Le Centre Culturel Coréen rend un hommage posthume au dessinateur Kim Jung-Gi,
avec une exposition gratuite à découvrir du 16 novembre 2023 au 16 mars 2024. Ne
manquez pas ces "Lignes infinies".
Vous connaissez peut-être l'artiste coréen Kim Jung-Gi : ce dessinateur de
talent, qui avait un attachement particulier pour la France, était notamment
connu pour ses performances artistiques, durant lesquelles il réalisait des
fresques en direct et en public, sans esquisse préalable.
Kim Jung-Gi est à l'honneur au Centre Culturel Coréen, qui honore cet artiste
décédé en octobre 2022. Une exposition hommage est organisée du 16 novembre 2023
au 16 mars 2024. Cette rétrospective étonnante et gratuite, intitulée Lignes
infinies, au fil de l’art de Kim Jung Gi, met en avant différents travaux de
l'artiste, de ses dessins à ses collaborations inattendues.
Des dessins en noir et blanc, quelques touches de couleur pour illuminer un
personnage, et des milliers de détails qui donnaient vie à chaque scène : Kim
Jung-Gi savait capter notre regard et nous emporter dans son univers ludique,
bourré de poésie et de magie. L'exposition nous plonge elle aussi dans ce monde
si particulier, en mettant en avant de nombreuses œuvres. On découvre, bien
entendu, des croquis, des dessins, des plaquettes de comics allant de ses débuts
à la fin de sa carrière. Mais ce n'est pas tout !
Le Centre Culturel Coréen met également à l'honneur la renommée internationale
de l'artiste, en présentant ses collaborations avec Adidas, l’Association de
Céramique Gwanjuyo... Ou même le Parc des Princes. En effet, Kim Jung-Gi a pu
travailler avec le PSG, lors d'une performance artistique en direct.
Le parcours de l'exposition nous réserve aussi quelques surprises... On peut
ainsi admirer une fresque de 10 mètres de longueur. Il s'agit de l'œuvre la plus
monumentale de l'artiste, où les différents éléments dessinés se mêlent pour
créer un "Monde connecté. On profite également d'un moment de méditation au cœur
de l'œuvre du dessinateur : un espace musical nous invite à plonger dans les
créations de l'artiste. Chaque percussion, chaque son traditionnel coréen nous
permet de suivre une ligne, un personnage... Musique et dessin s'allient pour
donner une dimension plus profonde à ces tableaux.
Enfin, si vous le pouvez, ne manquez pas les premiers jours de l'exposition :
les 15 et 16 novembre 2023, Kim Dong-ho, élève de Kim Jung-Gi, rend hommage à
son maître en réalisant, comme lui, un spectacle dessiné pour les visiteurs du
Centre Culturel.
Une jolie rétrospective gratuite à ne pas manquer !
Centre Culturel Coréen
Lieu
Événements à venir
Il n'y pas d'événements à venir
Événements passés
Spectacle de danse traditionnelle et ciné-club au Centre Culturel Coréen
26oktober 2023
-10november 2023
Pour cette fin du mois d'octobre, le Centre Culturel Coréen vous propose une
immersion dans la culture sud-coréenne, à travers des animations
exceptionnelles, entre spectacle de danse, ciné-club et expositions.
Après des expositions réussies cet été au Centre Culturel Coréen, place à
l'immersion dans la culture sud-coréenne, grâce à des événements artistiques
exceptionnels, entre cinéma et danse, de la fin du mois d'octobre au mois de
décembre. Pour commencer, découvrez un spectacle de danse de cour
traditionnelle, originaire de Tongyeong, interprété exclusivement par des
femmes, pour une transmission des arts dansés hérités du passé.
Pour les amateurs de cinéma, préférez plutôt le ciné-club, avec deux projections
de films rendant hommage à Yun Jung-hee, récemment disparue : Le Brouillard de
Kim Soo-yong et Poetry de Lee Chang-dong. On continue avec le 18e Festival du
Film Coréen, qui prend place au Cinéma Publicis, sur les Champs-Elysées. Une
cinquantaine de films coréens seront projetés pendant une semaine autour de
différents thèmes, du 31 octobre au 7 novembre 2023.
Attention, ces activités sont gratuites, la réservation est donc largement
recommandée !
