Centre Culturel Coréen

Lieu

Événements à venir

Il n'y pas d'événements à venir

Événements passés

Le Centre Culturel Coréen rend un hommage posthume au dessinateur Kim Jung-Gi, avec une exposition gratuite à découvrir du 16 novembre 2023 au 16 mars 2024. Ne manquez pas ces "Lignes infinies". Vous connaissez peut-être l'artiste coréen Kim Jung-Gi : ce dessinateur de talent, qui avait un attachement particulier pour la France, était notamment connu pour ses performances artistiques, durant lesquelles il réalisait des fresques en direct et en public, sans esquisse préalable. Kim Jung-Gi est à l'honneur au Centre Culturel Coréen, qui honore cet artiste décédé en octobre 2022. Une exposition hommage est organisée du 16 novembre 2023 au 16 mars 2024. Cette rétrospective étonnante et gratuite, intitulée Lignes infinies, au fil de l’art de Kim Jung Gi, met en avant différents travaux de l'artiste, de ses dessins à ses collaborations inattendues. Des dessins en noir et blanc, quelques touches de couleur pour illuminer un personnage, et des milliers de détails qui donnaient vie à chaque scène : Kim Jung-Gi savait capter notre regard et nous emporter dans son univers ludique, bourré de poésie et de magie. L'exposition nous plonge elle aussi dans ce monde si particulier, en mettant en avant de nombreuses œuvres. On découvre, bien entendu, des croquis, des dessins, des plaquettes de comics allant de ses débuts à la fin de sa carrière. Mais ce n'est pas tout ! Le Centre Culturel Coréen met également à l'honneur la renommée internationale de l'artiste, en présentant ses collaborations avec Adidas, l’Association de Céramique Gwanjuyo... Ou même le Parc des Princes. En effet, Kim Jung-Gi a pu travailler avec le PSG, lors d'une performance artistique en direct. Le parcours de l'exposition nous réserve aussi quelques surprises... On peut ainsi admirer une fresque de 10 mètres de longueur. Il s'agit de l'œuvre la plus monumentale de l'artiste, où les différents éléments dessinés se mêlent pour créer un "Monde connecté. On profite également d'un moment de méditation au cœur de l'œuvre du dessinateur : un espace musical nous invite à plonger dans les créations de l'artiste. Chaque percussion, chaque son traditionnel coréen nous permet de suivre une ligne, un personnage... Musique et dessin s'allient pour donner une dimension plus profonde à ces tableaux. Enfin, si vous le pouvez, ne manquez pas les premiers jours de l'exposition : les 15 et 16 novembre 2023, Kim Dong-ho, élève de Kim Jung-Gi, rend hommage à son maître en réalisant, comme lui, un spectacle dessiné pour les visiteurs du Centre Culturel. Une jolie rétrospective gratuite à ne pas manquer !
Pour cette fin du mois d'octobre, le Centre Culturel Coréen vous propose une immersion dans la culture sud-coréenne, à travers des animations exceptionnelles, entre spectacle de danse, ciné-club et expositions. Après des expositions réussies cet été au Centre Culturel Coréen, place à l'immersion dans la culture sud-coréenne, grâce à des événements artistiques exceptionnels, entre cinéma et danse, de la fin du mois d'octobre au mois de décembre. Pour commencer, découvrez un spectacle de danse de cour traditionnelle, originaire de Tongyeong, interprété exclusivement par des femmes, pour une transmission des arts dansés hérités du passé. Pour les amateurs de cinéma, préférez plutôt le ciné-club, avec deux projections de films rendant hommage à Yun Jung-hee, récemment disparue : Le Brouillard de Kim Soo-yong et Poetry de Lee Chang-dong. On continue avec le 18e Festival du Film Coréen, qui prend place au Cinéma Publicis, sur les Champs-Elysées. Une cinquantaine de films coréens seront projetés pendant une semaine autour de différents thèmes, du 31 octobre au 7 novembre 2023. Attention, ces activités sont gratuites, la réservation est donc largement recommandée !
