Initié à l’été 2021, le projet Bianco Ordinario d’Hélène Bellenger prend racine
dans les carrières de marbre de Carrare, en Italie. Sculptées depuis des siècles
pour la qualité de leur marbre blanc, ces carrières sont aujourd’hui
surexploitées pour l’utilisation de la poudre de marbre, un carbonate de calcium
à l’état pur. Utilisée notamment dans la composition du dentifrice, du
maquillage, du papier ou des produits d’entretien, la poudre de marbre vient
ainsi se nicher dans l’histoire du blanchiment et de la blanchité de nos
sociétés occidentales contemporaines.
Hélène Bellenger a initié une collection de produits de consommation à imprimer
directement sur le verso en carton. À la fois fragiles, précieuses, uniques mais
aussi éphémères et jetables, ces petites images, dont la forme varie selon les
produits, proposent ainsi une typologie des formes industrielles, tout en
présentant une sélection d’images de ces paysages modelés par l’exploitation
intensive du marbre de Carrare.
Publié par : Ville de Marseille
BIAC2023 : La Quatrième Hypothèse
04februari 2023
45a Rue D' Aubagne, 13001 Marseille, France
Description
Résidence de création au Daki Ling du 30 janvier 2023 au 5 février 2023.Dans le cadre de la Biennale Internationale des Arts du Cirque Marseille Provence Alpes Côte d’Azur.C’est la tentative d’un jongleur de réaliser la moindre de ses idées afin de résoudre l’éternelle question qui lui tient à cœur: quelle est l’essence de la jonglerie ? La scène devient un espace de recherche dans lequel se déroule une série d’expériences qui confrontent la théorie du chercheur à la réalité du jongleur. Avec l’aide de son complice, le jongleur devient le cobaye de ses propres réflexions scientifiques, qui finissent par déborder sur l’absurde, l’invraisemblable et le poétique. Ces expériences se matérialisent sous la forme de divers outils et dispositifs technologiques qui cherchent à rendre visible l’invisible qui se cache dans le mouvement jonglé. Cette enquête au cœur du geste jonglistique est le résultat de l’infinie curiosité de son protagoniste, qui est au fond plus intéressé par le chemin que par la réponse, car il sait très bien que derrière celle-ci se cache toujours une nouvelle question !Création 2022/23 – à partir de 8 ans – 1h
Art
Date info
20h30
Tickets
Info:
Entrée libreUne adhésion au théâtre obligatoire, et annuelle, de 4€ est à payer en espèces à l'entrée.
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PUISSANT ET GRAND VOYANT MARABOUT DE FRANCE DAH ADILI.
DAH ADILI est un super puissant maitre marabout voyant reconnu et aimé en FRANCE
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Le festival Flaslight permet aux jeunes talents émergeant d’accéder à la scène
sous le regard d’un jury d’artistes.
Des initiations à la danse, des stands de graffitis sur vêtements, une fresque à
taguer, des jams party, un jeu de pétanque ainsi que des spectacles amateurs
d’écoles de danse et de professionnels seront présentés.
La Ville de Marseille soutient, via la Direction du Lien Social, de la Vie
Associative et de l’Engagement Citoyen, des projets Olympiade Culturelles
portées par des structures sociales.
– 21 avril à l’occasion de » La Voie est libre » : Jam party & Battles. Les
danseurs seront invités à prendre part à des compétitions de danse intenses, où
chaque pas de danse est une performance exceptionnelle. Les meilleurs danseurs
auront l’opportunité de se qualifier directement pour le « Battle Flashlight »
qui aura lieu le 23 juin.
– 25 mai City stade de la Verrerie et le centre social : Le festival Flaslight
permet aux jeunes talents émergeant d’accéder à la scène. Battle kids, des
stands de graffitis sur vêtements, une fresque à taguer, des jams party, scène
ouverte, un jeu de pétanque ainsi que des spectacles amateurs d’écoles de danse
et de professionnels.
– 26 mai à l’occasion de » La Voie est libre » : Sous le même thème « Jam
party & Battles », les danseurs pourront à nouveau montrer leurs talents en
Hip-Hop, entremêlés de moment : Salsa/Bachata. Les scores ici aideront également
les compétiteurs à se hisser au rang de qualifié pour le Festival Flashlight.