Dans le coeur de la vague, l'exposition immersive et gratuite au Centre Culturel Coréen à Paris
26juni 2023
-30augustus 2023
Dans le coeur de la vague, c'est la nouvelle exposition immersive et gratuite du
Centre Culturel Coréen à Paris. Au programme, une aventure poétique et
envoutante qui nous dévoile la ville de Busan sous toutes ses coutures grâce à
des oeuvres digitales en vidéo-mapping à découvrir jusqu'au 30 août 2023.
La Corée du Sud s'invite à Paris à travers une nouvelle exposition immersive et
gratuite ! Pour la découvrir, on file au Centre Culturel Coréen situé dans le 8e
arrondissement de la capitale, non loin de la célèbre avenue des Champs-Elysées.
Jusqu'au 30 août 2023, les Parisiens d'un jour et de toujours sont donc invités
à se rendre " Au cœur de la vague". Eh oui, c'est ainsi que cette expo insolite
et pleine de poésie a été nommée.
Celle-ci nous entraîne alors en Corée du Sud, et plus précisément dans la ville
de Busan, la deuxième plus grande du pays après Séoul. On la découvre alors à
travers des œuvres digitales en vidéo-mapping conçues par deux studios
graphiques coréen, d'strict et davvero art, ainsi que quatre artistes d'origine
coréenne : Kang Yiyun, Min Joonhong, Kohui et Hyun Jiwon. De quoi assurer une
expérience à la fois planante et instagrammable, à travers une immersion qui
nous dévoile Busan sous l'œil des différents créateurs.
Au total, ce sont six tableaux qui se succèdent. D'strict nous emmène d'abord
sur les rivages de Busan avec " Aurora Beach", avant que Davvero Art prenne le
relais pour illuminer la ville à travers " Waves of Lights in Busan". Ensuite,
Kang Yiyun nous dévoile toute la beauté de la nature et de la biodiversité de la
ville grâce à son œuvre " No Mother Nature 3.0". Avec " Real Time Purgatory",
l'artiste Min Joonhong nous offre une vue d'ensemble de l'harmonie de Busan
entre la ville les paysages naturels. " Horizons" par Kohui nous fait prendre le
large en explorant la mer, tandis que The Harbour, par Hyun Jiwon nous emmène à
la frontière entre la création contemporaine et les arts traditionnels tout en
nous faisant le récit de ce qui fait l'âme de Busan
Envie de voyager lors de cette Nuit Blanche 2023 ? Samedi 3 juin, direction le
centre culturel coréen pour une soirée de découvertes.
Le Centre culturel coréen, c'est un petit bout d'Asie à Paris, un lieu qui nous
permet de découvrir une culture lointaine et fascinante, loin des clichés.
Aussi, lorsque le centre culturel nous propose de nous faire voyager le temps
d'une nuit, avec une exposition multimédia, on fonce !
Cette exposition, on la retrouve gratuitement le samedi 3 juin 2023, pour la 21e
édition de la Nuit Blanche. Lors de cette nocturne exceptionnelle, le centre
culturel coréen nous accueille tous pour nous faire participer à des animations
inédites, autour de la ville de Busan.
La Nuit Blanche, cela ne vous dit rien ? Cette manifestation culturelle est une
invention de la Ville de Paris : depuis 2002, l'événement permet de mettre en
valeur la création contemporaine, au cours d'une nuit insolite et unique. Plus
de 200 rendez-vous artistiques sont éparpillés dans la capitale et dans les
villes de la métropole du Grand Paris. Des rendez-vous gratuits, qui nous
permettent de profiter de toute forme d'art contemporain, de la plus
conventionnelle à la plus loufoque.
Durant cette nuit, les surprises sont nombreuses, et les moments vécus toujours
exceptionnels ! Allez, on file découvrir ce que nous réserve le centre culturel
coréen pour cette soirée.
Aucun événement annoncé à ce jour, le programme est mis à jour en fonction des
annonces officielles.
Pas besoin de passeport : le bout du monde est à portée de Navigo ce soir-là !
Frétillante Busan, le monde à portée de flots : l'exposition gratuite au Centre Culturel Coréen
31mei 2023
-16september 2023
Venez découvrir la belle ville portuaire de Busan sous tous les angles, lors
d'une exposition gratuite au Centre Culturel Coréen, du 30 mai au 16 septembre
2023. Un bel aperçu de la Corée d’hier et d’aujourd’hui, entre culture
traditionnelle et arts numériques.