Dans le coeur de la vague, c'est la nouvelle exposition immersive et gratuite du Centre Culturel Coréen à Paris. Au programme, une aventure poétique et envoutante qui nous dévoile la ville de Busan sous toutes ses coutures grâce à des oeuvres digitales en vidéo-mapping à découvrir jusqu'au 30 août 2023. La Corée du Sud s'invite à Paris à travers une nouvelle exposition immersive et gratuite ! Pour la découvrir, on file au Centre Culturel Coréen situé dans le 8e arrondissement de la capitale, non loin de la célèbre avenue des Champs-Elysées. Jusqu'au 30 août 2023, les Parisiens d'un jour et de toujours sont donc invités à se rendre " Au cœur de la vague". Eh oui, c'est ainsi que cette expo insolite et pleine de poésie a été nommée. Celle-ci nous entraîne alors en Corée du Sud, et plus précisément dans la ville de Busan, la deuxième plus grande du pays après Séoul. On la découvre alors à travers des œuvres digitales en vidéo-mapping conçues par deux studios graphiques coréen, d'strict et davvero art, ainsi que quatre artistes d'origine coréenne : Kang Yiyun, Min Joonhong, Kohui et Hyun Jiwon. De quoi assurer une expérience à la fois planante et instagrammable, à travers une immersion qui nous dévoile Busan sous l'œil des différents créateurs. Au total, ce sont six tableaux qui se succèdent. D'strict nous emmène d'abord sur les rivages de Busan avec " Aurora Beach", avant que Davvero Art prenne le relais pour illuminer la ville à travers " Waves of Lights in Busan". Ensuite, Kang Yiyun nous dévoile toute la beauté de la nature et de la biodiversité de la ville grâce à son œuvre " No Mother Nature 3.0". Avec " Real Time Purgatory", l'artiste Min Joonhong nous offre une vue d'ensemble de l'harmonie de Busan entre la ville les paysages naturels. " Horizons" par Kohui nous fait prendre le large en explorant la mer, tandis que The Harbour, par Hyun Jiwon nous emmène à la frontière entre la création contemporaine et les arts traditionnels tout en nous faisant le récit de ce qui fait l'âme de Busan
Envie de voyager lors de cette Nuit Blanche 2023 ? Samedi 3 juin, direction le centre culturel coréen pour une soirée de découvertes. Le Centre culturel coréen, c'est un petit bout d'Asie à Paris, un lieu qui nous permet de découvrir une culture lointaine et fascinante, loin des clichés. Aussi, lorsque le centre culturel nous propose de nous faire voyager le temps d'une nuit, avec une exposition multimédia, on fonce ! Cette exposition, on la retrouve gratuitement le samedi 3 juin 2023, pour la 21e édition de la Nuit Blanche. Lors de cette nocturne exceptionnelle, le centre culturel coréen nous accueille tous pour nous faire participer à des animations inédites, autour de la ville de Busan. La Nuit Blanche, cela ne vous dit rien ? Cette manifestation culturelle est une invention de la Ville de Paris : depuis 2002, l'événement permet de mettre en valeur la création contemporaine, au cours d'une nuit insolite et unique. Plus de 200 rendez-vous artistiques sont éparpillés dans la capitale et dans les villes de la métropole du Grand Paris. Des rendez-vous gratuits, qui nous permettent de profiter de toute forme d'art contemporain, de la plus conventionnelle à la plus loufoque. Durant cette nuit, les surprises sont nombreuses, et les moments vécus toujours exceptionnels ! Allez, on file découvrir ce que nous réserve le centre culturel coréen pour cette soirée. Aucun événement annoncé à ce jour, le programme est mis à jour en fonction des annonces officielles. Pas besoin de passeport : le bout du monde est à portée de Navigo ce soir-là !
