From Saturday 13 April to Sunday 1 September 2024, the Bruges Triennial brings
Spaces of Possibility to the streets of the historic city centre and Zeebrugge.
The contemporary art and architectural installations are on view for almost five
whole months. For our fourth edition, we’ve invited twelve international artists
and architects to hold a mirror up to the dormant potential of the ever-changing
city. How can a UNESCO World Heritage City, where preservation is central, deal
with concepts such as change and sustainability? And how can contemporary art
and architecture create a new framework for these issues? Through their artistic
interventions, the artists and architects challenge existing sites, connect
urban areas and search for hidden beauty.
– 13.04 - 01.09.2024
– Bruges city centre and Zeebrugge
– always open, always free
– triennalebrugge.be
Exhibition melancholy - poetry of the mind
14mei 2022
-03september 2022
10:00 - 17:00
Peperstraat 3, 8000 Bruges, West Flanders, Belgium
Description
Dans les circonstances actuelles, proposer une exposition traitant de la mélancolie peut paraître rebutant et même déplacé. N’assistons-nous pas à suffisamment de malheurs pour le moment ? Ne devons-nous pas plutôt traiter de la joie et de l’entrain ? Pourtant accepter sa mélancolie et l’apprivoiser pourrait peut-être, paradoxalement, nous permettre d’éviter l’effondrement. N’est-il pas temps de réhabiliter la mélancolie pour ce qu’elle apporte comme génie créateur ?
Grâce à l’exposition « Melancholy, Poetry of the Mind » Joannes Késenne nous fait (re)découvrir le sens même de mélancolie. Il nous rappelle non seulement la diversité du concept qui peut faire allusion tantôt à une maladie physique (liée à un excès de bile noire), tantôt à un état de l’âme, une pulsion créatrice, une poésie ou même une aptitude à la méditation et aux passions amoureuses, mais aussi l’extraordinaire étendue de son intensité. Le mélancolique peut être triste, abattu, atrabilaire, nostalgique, dépressif, suicidaire ou encore amoureux, jaloux, ou tout simplement enclin à une forme de paresse, de laisser-aller et d’indolence par manque d’envie et de goût pour la vie. Dans tous les cas il y a souffrance, perte irrémédiable, vide impossible à combler.
La chapelle de Jérusalem qui doit son existence-même à la perte de la ville Jérusalem – aux mains des Mamelouks au moment de sa construction – et qui met en scène le Christ mort dans son tombeau et non encore ressuscité, symbolise de façon poignante la perte et le désespoir - l’absence d’espoir. Elle est donc un lieu par essence profondément mélancolique. Joannes Késenne a appelé des artistes à s’en inspirer afin de confronter le visiteur aux différents facettes contemporaines de la mélancolie qui n’ont finalement guère changé depuis le Moyen Âge.
Image: © Studio Peter Weidenbaum