Cette année, le Centre Culturel Coréen met la ville portuaire de Busan à
l'honneur, à l'occasion de sa candidature à l’Exposition universelle 2030. Pour
l'été 2023, rendez-vous dans cette cité marine exceptionnelle à travers une
exposition immersive, entre tradition et contemporain, du 30 mai au 16 septembre
2023. Profitez de quelques heures de dépaysement dans une Busan historique, en
parcourant le passé jusqu'à nos jours.
Un vrai voyage en Corée vous attend dans une reproduction de cette ville d'une
incroyable richesse économique et culturelle, à découvrir à travers le cinéma,
l'art, la musique et la gastronomie. Dans un premier temps, on explore
l'évolution de la ville et de son identité à travers les âges, grâce à des
documents sonores, des objets et des visuels, en plein cœur d'une atmosphère
bouillonnante. Le port de la ville de Busan, véritable portail sur le monde,
permettra d'aborder la colonisation japonaise, la guerre et les influences
étrangères qui ont grandi en son sein.
L'occasion également de découvrir les disciplines artistiques coréennes,
inspirées par le fourmillement de la ville, point de ralliement d’artistes et de
courants culturels venus d’ailleurs. Durant toute l'exposition, des ateliers et
des conférences seront proposés pour vous plonger dans la culture coréenne sous
tous les angles. On y retrouve une collection d’œuvres virtuelles, des
projections de mapping vidéo, ainsi qu'un pop up café rétro, dans une ambiance
de coffee shop coréen des années 80.
Une programmation culturelle exceptionnelle est prévue, avec un ciné-club qui
met Busan à l'honneur lors des projections de trois films qui se déroulent dans
la ville coréenne, un street food market pour s’immerger dans la culture
culinaire avec des spécialités gourmandes typiques du Sud-Est de la péninsule
coréenne, ou encore un spectacle de danse traditionnelle.
En décembre, le Centre Culturel Coréen accueille une exposition qui va vous faire danser !
13december 2022
-23december 2022
Du 13 au 23 décembre 2022, venez danser au Centre Culturel Coréen autour des
oeuvres de la chorégraphe coréenne Eun Me Ahn. Des projections d’extraits de la
pièce dansée “1’59 - Let’s Make it Honey !” vous est proposée dans une grande
salle afin de vous permettre de commencer la nouvelle année du bon pied ! Dans
une autre salle, vous pourrez même faire danser votrer propre avatar dans un
monde virtuel !
Depuis 2010, la chorégraphe coréenne Eun Me Ahn voyage à travers la France,
s’inspirant des gens qui l’entourent afin de créer ses spectacles, pensés pour
et par les amateurs de danse. Dans la continuité de sa dernière création, "1’59
- Let’s make it honey !", présentée les 4 et 5 novembre derniers au Centre
Culturel Coréen, une exposition rassemblant de nombreuses projections d’extraits
de cette pièce dansée vous est proposée afin de vous permettre de commencer la
nouvelle année du bon pied.
Après le succès rencontré à Nice lors de l’édition 2022 du festival OVNi -
événement international conçu comme une plateforme innovante et originale
promouvant l’art de la vidéo -, cette exposition digitale s’installera du 13 au
23 décembre à Paris, et vous fera voyager, à la fois entre différents genres
musicaux, mais aussi au cœur du tissage qui lie la chorégraphie et le mouvement
naturel des corps.
L’occasion vous sera ainsi donnée de voir de nombreux extraits de la pièce
intitulée "1’59 - Let’s Make it Honey!", œuvre composée d’une quarantaine de
saynètes mettant en avant l’expression créatrice des corps et invitant le public
à une réflexion sur l’état de nos sociétés actuelles.
Chaque pièce artistique, d’une durée d’une minute et cinquante-neuf secondes,
correspond au temps moyen d’attention que le public accorde à une vidéo avant de
zapper. La scénographie originale choisie a également pour but de captiver
l’attention du public et de toujours le pousser à la réflexion sur son
environnement, mais aussi son comportement. Mises ensemble tel un patchwork, ces
vidéos ont pour objectif d'offrir un instant de rencontre qui est sans nul doute
le plus important, mais également le plus singulier et le plus jubilatoire d’une
vie.
À travers cette exposition, née de la volonté d’Eun Me Ahn d’explorer le futur
de cet art que représente la danse, les visiteurs du Centre pourront ainsi
voyager entre différents genres de musique, et vivre un moment de partage tout
en s’affranchissant des limites de la langue et des origines. L’importance est
donnée à l’échange entre l’artiste et l’amateur, qui ensemble peuvent apporter
de la nouveauté à l’art de la danse.