Venez découvrir la belle ville portuaire de Busan sous tous les angles, lors d'une exposition gratuite au Centre Culturel Coréen, du 30 mai au 16 septembre 2023. Un bel aperçu de la Corée d’hier et d’aujourd’hui, entre culture traditionnelle et arts numériques. Cette année, le Centre Culturel Coréen met la ville portuaire de Busan à l'honneur, à l'occasion de sa candidature à l’Exposition universelle 2030. Pour l'été 2023, rendez-vous dans cette cité marine exceptionnelle à travers une exposition immersive, entre tradition et contemporain, du 30 mai au 16 septembre 2023. Profitez de quelques heures de dépaysement dans une Busan historique, en parcourant le passé jusqu'à nos jours. Un vrai voyage en Corée vous attend dans une reproduction de cette ville d'une incroyable richesse économique et culturelle, à découvrir à travers le cinéma, l'art, la musique et la gastronomie. Dans un premier temps, on explore l'évolution de la ville et de son identité à travers les âges, grâce à des documents sonores, des objets et des visuels, en plein cœur d'une atmosphère bouillonnante. Le port de la ville de Busan, véritable portail sur le monde, permettra d'aborder la colonisation japonaise, la guerre et les influences étrangères qui ont grandi en son sein. L'occasion également de découvrir les disciplines artistiques coréennes, inspirées par le fourmillement de la ville, point de ralliement d’artistes et de courants culturels venus d’ailleurs. Durant toute l'exposition, des ateliers et des conférences seront proposés pour vous plonger dans la culture coréenne sous tous les angles. On y retrouve une collection d’œuvres virtuelles, des projections de mapping vidéo, ainsi qu'un pop up café rétro, dans une ambiance de coffee shop coréen des années 80. Une programmation culturelle exceptionnelle est prévue, avec un ciné-club qui met Busan à l'honneur lors des projections de trois films qui se déroulent dans la ville coréenne, un street food market pour s’immerger dans la culture culinaire avec des spécialités gourmandes typiques du Sud-Est de la péninsule coréenne, ou encore un spectacle de danse traditionnelle.
Du 13 au 23 décembre 2022, venez danser au Centre Culturel Coréen autour des oeuvres de la chorégraphe coréenne Eun Me Ahn. Des projections d’extraits de la pièce dansée “1’59 - Let’s Make it Honey !” vous est proposée dans une grande salle afin de vous permettre de commencer la nouvelle année du bon pied ! Dans une autre salle, vous pourrez même faire danser votrer propre avatar dans un monde virtuel ! Depuis 2010, la chorégraphe coréenne Eun Me Ahn voyage à travers la France, s’inspirant des gens qui l’entourent afin de créer ses spectacles, pensés pour et par les amateurs de danse. Dans la continuité de sa dernière création, "1’59 - Let’s make it honey !", présentée les 4 et 5 novembre derniers au Centre Culturel Coréen, une exposition rassemblant de nombreuses projections d’extraits de cette pièce dansée vous est proposée afin de vous permettre de commencer la nouvelle année du bon pied. Après le succès rencontré à Nice lors de l’édition 2022 du festival OVNi - événement international conçu comme une plateforme innovante et originale promouvant l’art de la vidéo -, cette exposition digitale s’installera du 13 au 23 décembre à Paris, et vous fera voyager, à la fois entre différents genres musicaux, mais aussi au cœur du tissage qui lie la chorégraphie et le mouvement naturel des corps. L’occasion vous sera ainsi donnée de voir de nombreux extraits de la pièce intitulée "1’59 - Let’s Make it Honey!", œuvre composée d’une quarantaine de saynètes mettant en avant l’expression créatrice des corps et invitant le public à une réflexion sur l’état de nos sociétés actuelles. Chaque pièce artistique, d’une durée d’une minute et cinquante-neuf secondes, correspond au temps moyen d’attention que le public accorde à une vidéo avant de zapper. La scénographie originale choisie a également pour but de captiver l’attention du public et de toujours le pousser à la réflexion sur son environnement, mais aussi son comportement. Mises ensemble tel un patchwork, ces vidéos ont pour objectif d'offrir un instant de rencontre qui est sans nul doute le plus important, mais également le plus singulier et le plus jubilatoire d’une vie. À travers cette exposition, née de la volonté d’Eun Me Ahn d’explorer le futur de cet art que représente la danse, les visiteurs du Centre pourront ainsi voyager entre différents genres de musique, et vivre un moment de partage tout en s’affranchissant des limites de la langue et des origines. L’importance est donnée à l’échange entre l’artiste et l’amateur, qui ensemble peuvent apporter de la nouveauté à l’art de la danse. Dans un second volet, "Until die thanks dance", qui se présente sous forme d’un jeu vidéo appliqué à un programme de reconnaissance de mouvement, permet également de faire un premier pas dans la liberté d’expression du corps. Avec ce projet, né durant la pandémie mondiale du Covid, Eun Me Ahn cherche ici à créer un nouvel espace virtuel où l’on peut prendre part à une ambiance légère et joyeuse à travers la danse, tout en faisant abstraction de l’environnement qui nous entoure. Chaque participant pourra ainsi faire danser son propre avatar dans ce monde virtuel en suivant les chorégraphies tirées de 7 pièces emblématiques de l’artiste. Alors, qu’attendez-vous ? Ne manquez pas cette opportunité de vous lancer de nouveaux défis et, qui sait, peut-être vous découvrirez-vous une nouvelle passion pour la danse ?
