Nicolas Lacroix est trop gentil et il le reconnait volontiers.
Il aime aussi rendre les gens heureux et les faire rire, ça a toujours été le
cas.
Depuis l’école primaire où il reproduisait des sketchs vus à la télé, il rêve de
planches.
C’est par les réseaux sociaux qu’il va y arriver. Encouragé par ses proches, il
publie une première vidéo sur Tik Tok, succès immédiat. Un an et demi plus tard,
plus d’un million et demi de personnes le suivent au quotidien.
Comme il croit plus au travail qu’au talent, il prend son temps et c’est
finalement GuiHome qui va l’emmener sur scène en produisant son premier
spectacle.
Il y est question d’un garçon trop gentil qui ne sait pas dire non mais n’en
pense pas moins. Regarder le monde, parler de ce qu’il connait, tourner son
coming out en dérision, s’inquiéter de l’avenir de la langue quand Wejdene aura
pris la place de Baudelaire, imaginer qu’une assistante virtuelle puisse faire
office de psy. Arriver toujours à la même conclusion, celle qui existe depuis la
nuit des temps, c’était mieux avant. Nicolas assume son côté un peu vieux jeu,
celui d’un jeune homme nostalgique embarqué dans un monde trop rapide. L’air de
rien, il dit beaucoup des angoisses de sa génération.
Aujourd’hui, même si les réseaux sociaux occupent une place importante, il sait
qu’un artiste ne se fait pas en un jour et il redoute l’explosion en plein vol.
Pas question de se reposer sur ses lauriers, surtout s’ils sont virtuels. Du
coup, il travaille encore et toujours pour mériter chaque rire et chaque
applaudissement et il aime ça.
Jean-François Octave, une vie (ne rien oublier)
30november 2022
-28juni 2023
Boulevard Solvay 22, 6000 Charleroi, Hainaut, Belgique
Description
WORK IN PROGRESS - RÉSIDENCE VIRTUELLE
Nouvelle résidence au BPS22 : la "résidence virtuelle" de Jean-François Octave, sur le site internet du musée ! Infatigable auteur, depuis des décennies, de fanzines, journaux intimes et autres diaries électroniques, croisant diverses influences et techniques, JFO squatte désormais le site du musée pour y livrer ses archives et travaux in progress.
Pour Jean-François Octave, la vie est un répertoire permanent où puiser plutôt que s’épuiser, où s’emparer des choses plutôt que se laisser désemparer par son flux. Depuis ses agendas de l’adolescence (début 70') aux petits carnets de notes à spirales, en passant par des cahiers plus conséquents, mêlant textes et images (peintures, dessins, photos, collages, etc.) où les lettres elles-mêmes sont aussi et avant tout des dessins, JFO compile ses chroniques quotidiennes.
Désormais (depuis début 2000’), ce sont des dessins et écritures digitaux qui occupent les pages virtuelles d’un diary électronique, à la publication hebdomadaire régulière. Totalisant à ce jour plus de 5000 pages pour plus de 680 numéros, un nombre incalculable d’essais-erreurs et quelques gigabits de mémoire, ce journal personnel redéploie, en les associant, les travaux anciens et les préoccupations récurrentes de l’artiste. "Entre journal intime, révélations people, réflexions socio-politiques et poétiques, Jean-François Octave, adepte de l'appropriationnisme et fan de Jean-Luc Godard, tisse un récit aux allures d’instantanés, aux frontières du Pop Art, du concept et de la littérature, en mêlant photo, peinture et d’autres techniques." écrit Daniel Vander Gucht, professeur de sociologie (ULB) et fondateur des éditions La Lettre volée.
Éternel enfant de son époque, il a toujours accompagné les (épi)phénomènes du moment présent, quels qu’ils soient. Le punk l’a conforté dans une de ses intuitions premières : il n’y a pas de hiérarchie entre les choses ; tout peut se valoir ; tout peut mériter son attention ; tout peut faire l’objet d’associations. Les historiettes personnelles se mêlent alors à la grande Histoire ; les clichés les plus éculés de la pop culture aux chefs-d’œuvre de l’art ; les grands personnages du monde, toutes époques confondues, avec des anonymes croisés lors de pérégrinations à travers le monde ; les émotions personnelles aux réflexions abstraites ; la Littérature et toutes les paralittératures ; le grand Style et l’écriture normalisée ; etc.
Nouvelle résidence au BPS22 : la "résidence virtuelle" de Jean-François Octave, sur le site internet du musée ! Infatigable auteur, depuis des décennies, de fanzines, journaux intimes et autres diaries électroniques, croisant diverses influences et techniques, JFO squatte désormais le site du musée pour y livrer ses archives et travaux in progress.
Pour Jean-François Octave, la vie est un répertoire permanent où puiser plutôt que s’épuiser, où s’emparer des choses plutôt que se laisser désemparer par son flux. Depuis ses agendas de l’adolescence (début 70') aux petits carnets de notes à spirales, en passant par des cahiers plus conséquents, mêlant textes et images (peintures, dessins, photos, collages, etc.) où les lettres elles-mêmes sont aussi et avant tout des dessins, JFO compile ses chroniques quotidiennes.
Désormais (depuis début 2000’), ce sont des dessins et écritures digitaux qui occupent les pages virtuelles d’un diary électronique, à la publication hebdomadaire régulière. Totalisant à ce jour plus de 5000 pages pour plus de 680 numéros, un nombre incalculable d’essais-erreurs et quelques gigabits de mémoire, ce journal personnel redéploie, en les associant, les travaux anciens et les préoccupations récurrentes de l’artiste. "Entre journal intime, révélations people, réflexions socio-politiques et poétiques, Jean-François Octave, adepte de l'appropriationnisme et fan de Jean-Luc Godard, tisse un récit aux allures d’instantanés, aux frontières du Pop Art, du concept et de la littérature, en mêlant photo, peinture et d’autres techniques." écrit Daniel Vander Gucht, professeur de sociologie (ULB) et fondateur des éditions La Lettre volée.
Éternel enfant de son époque, il a toujours accompagné les (épi)phénomènes du moment présent, quels qu’ils soient. Le punk l’a conforté dans une de ses intuitions premières : il n’y a pas de hiérarchie entre les choses ; tout peut se valoir ; tout peut mériter son attention ; tout peut faire l’objet d’associations. Les historiettes personnelles se mêlent alors à la grande Histoire ; les clichés les plus éculés de la pop culture aux chefs-d’œuvre de l’art ; les grands personnages du monde, toutes époques confondues, avec des anonymes croisés lors de pérégrinations à travers le monde ; les émotions personnelles aux réflexions abstraites ; la Littérature et toutes les paralittératures ; le grand Style et l’écriture normalisée ; etc.