Dans un second volet, "Until die thanks dance", qui se présente sous forme d’un
jeu vidéo appliqué à un programme de reconnaissance de mouvement, permet
également de faire un premier pas dans la liberté d’expression du corps. Avec ce
projet, né durant la pandémie mondiale du Covid, Eun Me Ahn cherche ici à créer
un nouvel espace virtuel où l’on peut prendre part à une ambiance légère et
joyeuse à travers la danse, tout en faisant abstraction de l’environnement qui
nous entoure. Chaque participant pourra ainsi faire danser son propre avatar
dans ce monde virtuel en suivant les chorégraphies tirées de 7 pièces
emblématiques de l’artiste.
Alors, qu’attendez-vous ? Ne manquez pas cette opportunité de vous lancer de
nouveaux défis et, qui sait, peut-être vous découvrirez-vous une nouvelle
passion pour la danse ?
Najeon, l'exposition gratuite qui met en avant l'art de la nacre au Centre culturel coréen
29september 2022
-19november 2022
Avis aux amateurs de la culture coréenne ! Le Centre culturel coréen dévoile les
secrets du Najeon, cette technique millénaire très délicate de l’incrustation de
nacre sur objets, le temps d'une exposition gratuite à voir jusqu'au 19 novembre
2022. On y retrouve des objets d'art ornés d'oiseaux, fleurs, nuages en nacre
par huit maîtres artisans actuels, dans le respect de la trradition, ainsi que
des oeuvres d'illustres maîtres. Cette exposition est d'ailleurs complétée par
une exposition immersive au coeur de Gyeongbokgung, le palais royal de la
dynastie Joseon !
Très représentative de l’artisanat d’art coréen, cette méthode de décoration
sophistiquée requiert une fine maîtrise du travail de la nacre, extraite de
coquillages puis sculptée avec soin afin de confectionner toutes sortes de
motifs. Ceux-ci sont incrustés ensuite sur la surface à décorer puis couverts
par une couche de laque (Chil).
Avec son exposition « Najeon, rencontre avec l’éclat intemporel de la nacre »,
le Centre culturel coréen invite le public à découvrir un art qui transcende les
siècles et se réinvente pour mieux s’adapter à notre époque. Pensée comme une
invitation à poser un regard sur le passé du Najeon et ses présentation
contemporaines, cette exposition tend à faire voir les possibles
réinterprétations de cet art à venir dans le futur.
Les pièces exposées, fruits du travail de treize maîtres artisans perpétuant la
tradition ou œuvrant dans le domaine de la réinterprétation créative – dont
certains sont inscrits au Patrimoine culturel immatériel de Corée – permettent
ainsi de retracer l’histoire de cet art traditionnel élevé dès la dynastie
Goryeo au rang de trésor national, et de suivre son évolution au fil des siècles
pour mieux en apprécier sa délicatesse intemporelle.
En outre, le littoral sud de la péninsule coréenne – et plus particulièrement la
ville de Tongyeong, région d’origine du Najeon – est également mis en lumière
lors de cette exposition. C’est en effet dans cette partie côtière du pays que
cet art traditionnel a pris son essor, notamment de par la nacre de grande
qualité que l’on y trouve, et ce depuis plus de 400 ans.
C’est ainsi qu’oiseaux, fleurs, nuages et autres formes inspirées par la nature
ornent, et ce depuis la dynastie Goryeo (918-1392), boîtes à bijoux, étuis
divers et meubles de belle taille, les parant d’un subtil éclat nacré. Même à
cette période, ces objets décorés, regroupés sous le terme Najeon Chilgi,
atteignaient déjà un niveau de prestige tel qu’ils étaient souvent offerts en
guise de cadeaux diplomatiques. Artisanat autrefois réservé à une certaine
élite, la dynastie suivante de Joseon (1392-1910) a vu, quant à elle, la
technique du Najeon se propager dans les classes populaires de Corée,
participant ainsi à sa démocratisation.
Cette exposition est organisée par le Centre Culturel Coréen sous le patronage
du Centre National du Patrimoine immatériel en partenariat avec la Fondation
coréenne du Patrimoine culturel, la Fondation coréenne pour l'artisanat et le
design, ainsi que la Délégation permanente de la République de Corée auprès de
l'UNESCO.