Avis aux amateurs de la culture coréenne ! Le Centre culturel coréen dévoile les secrets du Najeon, cette technique millénaire très délicate de l’incrustation de nacre sur objets, le temps d'une exposition gratuite à voir jusqu'au 19 novembre 2022. On y retrouve des objets d'art ornés d'oiseaux, fleurs, nuages en nacre par huit maîtres artisans actuels, dans le respect de la trradition, ainsi que des oeuvres d'illustres maîtres. Cette exposition est d'ailleurs complétée par une exposition immersive au coeur de Gyeongbokgung, le palais royal de la dynastie Joseon ! Très représentative de l’artisanat d’art coréen, cette méthode de décoration sophistiquée requiert une fine maîtrise du travail de la nacre, extraite de coquillages puis sculptée avec soin afin de confectionner toutes sortes de motifs. Ceux-ci sont incrustés ensuite sur la surface à décorer puis couverts par une couche de laque (Chil). Avec son exposition « Najeon, rencontre avec l’éclat intemporel de la nacre », le Centre culturel coréen invite le public à découvrir un art qui transcende les siècles et se réinvente pour mieux s’adapter à notre époque. Pensée comme une invitation à poser un regard sur le passé du Najeon et ses présentation contemporaines, cette exposition tend à faire voir les possibles réinterprétations de cet art à venir dans le futur. Les pièces exposées, fruits du travail de treize maîtres artisans perpétuant la tradition ou œuvrant dans le domaine de la réinterprétation créative – dont certains sont inscrits au Patrimoine culturel immatériel de Corée – permettent ainsi de retracer l’histoire de cet art traditionnel élevé dès la dynastie Goryeo au rang de trésor national, et de suivre son évolution au fil des siècles pour mieux en apprécier sa délicatesse intemporelle. En outre, le littoral sud de la péninsule coréenne – et plus particulièrement la ville de Tongyeong, région d’origine du Najeon – est également mis en lumière lors de cette exposition. C’est en effet dans cette partie côtière du pays que cet art traditionnel a pris son essor, notamment de par la nacre de grande qualité que l’on y trouve, et ce depuis plus de 400 ans. C’est ainsi qu’oiseaux, fleurs, nuages et autres formes inspirées par la nature ornent, et ce depuis la dynastie Goryeo (918-1392), boîtes à bijoux, étuis divers et meubles de belle taille, les parant d’un subtil éclat nacré. Même à cette période, ces objets décorés, regroupés sous le terme Najeon Chilgi, atteignaient déjà un niveau de prestige tel qu’ils étaient souvent offerts en guise de cadeaux diplomatiques. Artisanat autrefois réservé à une certaine élite, la dynastie suivante de Joseon (1392-1910) a vu, quant à elle, la technique du Najeon se propager dans les classes populaires de Corée, participant ainsi à sa démocratisation. Cette exposition est organisée par le Centre Culturel Coréen sous le patronage du Centre National du Patrimoine immatériel en partenariat avec la Fondation coréenne du Patrimoine culturel, la Fondation coréenne pour l'artisanat et le design, ainsi que la Délégation permanente de la République de Corée auprès de l'UNESCO.