– 23 juin lieux à confirmer : Cette journée sera dédiée à la danse et à la
célébration de l’art du mouvement, précisément du hip-hop, qui entre en scène
aux Jeux Olympiques pour la première fois grâce au Break-Dance. A partir des
quart de finale battle kids et adultes
23 juin à l’occasion de » La Voie est libre » : « Clôture dansée » du Festival
de Hip-Hop Flashlight. Nocturne spéciale JO. Musique Live DJ MOFAK et Funk
Freaks
L’Olympiade Culturelle à Marseille.
Publié par : Ville de Marseille
Quand on pense à l'Espagne, on pense aux tapas, au soleil' mais surtout au
flamenco ! À Marseille, les castagnettes et les robes colorées à pois viendront
apporter une touche andalouse au fabuleux auditorium du Palais du Pharo lors
d'un spectacle unique en 4 actes. Des danseurs et danseuses professionnel·les
taperont du pied au rythme de la musique dans un décor des plus magiques, rempli
de fleurs, le tout sublimé par un jeu de lumières et d'ombres exceptionnel.
C'est le rendez-vous idéal pour tous les aficionados de la culture espagnole,
sans quitter la cité phocéenne. Achète tes billets pour We call it Flamenco à
Marseille !
Programme :
- Introduction
- Fandangos de Huelva
- Solo de guitare
- Cantiñas
- Bulería
- Solo de chant
- Solea
- Tangos
Une vraie fausse conférence universitaire sur les origines du mouvement Hip hop,
à l’adresse de ceux qui auraient pu potentiellement passer à côte, par un duo
de pitres professionnels, qui l’instar de la verve des MC (maître de cérémonie),
abuseront de l’art du boniment et de la digression, comme personne ne devrait
s’autoriser à le faire. Et pourtant, sous le vernis de la blague, c’est un
témoignage fidèle, fouillé et sincère, sur les prémices et coups d’éclats des
premiers héros d’une culture qui allait rebattre les cartes du show business
comme aucun autre mouvement musical.
Genre : conférence pluridisciplinaire ( chant , danse , musique, scratch…)
Sale bête Prod
Distribution : Alexandre Bordier aka Spoonie B/ Laurent Pierredon aka Jacky D
Public concerné : De 7 à 101 ans
Durée : 1h10 environ
Spectacle déposé à la SACD
Publié par : Ville de Marseille
Marstlanta est un projet de création sonore basé sur des archives musicales, des
enregistrements de paroles et de bruits des rues des deux villes. L’objectif :
créer un pont entre Marseille et Atlanta par et pour la culture hip-hop.
Parfois dénigrées, souvent fantasmées, Marseille et Atlanta subissent des
transformations sociologiques et urbaines en accéléré. Situées à plus de 7000 km
de distance, ces capitales périphériques ont aussi pour point commun d’avoir été
placées sur la carte grâce au rap. Le projet propose de réunir les voix, les
ambiances sonores et visuelles de ces deux planètes singulières dans une
troisième ville imaginaire appelée MARSTLANTA.
Conçue comme une mixtape documentaire avec Djellali El Ouzeri aux manettes,
cette exposition sonore et visuelle esquissera trente ans d’histoire musicale et
de mutations urbaines des “sale sud” au travers des témoignages d’habitants,
d’intellectuels et d’acteurs de la scène hip-hop issus de différentes
générations. L’artiste invite, via sa transcription sensible, à expérimenter des
sensations, des découvertes et des réalités constitutives de ses deux villes
réunis dans un nouvel espace-temps.
Une expérience immersive qui propose un voyage singulier au cœur de ce
territoire allégorique.
UNE RÉSIDENCE DE CRÉATION
De sa résidence de recherche et création en 2023 à la Villa Albertine à Atlanta
est né son projet d’exposition MARSTLANTA. En s’appuyant sur ces deux
thématiques de création : « Géographie sonore, art, culture et transmission :
Dirty South vs Sale Sud » et « Innovation, transition, gentrification et
politique », cette résidence lui a permis de faire de nombreuses rencontres
d’acteurs majeurs de la ville d’Atlanta en relation avec sa recherche
(chercheur·euses, activistes, habitant·es, artistes, leaders institutionnel·les
et économiques).
Pendant cette résidence, il a donc réalisé plusieurs types de prises de sons
(field- recording, enregistrement musicaux, interviews) ainsi que des
photographies et vidéos. En amont de sa résidence à Atlanta, il avait réalisé ce
même travail de recherche et de production à Marseille.