« Taste Korea ! 2022 » Au cœur de la culture bouddhique coréenne
01september 2022
Paris|Exposition, Festival,...
Du 2 mai au 16 septembre 2022
ÉDITION 2022 - AU CŒUR DE LA CULTURE BOUDDHIQUE CORÉENNE
Dans le cadre de ce festival, qui en est à sa quatrième édition, le Centre
Culturel et l’Office National du Tourisme Coréens proposent chaque année une
série d’événements exceptionnels visant à faire découvrir les atouts
touristiques et gastronomiques de la Corée, ainsi que différentes facettes de sa
culture. Cette année, c’est la culture bouddhique coréenne qui est mise à
l’honneur. Une large variété d’événements viendra ainsi émailler une
programmation transportant le public français au cœur des temples bouddhiques
coréens et d’une culture millénaire mais non moins empreinte de modernité.
Tout d’abord, ce sera la gastronomie qui sera à l’honneur en mai avec le
concours du Service culturel de l’ordre Jogye et du Cordon Bleu à Paris. L’un
des événements phares de ce « Taste Korea ! 2022 » sera la tenue d’un stand au
festival Taste of Paris : pendant toute la durée de ce grand rendez-vous, qui
réunit à Paris le meilleur de la scène culinaire actuelle, des moines
spécialistes venus de Corée proposeront aux visiteurs une passionnante
introduction à la cuisine des temples. Ils se présenteront au public en
compagnie de grands chefs du célèbre Cordon Bleu de Paris, qui se seront
préalablement essayés à la cuisine des temples en réinterprétant des recettes
bouddhiques résolument tournées vers le végétal et l’harmonie des saveurs –
recettes à découvrir dans le dernier volet de cette brochure.
Outre la gastronomie, « Taste Korea ! 2022 » continuera de suivre le chemin des
temples avec la très belle exposition « Yeondeunghoe, un festival bouddhique de
couleurs illuminées », sur le thème de la fête coréenne des lanternes, autre
temps fort du festival. Hommage rendu chaque année à Bouddha, cette célébration
– inscrite depuis 2020 sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité de
l’UNESCO – fait l’objet de grands défilés auxquels participent des milliers de
personnes arborant à la main des lanternes en papier. En marge de cette
éblouissante exposition, qui se déroulera de mai à septembre, quelques autres
événements déployés autour des lanternes feront se conjuguer passé, présent et
futur en permettant au public de s’essayer à de nouvelles expériences visuelles
à la pointe des dernières technologies. Ainsi, projections immersives de mapping
vidéo, défilé virtuel de lanternes et art numérique se chargeront d’apporter à
la culture bouddhique coréenne une dimension inédite.
Par ailleurs, des retraites courtes au temple Kilsangsa de Torcy (77) donneront
à nos amis français l’occasion d’expérimenter la vie monastique au sein d’un
temple bouddhique coréen. Méditation silencieuse, prières et partage d’un repas
végétarien composeront le programme de ces journées. D’autre part, des
représentations de danses bouddhiques, exécutées lors de rituels par des moines
bouddhistes selon des codes rigoureux, donneront à voir, à Paris mais aussi à
Nantes dans le cadre du festival Printemps Coréen, un spectacle hautement
spirituel combinant complexité et élégance. Des projections de films et une
conférence sur le Jikji, premier livre au monde à avoir été imprimé à l’aide de
caractères mobiles en métal (1377), donneront au public l’occasion de plonger au
cœur du patrimoine bouddhique coréen. Enfin, plusieurs ateliers en appelleront à
la créativité et à la dextérité des petits et des grands pour réaliser en groupe
des objets ravissants faisant partie du quotidien de la vie monastique.
C’est donc une riche programmation – voir les pages qui suivent – que le Centre
Culturel et l’Office National du Tourisme Coréens proposent cette année au
public français, qui pourra ainsi découvrir de multiples facettes de la culture
bouddhique coréenne.
Le bouddhisme coréen et la culture bouddhique
Fondé en Inde au Ve siècle av. J.-C., le bouddhisme et sa communauté monastique
se sont progressivement répandus en Asie. Introduit en Corée à l’époque des
Trois Royaumes après une implantation en Chine, le bouddhisme fut adopté comme
religion d’État sous le règne du roi Beopheung de Silla (514-540 apr. J.-C.).