Du 2 mai au 16 septembre 2022 ÉDITION 2022 - AU CŒUR DE LA CULTURE BOUDDHIQUE CORÉENNE Dans le cadre de ce festival, qui en est à sa quatrième édition, le Centre Culturel et l’Office National du Tourisme Coréens proposent chaque année une série d’événements exceptionnels visant à faire découvrir les atouts touristiques et gastronomiques de la Corée, ainsi que différentes facettes de sa culture. Cette année, c’est la culture bouddhique coréenne qui est mise à l’honneur. Une large variété d’événements viendra ainsi émailler une programmation transportant le public français au cœur des temples bouddhiques coréens et d’une culture millénaire mais non moins empreinte de modernité. Tout d’abord, ce sera la gastronomie qui sera à l’honneur en mai avec le concours du Service culturel de l’ordre Jogye et du Cordon Bleu à Paris. L’un des événements phares de ce « Taste Korea ! 2022 » sera la tenue d’un stand au festival Taste of Paris : pendant toute la durée de ce grand rendez-vous, qui réunit à Paris le meilleur de la scène culinaire actuelle, des moines spécialistes venus de Corée proposeront aux visiteurs une passionnante introduction à la cuisine des temples. Ils se présenteront au public en compagnie de grands chefs du célèbre Cordon Bleu de Paris, qui se seront préalablement essayés à la cuisine des temples en réinterprétant des recettes bouddhiques résolument tournées vers le végétal et l’harmonie des saveurs – recettes à découvrir dans le dernier volet de cette brochure. Outre la gastronomie, « Taste Korea ! 2022 » continuera de suivre le chemin des temples avec la très belle exposition « Yeondeunghoe, un festival bouddhique de couleurs illuminées », sur le thème de la fête coréenne des lanternes, autre temps fort du festival. Hommage rendu chaque année à Bouddha, cette célébration – inscrite depuis 2020 sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité de l’UNESCO – fait l’objet de grands défilés auxquels participent des milliers de personnes arborant à la main des lanternes en papier. En marge de cette éblouissante exposition, qui se déroulera de mai à septembre, quelques autres événements déployés autour des lanternes feront se conjuguer passé, présent et futur en permettant au public de s’essayer à de nouvelles expériences visuelles à la pointe des dernières technologies. Ainsi, projections immersives de mapping vidéo, défilé virtuel de lanternes et art numérique se chargeront d’apporter à la culture bouddhique coréenne une dimension inédite. Par ailleurs, des retraites courtes au temple Kilsangsa de Torcy (77) donneront à nos amis français l’occasion d’expérimenter la vie monastique au sein d’un temple bouddhique coréen. Méditation silencieuse, prières et partage d’un repas végétarien composeront le programme de ces journées. D’autre part, des représentations de danses bouddhiques, exécutées lors de rituels par des moines bouddhistes selon des codes rigoureux, donneront à voir, à Paris mais aussi à Nantes dans le cadre du festival Printemps Coréen, un spectacle hautement spirituel combinant complexité et élégance. Des projections de films et une conférence sur le Jikji, premier livre au monde à avoir été imprimé à l’aide de caractères mobiles en métal (1377), donneront au public l’occasion de plonger au cœur du patrimoine bouddhique coréen. Enfin, plusieurs ateliers en appelleront à la créativité et à la dextérité des petits et des grands pour réaliser en groupe des objets ravissants faisant partie du quotidien de la vie monastique. C’est donc une riche programmation – voir les pages qui suivent – que le Centre Culturel et l’Office National du Tourisme Coréens proposent cette année au public français, qui pourra ainsi découvrir de multiples facettes de la culture bouddhique coréenne. Le bouddhisme coréen et la culture bouddhique Fondé en Inde au Ve siècle av. J.-C., le bouddhisme et sa communauté monastique se sont progressivement répandus en Asie. Introduit en Corée à l’époque des Trois Royaumes après une implantation en Chine, le bouddhisme fut adopté comme religion d’État sous le règne du roi Beopheung de Silla (514-540 apr. J.-C.). Puis, il se perpétuera et connaîtra son âge d’or durant le royaume de Goryeo (918-1392). Enfin, durant la période Joseon (1392-1897), malgré une large vénération du confucianisme, le bouddhisme continuera néanmoins à imprégner le quotidien du peuple coréen. De nos jours, et ce malgré la forte présence du protestantisme et du catholicisme – les chrétiens sont en Corée deux fois plus nombreux que les bouddhistes –, les temples se font les gardiens de la tradition spirituelle de la Corée. Véritables espaces culturels, ils enseignent, notamment à travers de courtes retraites (Temple stay, ou « séjour au temple » en français) et des ateliers ouverts à tous, les valeurs essentielles du bouddhisme ainsi que la méditation et la vie en harmonie avec la nature. Ainsi, de