciplines différentes au sein du projet Night Shift Oostende. Conclu par une présentation de trois jours, cet été de résidence et de créations en tous genres lui a permis d’initier de précieux dialogues et réflexions artistiques qui ont stimulé ses visions de la pratique dramaturgique. Depuis novembre 2022, elle assiste le scénographe Jozef Wouters dans la production artistique de la pièce A Day is a hundred years. Toujours sensible aux thématiques liées au soin & à la communauté, elle proposera, en collaboration avec Eric Cyuzuzo, de mettre en lumières des questions et des (re)présentations liées aux dynamiques de communauté et de réseaux pour la prochaine édition du festival Africa is/in the Future à l’automne 2023 à La Bellone et dans d’autres lieux partenaires.
Avec Montage of a Dream Deffered (1951), l'écrivain-poète-activiste afroaméricain Langston Hughes dépeint des scènes du quotidien dans le quartier d'Harlem à New York. Dans ce recueil de poésie jazz, le leader du mouvement de la Renaissance de Harlem utilise des codes du montage cinématographique en structurant des récits rêvés de manière saccadée, rythmée et presque agitée.
Ces mêmes scènes inspireront quelques années plus tard l’artiste Lorraine Hansberry lors de l’écriture de A Raisin in the Sun (1959). Cette pièce sera la première pièce d’une auteure afroaméricaine à être présentée à Broadway. Acclamée tant par les critiques blancs que par les publics noirs, cette pièce a eu un impact sur la narration des récits de vie afroaméricains.
Tou·tes deux se sont concentré·es sur des rêves portés par la communauté afroaméricaine dans les années 1920 : ceux d’être défini et reconnu par leurs pairs et non plus par un système dominé par la blanchité.
Ces rêves sont, avec d’autres implications & contextualisations, ceux de nombreux.ses artistes racisé.es de ma génération. Mais comment s’articulent ces rêves aujourd’hui ? Comment suscite-t-on la reconnaissance ? Qui sont les pairs en question ?
Dans mon émergente pratique dramaturgique, je me questionne quant aux éléments qui constituent ces rêves aujourd’hui, dans une scène en constante effervescence. Mais je me questionne surtout sur les éléments scéniques et clés de lectures qui cristallisent de manière visible ou non ces rêves.
Sur quels rêves se construisent les (re)présentations, et inversement ? Et surtout, comment ceux-ci sont-ils questionnés dans la création et l'accompagnement dramaturgique ? Je souhaite profiter de ces moments de résidence pour dialoguer avec des artistes et des ressources porteur.ses de ces rêves différés.
Marie Umuhoza (Naïrobi, 1996) se nourrit au quotidien de ses passions, les arts et les cultures. Avec une approche ingénue, elle explore les différentes intersectionnalités propres à ses expériences personnelles mais également celles qui se présentent dans la création, l’accueil et le partage des cultures. Immergée dans le paysage culturel & artistique bruxellois, elle y navigue toujours curieuse de découvertes et d’expériences. Coordinatrice et programmatrice du Decoratelier depuis 2020, elle se questionne sur les différentes dynamiques qui peuvent naître d’espaces intentionnels. Ces espaces, tant physiques que mentaux, sont pour elles des terrains d’apprentissages précieux. En parallèle de la programmation et de la production de trois festivals estivaux (“something when it doesn’t rain” et “something else”), elle y développe le projet “spending the night with”. Cette recherche se construit autour d'une série d'invitations à des artistes/collectif·ves à proposer le temps d'une nuit des espaces intentionnels avec une dramaturgie & une scénographie nouvelle. Ces nuits passées ensemble sont portées par une collective de “nightbirds” qui rassemble plusieurs énergies qui ont l’ambition commune de repenser la nightlife, tant par les intentions que les moyens mis en œuvre. Pendant l’été 2022, après une trajectoire de six mois, elle a accompagné un groupe de 30 artistes d’horizons et disciplines différentes au sein du projet Night Shift Oostende. Conclu par une présentation de trois jours, cet été de résidence et de créations en tous genres lui a permis d’initier de précieux dialogues et réflexions artistiques qui ont stimulé ses visions de la pratique dramaturgique. Depuis novembre 2022, elle assiste le scénographe Jozef Wouters dans la production artistique de la pièce A Day is a hundred years. Toujours sensible aux thématiques liées au soin & à la communauté, elle proposera, en collaboration avec Eric Cyuzuzo, de mettre en lumières des questions et des (re)présentations liées aux dynamiques de communauté et de réseaux pour la prochaine édition du festival Africa is/in the Future à l’automne 2023 à La Bellone et dans d’autres lieux partenaires.