Puis, il se perpétuera et connaîtra son âge d’or durant le royaume de Goryeo
(918-1392). Enfin, durant la période Joseon (1392-1897), malgré une large
vénération du confucianisme, le bouddhisme continuera néanmoins à imprégner le
quotidien du peuple coréen.
De nos jours, et ce malgré la forte présence du protestantisme et du
catholicisme – les chrétiens sont en Corée deux fois plus nombreux que les
bouddhistes –, les temples se font les gardiens de la tradition spirituelle de
la Corée. Véritables espaces culturels, ils enseignent, notamment à travers de
courtes retraites (Temple stay, ou « séjour au temple » en français) et des
ateliers ouverts à tous, les valeurs essentielles du bouddhisme ainsi que la
méditation et la vie en harmonie avec la nature. Ainsi, de nombreux temps forts
sont organisés tout au long de l’année pour les familles coréennes et membres
d’associations.
La période du printemps est particulièrement riche en événements. Le plus
important, l’anniversaire de la naissance du Bouddha Shakyamuni, est célébré le
8e jour du 4e mois lunaire et fait l’objet, à travers tout le pays, de nombreux
défilés hauts en couleurs. À l’approche de cette date, une multitude de
lanternes en papier traditionnel coloré, porteuses des souhaits de ceux qui les
ont fabriquées, ornent toute la péninsule sud-coréenne au travers d’une
célébration appelée Yeondeunghoe (ou « Fête des lanternes »).
La célébration de la naissance du Bouddha englobe également des danses
effectuées par des moines et des nonnes, telles que la danse Bara chum, ou «
Danse des cymbales », qui fait partie d’un rituel solennel mais non moins
rythmé, donnant à voir l’élégance de la gestuelle des danseurs très empreinte de
spiritualité.
La cuisine des temples, thématique importante du festival « Taste Korea ! 2022
», est également remise au goût du jour depuis quelques années. Le documentaire
de Netflix Chef’s Table, avec son épisode consacré à la nonne-chef Jeong Kwan
(saison 3), en est un des plus beaux exemples.
Souffrant autrefois d’une image surannée, le bouddhisme coréen, notamment par le
biais des activités et événements promus et organisés par le Service culturel de
l’ordre Jogye, connaît aujourd’hui un nouveau dynamisme. Ce souffle contemporain
réussit à en faire une religion en phase avec la modernité, une pensée
millénaire toujours bien ancrée dans le présent mais qui tutoie sans mal le
futur et ses nouveaux horizons.
Ce sont toutes ces facettes que le programme « Taste Korea ! 2022 » présente au
public français à travers un programme pluridisciplinaire à découvrir dans les
pages qui suivent.
Sachal Eumsik, ou la culture culinaire des temples
La cuisine coréenne des temples bouddhiques a été conçue par des moines et des
moniales il y a de cela plus de 1 700 ans. Végétarienne, elle change au rythme
des saisons et regorge de merveilles qu’offre la nature, tout en bannissant la
viande ainsi que cinq légumes au goût piquant et potentiellement perturbateurs
de la méditation : ail, poireau, ciboulette, oignon sauvage et oignon.
C’est avec le principe selon lequel « on devient ce qu’on mange » que peut être
abordé l’esprit de cette tradition culinaire. En effet, celle-ci se fait le
véhicule de l’esprit et des valeurs spirituelles du bouddhisme, dont les clés
sont la réalisation de la compassion, la recherche incessante de paix et
d’harmonie, ainsi que l’éveil de l’âme.
Plus qu’un simple moyen de se nourrir, la cuisine bouddhique est le fruit d’une
rencontre entre divers ingrédients végétaux et des modes de préparation
créatifs, avec prédominance du soja et des légumes qui en font une cuisine riche
en nutriments sains pour le corps et l’esprit (protéines, huiles végétales et
acides gras insaturés pour l’un, vitamines, minéraux et fibres pour les autres).
Suscitant au fil des années de plus en plus d’attention, les recettes des
temples bouddhiques font beaucoup parler d’elles par les ingrédients mis en
œuvre, qui renferment quantité de propriétés bénéfiques pour la santé, voire
médicinales pour certains d’entre eux.
Cuisiner fait donc partie de l’enseignement spirituel, et c’est aussi une façon
d’exprimer sa reconnaissante envers Bouddha, de remercier ceux qui ont préparé
le repas, et de faire montre d’un profond respect envers l’environnement. La
recherche d’une coexistence paisible entre la nature et les hommes fait
d’ailleurs partie intégrante de la culture culinaire bouddhique. En outre,
savoir apprécier l’importance de tous les êtres vivants étant l’un des grands
principes du bouddhisme, cette pensée se reflète donc naturellement dans les
plats préparés par les moines et moniales, faisant de chaque recette une quête
d’harmonie.