nombreux temps forts sont organisés tout au long de l’année pour les familles coréennes et membres d’associations. La période du printemps est particulièrement riche en événements. Le plus important, l’anniversaire de la naissance du Bouddha Shakyamuni, est célébré le 8e jour du 4e mois lunaire et fait l’objet, à travers tout le pays, de nombreux défilés hauts en couleurs. À l’approche de cette date, une multitude de lanternes en papier traditionnel coloré, porteuses des souhaits de ceux qui les ont fabriquées, ornent toute la péninsule sud-coréenne au travers d’une célébration appelée Yeondeunghoe (ou « Fête des lanternes »). La célébration de la naissance du Bouddha englobe également des danses effectuées par des moines et des nonnes, telles que la danse Bara chum, ou « Danse des cymbales », qui fait partie d’un rituel solennel mais non moins rythmé, donnant à voir l’élégance de la gestuelle des danseurs très empreinte de spiritualité. La cuisine des temples, thématique importante du festival « Taste Korea ! 2022 », est également remise au goût du jour depuis quelques années. Le documentaire de Netflix Chef’s Table, avec son épisode consacré à la nonne-chef Jeong Kwan (saison 3), en est un des plus beaux exemples. Souffrant autrefois d’une image surannée, le bouddhisme coréen, notamment par le biais des activités et événements promus et organisés par le Service culturel de l’ordre Jogye, connaît aujourd’hui un nouveau dynamisme. Ce souffle contemporain réussit à en faire une religion en phase avec la modernité, une pensée millénaire toujours bien ancrée dans le présent mais qui tutoie sans mal le futur et ses nouveaux horizons. Ce sont toutes ces facettes que le programme « Taste Korea ! 2022 » présente au public français à travers un programme pluridisciplinaire à découvrir dans les pages qui suivent. Sachal Eumsik, ou la culture culinaire des temples La cuisine coréenne des temples bouddhiques a été conçue par des moines et des moniales il y a de cela plus de 1 700 ans. Végétarienne, elle change au rythme des saisons et regorge de merveilles qu’offre la nature, tout en bannissant la viande ainsi que cinq légumes au goût piquant et potentiellement perturbateurs de la méditation : ail, poireau, ciboulette, oignon sauvage et oignon. C’est avec le principe selon lequel « on devient ce qu’on mange » que peut être abordé l’esprit de cette tradition culinaire. En effet, celle-ci se fait le véhicule de l’esprit et des valeurs spirituelles du bouddhisme, dont les clés sont la réalisation de la compassion, la recherche incessante de paix et d’harmonie, ainsi que l’éveil de l’âme. Plus qu’un simple moyen de se nourrir, la cuisine bouddhique est le fruit d’une rencontre entre divers ingrédients végétaux et des modes de préparation créatifs, avec prédominance du soja et des légumes qui en font une cuisine riche en nutriments sains pour le corps et l’esprit (protéines, huiles végétales et acides gras insaturés pour l’un, vitamines, minéraux et fibres pour les autres). Suscitant au fil des années de plus en plus d’attention, les recettes des temples bouddhiques font beaucoup parler d’elles par les ingrédients mis en œuvre, qui renferment quantité de propriétés bénéfiques pour la santé, voire médicinales pour certains d’entre eux. Cuisiner fait donc partie de l’enseignement spirituel, et c’est aussi une façon d’exprimer sa reconnaissante envers Bouddha, de remercier ceux qui ont préparé le repas, et de faire montre d’un profond respect envers l’environnement. La recherche d’une coexistence paisible entre la nature et les hommes fait d’ailleurs partie intégrante de la culture culinaire bouddhique. En outre, savoir apprécier l’importance de tous les êtres vivants étant l’un des grands principes du bouddhisme, cette pensée se reflète donc naturellement dans les plats préparés par les moines et moniales, faisant de chaque recette une quête d’harmonie. Enfin, la culture culinaire des temples soulève des questions fondamentales sur lesquelles nous sommes de plus en plus amenés à nous pencher : la restauration rapide, la nourriture industrielle et ses nombreux composants artificiels peuvent-ils nous satisfaire et nous rendre heureux ? Nos modes de consommation modernes sont-ils réellement adaptés à notre corps, à notre esprit, en accord avec la nature ? Non seulement savoureuse et saine mais aussi profondément empreinte de philosophie, la cuisine des temples bouddhiques a ainsi pour vocation de nous aider à retrouver un équilibre à la fois physique et psychique, une sorte de paix intérieure par l’assiette, et nous donne rendez-vous avec l’environnement, les saisons et leurs trésors gustatifs. C’est cette culture culinaire unique que vous propose de découvrir cette année le festival « Taste Korea ! 2022 », par le biais de recettes à reproduire chez vous. Celles-ci sont disponibles en vidéo sur notre chaîne YouTube. À vos fourneaux !
