HAVOC

Description

New York, early 1970s. The South Bronx is on fire, literally and symbolically. The middle class has left it; the economy is collapsing; buildings are empty, demolished or set on fire; gangs are making the streets unsafe; sixty per cent of young people are unemployed. They have no money to go to a club, so they palm the streets with their sound systems and pieces of cardboard. They lay a floor and dance on the break. They write their names on the walls, they express their discontent on music. Their resistance to the establishment grows into a culture: hip-hop.

They are little foci of chaos, trying to break the laws and regularities of our world through a ripple effect. Be it solar systems or politics, families or economics: systems tend to sustain themselves, even at the expense of the organisms that are part of them. The jammers that disrupt those systems are precisely the factors that keep them moving and changing.

In  HAVOC , Haider Al Timimi takes a closer look at the power of disrupters. The raw explosive energy of hip-hop is the guiding principle here. With a cast of top-level b-boys and b-girls, Al Timimi uses dance and music to explore the disruptive and constructive power of chaos. To the tones of 'The Revolution Will Not Be Televised' by protest poet Gil Scott-Heron, driven by anger and hope. 


You will not be able to stay home, brother
You will not be able to plug in, turn on and cop out
You will not be able to lose yourself on skag
And skip out for beer during commercials, because
The revolution will not be televised

(…)

The revolution will not be televised
Will not be televised
Will not be televised
Will not be televised
The revolution will be no re-run, brothers
The revolution will be live

Gil Scott-Heron


********** Français **********

Tout commencement est un faux pas :
chaque chef-d’œuvre commence par une tache sur une page blanche,
chaque histoire d’amour par un pari un peu fou,
chaque nouvel édifice retranche une portion d’espace.
Sans une première fissure, rien ne peut jaillir.

Ariane Bazan

New York, début des années 1970. Le quartier sud du Bronx est en feu, au sens propre comme au figuré. La classe moyenne l’a déserté, l’économie s’effondre, les immeubles sont vides, démolis ou incendiés, les gangs prennent possession des rues, 60 % des jeunes sont au chômage. Ils n’ont pas d’argent pour aller dans les clubs, alors ils descendent dans la rue avec leur sono et des bouts de carton. Ils créent une piste pour faire du breakdance. Ils écrivent leur nom sur les murs et expriment leur mécontentement en musique. Leur opposition à l’establishment se transforme en culture : le hip-hop.

Ce sont de petits groupes anarchiques, qui tentent de briser les lois de notre monde par un effet ricochet. Qu’ils soient solaires ou politiques, familiaux ou économiques, les systèmes ont tendance à se maintenir, même aux dépens des organismes qui les composent. Les éléments perturbateurs qui dérèglent ces systèmes sont précisément les facteurs qui les maintiennent en mouvement et en évolution.

Dans HAVOC , Haider Al Timimi s’intéresse de près au pouvoir de ces éléments perturbateurs. L’énergie brute et explosive du hip-hop est le fil rouge de ce spectacle. Avec un casting de b-boys et de b-girls de haut niveau, Al Timimi utilise la danse et la musique pour explorer la force disruptive et constructive du chaos. Au son de « The Revolution Will Not Be Televised » du poète contestataire Gil Scott-Heron, animé par la colère et l’espoir.


********** Nederlands **********

Elk begin is een uitschuiver:
elk meesterwerk begint met een vlek op een wit blad,
elk liefdesverhaal met een gewaagde zet,
elk nieuw gebouw snijdt een stuk uit de ruimte.
Zonder eerste scheur kan niets ontspringen.

Ariane Bazan

New York, begin jaren zeventig. De South Bronx staat in brand, letterlijk en figuurlijk. De middenklasse heeft er zich uit de voeten gemaakt; de economie stort in; gebouwen staan leeg, worden gesloopt of in brand gestoken; bendes maken de straten onveilig; zestig procent van de jongeren is werkloos. Ze hebben geen geld om naar een club te gaan, dus palmen ze de straten in met hun sound systems en stukken karton. Ze leggen een vloer en dansen op de break. Ze schrijven hun namen op de muren, ze uiten hun ongenoegen op muziek. Hun verzet tegen het establishment groeit uit tot een cultuur: hiphop.

Het zijn kleine haarden van chaos, die via een rimpeleffect de wetten en wetmatigheden van onze wereld trachten te doorbreken. Of het nu gaat om zonnestelsels of om politiek, om families of om economie: systemen hebben de neiging om zichzelf in stand te houden, zelfs ten koste van de organismen die er deel van uitmaken. De stoorzenders die die systemen ontregelen, zijn uitgerekend de factoren die zorgen dat ze in beweging blijven en veranderen.

In HAVOC neemt Haider Al Timimi de kracht van die stoorzenders onder de loep. De rauwe explosieve energie van hiphop vormt hierbij de leidraad. Met een cast van b-boys en b-girls van topniveau onderzoekt Al Timimi via dans en muziek wat de disruptieve én constructieve kracht van chaos kan zijn. Op de tonen van ‘The Revolution Will Not Be Televised’ van protestdichter Gil Scott-Heron, gestuwd door woede en hoop.

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