Enfin, la culture culinaire des temples soulève des questions fondamentales sur
lesquelles nous sommes de plus en plus amenés à nous pencher : la restauration
rapide, la nourriture industrielle et ses nombreux composants artificiels
peuvent-ils nous satisfaire et nous rendre heureux ? Nos modes de consommation
modernes sont-ils réellement adaptés à notre corps, à notre esprit, en accord
avec la nature ?
Non seulement savoureuse et saine mais aussi profondément empreinte de
philosophie, la cuisine des temples bouddhiques a ainsi pour vocation de nous
aider à retrouver un équilibre à la fois physique et psychique, une sorte de
paix intérieure par l’assiette, et nous donne rendez-vous avec l’environnement,
les saisons et leurs trésors gustatifs.
C’est cette culture culinaire unique que vous propose de découvrir cette année
le festival « Taste Korea ! 2022 », par le biais de recettes à reproduire chez
vous. Celles-ci sont disponibles en vidéo sur notre chaîne YouTube.
À vos fourneaux !
Du 30 juin au 16 septembre 2022
Dernier volet de l’exposition « Yeondeunghoe, un festival bouddhique de couleurs
illuminées », le Centre Culturel Coréen invite les visiteurs à plonger dans un
univers féerique par le biais d’une expérience immersive chamarrée. C’est donc
l’auditorium du Centre qui se fera l’écrin de ce chapitre mêlant tradition
bouddhique et contemporanéité, avec des projections en mapping vidéo
investissant tout le volume de la salle.
Pénétrant ainsi dans une sorte de ‘‘cube’’ empli de lumières colorées, le public
pourra, grâce à la magie des nouvelles technologies visuelles, se laisser porter
dans un superbe décor de lanternes projeté en continu : un régal pour les yeux
et pour l’esprit, une escapade lumineuse invitant à la contemplation et à la
méditation.
CENTRE CULTUREL CORÉEN
AUDITORIUM
Comme toutes les activités de notre Centre, cet événement est proposé
gratuitement.
Réservation fortement recommandée : https://centreculturelcoreen.mapado.com
[https://centreculturelcoreen.mapado.com]
La réservation en ligne ouvrira 2 semaines avant la date de l’évènement.
Grande Finale à Paris, à suivre en ligne
Vendredi 24 juin à 19h
Le concours K-Pop World Festival est un événement international qui se déroule
depuis plusieurs années dans près de 72 pays dont la France. Il a pour vocation
d’encourager les passionnés de K-pop à développer leur talent en danse et en
chant. Dans chaque pays, à l’issue d’une première sélection faite sur vidéos
enregistrées par les candidats, les meilleurs d’entre eux – individuels ou
groupes constitués – sont retenus pour une finale live. Celle-ci se déroulera à
Paris dans l’auditorium du Centre Culturel Coréen, et donnera lieu à une
compétition à la fois passionnante et festive.
Depuis 2021, le Centre Culturel Coréen co-organise le concours de la K-Pop à La
Rochelle, Montpellier et Nantes avec des associations situées en région. Cette
année, ce sera la danse qui sera mise à l’honneur. Les gagnants issus de ces
concours participeront en vue de la finale parisienne de juin.
Les meilleurs parmi les vainqueurs des différents pays participant au concours
seront ensuite sélectionnés pour une grande finale de danse en Corée qui, si la
situation sanitaire le permet, devrait se dérouler en octobre, et ce en présence
de plusieurs groupes connus et stars coréennes de K-Pop.
Du fait de la pandémie qui est toujours en cours - même si en France elle évolue
favorablement -, la finale parisienne, mettant en compétition les candidats qui
ont été sélectionnés à Paris et en régions, sera organisée sans public et pourra
uniquement être suivie en ligne.
Rendez-vous donc le vendredi 24 juin à 19h sur notre site internet pour suivre
cet événement incontournable en direct !
*Toutes les informations concernant l’inscription au concours seront publiées
mi-mars sur notre site internet.
Renseignements sur
www.coree-culture.orgwww.coree-culture.org [www.coree-culture.org]
CENTRE CULTUREL
AUDITORIUM - SANS PUBLIC