Du 30 juin au 16 septembre 2022 Dernier volet de l’exposition « Yeondeunghoe, un festival bouddhique de couleurs illuminées », le Centre Culturel Coréen invite les visiteurs à plonger dans un univers féerique par le biais d’une expérience immersive chamarrée. C’est donc l’auditorium du Centre qui se fera l’écrin de ce chapitre mêlant tradition bouddhique et contemporanéité, avec des projections en mapping vidéo investissant tout le volume de la salle. Pénétrant ainsi dans une sorte de ‘‘cube’’ empli de lumières colorées, le public pourra, grâce à la magie des nouvelles technologies visuelles, se laisser porter dans un superbe décor de lanternes projeté en continu : un régal pour les yeux et pour l’esprit, une escapade lumineuse invitant à la contemplation et à la méditation. CENTRE CULTUREL CORÉEN AUDITORIUM Comme toutes les activités de notre Centre, cet événement est proposé gratuitement. Réservation fortement recommandée : https://centreculturelcoreen.mapado.com [https://centreculturelcoreen.mapado.com] La réservation en ligne ouvrira 2 semaines avant la date de l’évènement.
Grande Finale à Paris, à suivre en ligne Vendredi 24 juin à 19h Le concours K-Pop World Festival est un événement international qui se déroule depuis plusieurs années dans près de 72 pays dont la France. Il a pour vocation d’encourager les passionnés de K-pop à développer leur talent en danse et en chant. Dans chaque pays, à l’issue d’une première sélection faite sur vidéos enregistrées par les candidats, les meilleurs d’entre eux – individuels ou groupes constitués – sont retenus pour une finale live. Celle-ci se déroulera à Paris dans l’auditorium du Centre Culturel Coréen, et donnera lieu à une compétition à la fois passionnante et festive. Depuis 2021, le Centre Culturel Coréen co-organise le concours de la K-Pop à La Rochelle, Montpellier et Nantes avec des associations situées en région. Cette année, ce sera la danse qui sera mise à l’honneur. Les gagnants issus de ces concours participeront en vue de la finale parisienne de juin. Les meilleurs parmi les vainqueurs des différents pays participant au concours seront ensuite sélectionnés pour une grande finale de danse en Corée qui, si la situation sanitaire le permet, devrait se dérouler en octobre, et ce en présence de plusieurs groupes connus et stars coréennes de K-Pop. Du fait de la pandémie qui est toujours en cours - même si en France elle évolue favorablement -, la finale parisienne, mettant en compétition les candidats qui ont été sélectionnés à Paris et en régions, sera organisée sans public et pourra uniquement être suivie en ligne. Rendez-vous donc le vendredi 24 juin à 19h sur notre site internet pour suivre cet événement incontournable en direct ! *Toutes les informations concernant l’inscription au concours seront publiées mi-mars sur notre site internet. Renseignements sur www.coree-culture.orgwww.coree-culture.org [www.coree-culture.org] CENTRE CULTUREL AUDITORIUM - SANS PUBLIC