DJELLALI EL OUZERI
Djellali El Ouzeri aka DJ DJEL est né à Marseille en 1974 et rencontre la
culture hip-hop en 1989. Il est vite attiré par la fraîcheur de cet art et ses
différentes disciplines. Il s’essaie à la danse, au graffiti (qu’il pratique
toujours, à l’écriture, avant de découvrir le deejaying, le sample et la
recherche musicale). De 98 à 2006, il sortira chez Sony Music, plusieurs disques
avec son groupe la FONKY FAMILY (plusieurs fois certifiés Or et Platine). À
partir de 2007, il produit d’autres projets d’artistes (albums, compilations,
mixtape) sur son label DON’T SLEEP. Il a collaboré sur scène ou sur disque avec
des artistes reconnus au niveau national et international (Oxmo Puccino, IAM,
Akhenaton, Soprano, Kendrick Lamar, Napoleon Da Legend, Infamous Mobb).
Beatmaker et producteur de musique électronique (Rap et autres), il continue
d’échanger autour de plusieurs sujets avec des artistes de tous bords.
(Plasticiens, réalisateurs, danseurs, peintres et chanteurs (opéra, slam, chant,
rap). Il transmet son savoir autour du mix, du scratch et de la composition dans
une école de DJ qu’il a créé avec l’Affranchi depuis 2017 et est artiste associé
et coach scénique pour l’AMI auprès d’artistes émergents de la scène locale. Il
continue de performer en concerts et en club. Djellali El Ouzeri a participé à
la réalisation de la pièce principale de l’exposition 360° Hip-Hop, Gloire à
l’Art de rue (titre de la FF) présentée à La Philharmonie de Paris.
Publié par : Ville de Marseille
Van Gogh : The Immersive Experience est une exposition sur l’un des plus grands
artistes de tous les temps qui a conquis plus de 5 millions de personnes à
travers le monde. Dans la continuité de cette tournée triomphante, l’exposition
immersive pose ses valises dans le sud de la France, véritable symbole dans la
vie et l’œuvre de Van Gogh.
Qui n’a jamais rêvé de plonger dans une peinture ? Prépare-toi à vivre un voyage
inoubliable dans l’univers de Van Gogh, l’un des grands génies de la peinture du
XIXe siècle. Pars à la découverte de sa vie, son œuvre et ses secrets grâce à
des projections numériques à 360 degrés, une expérience en réalité virtuelle
unique en son genre ainsi qu’un spectacle son et lumière absolument mémorable.
Organisée par Exhibition Hub, cette expérience hypnotisante a déjà conquis le
monde entier dans plus d’une trentaine de villes. Laisse-toi envoûter par les
œuvres qui t’entourent et pénètre dans une nouvelle réalité : celle créée par
les pinceaux de Van Gogh. Rejoins la liste d’attente maintenant pour Van Gogh :
The Experience à Marseille !
Durée : la visite dure 1h15 environ
Publié par : Ville de Marseille
La Collection Lambert et le Mucem s’unissent pour une exposition inédite.
La culture méditerranéenne a profondément façonné le destin du grand
marchand d’art Yvon Lambert, dont le nom et l’histoire résonnent avec les
richesses culturelles de la Provence.
Né en 1936 à Vence, Yvon Lambert a grandi au cœur d’une région imprégnée
par la présence de grands artistes tels qu’Henri Matisse à Vence ou Paul
Cézanne à Aix-en-Provence.
Dès les premiers temps de la galerie d’Yvon Lambert, le marchand d’art s’est
fait également collectionneur et commence à constituer des ensembles
importants d’œuvres d’artistes de son temps, pour la plupart encore inconnus.
Ainsi commence presque 60 années d’une histoire intime de l’art. Son regard
singulier est marqué par la poésie, l’amour, la liberté de pensée et la
défense de l’art de son temps. Chaque pièce traduit l’amitié indéniable
entre le collectionneur et les artistes. La donation exceptionnelle faite en
2012 à l’État français par Yvon Lambert a permis de consolider la présence
d’un grand musée public d’art contemporain à Avignon : La Collection Lambert.
Amoureux des objets insolites, témoignages des croyances populaires de tous les
âges, en particulier issus de la culture provençale, Yvon Lambert ressent une
proximité naturelle forte avec les collections du Mucem dont la constitution
lente et fabuleuse lui rappelle ses propres recherches vagabondes de choses
étonnantes allant d’ex-voto fantasmagoriques, à des scènes de genre de petits
maîtres provençaux, de la bibliothèque félibrige de son père aux ustensiles
et pièges à grives que ce dernier fabriquait.
Les objets d’art populaire du Mucem sont le fruit de collectes d’enquêteurs sur
le terrain : ethnologues, observateurs des mutations de la société et
défenseurs des savoirs du peuple. Ces collections sont des témoins précieux,
des documents sur nos modes de vie et sur l’évolution des mœurs, mais ils
présentent aussi une valeur esthétique qui se font particulièrement jour dans
des analogies étonnantes avec des œuvres d’art.
L’exposition commence par l’évocation du parcours d’Yvon Lambert, lié aux
cultures provençales et méditerranéennes, pour s’attarder ensuite sur des
thématiques autour desquelles dialogueront ses collections et celles du Mucem :
le populaire et le quotidien, l’homme et la nature, la poésie et la
littérature, l’intime et l’existence.
Ainsi, la rencontre entre la Collection Lambert et celle du Mucem présentée
lors de l’exposition « De Basquiat à Édith Piaf. Passions partagées. La
Collection Lambert au Mucem » est bien plus qu’une juxtaposition de collections
exogènes. Des fils sensibles tissent spontanément leur toile par résonances
formelles et poétiques entre les œuvres d’art et celles issues de cultures
populaires. Par affinité réciproque de récits et de formes, le dialogue entre
ces deux collections patrimoniales est une tentative de voyage au centre d’un
regard singulier, celui d’une personnalité majeure de l’art contemporain, et
invite les visiteurs du Mucem au jeu des coïncidences, de la libre
interprétation et des associations poétiques empreintes du charme et des
passions tenaces qui ont été les ferments de ces deux grands musées.
Des invitations pour des interventions artistiques et littéraires :
Ryoko Sekiguchi (née à Tokyo en 1970) a été invitée à écrire pour l’exposition
vingt-et-un cartels imaginaires dans lesquels elle déploie une écriture sensible
et poétique pour aborder les objets et leurs odeurs, notamment celle du musée,
de la lumière, des couleurs des œuvres. Elle propose une véritable ode à la
contemplation et aux sens.
L’artiste peintre et designer Nathalie Du Pasquier (née à Bordeaux en 1957) a
conçu une cabine peinte afin d’abriter les projets des chapelles de Vence
réalisés en 1994 par Jean Charles Blais, Sol Lewitt, Jean-Michel Othoniel, Niele
Toroni, Robert Barry à l’invitation d’Yvon Lambert. A l’extérieur, couleurs et
objets de la collection du Mucem liés aux croyances et coutumes en Provence se
répondent : amulettes, santibelli, croix de la Passion, boîtes-oratoires,
ex-voto, palmes des rameaux…
Œuvres exposées :
Le Mucem bénéficie de prêts exceptionnels d’Yvon et Ève Lambert, mais aussi du
Centre national des arts plastiques (CNAP) : 80 œuvres ont été soigneusement
sélectionnées parmi les 600 œuvres données par le marchand et collectionneur
Yvon Lambert à l’Etat en 2012. Ces pièces couvrent une large gamme de médiums
artistiques, tel que la peinture, la sculpture, l’installation, la vidéo ou la
photographie.
Elles côtoient 150 œuvres de la collection du Mucem, référence dans le domaine
des arts populaires. Ces objets du quotidien se mêlent subtilement avec les
créations contemporaines.
Artistes présentés :
Parmi les artistes dont les œuvres de la collection Lambert sont présentées,
on compte notamment Jean-Michel Basquiat, Andres Serrano, Christian Marclay, Sol
Lewitt, Daniel Buren, Mircea Cantor, Marcel Broodthaers, Cy Twombly, Kiki Smith,
Nan Goldin, Christian Boltanski, Louise Lawler…
Commissariat :
Marie-Charlotte Calafat, conservatrice en chef du patrimoine, Mucem
Stéphane Ibars, directeur artistique, Collection Lambert
Scénographie : Agence Nathalie Crinière
Graphisme : Tania Hagemeister
L’exposition est conçue et organisée par la Collection Lambert et le Mucem,
Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée.
Publié par : Ville de Marseille
Nous avons le plaisir de vous annoncer l’exposition « Toute latitude — La
cartographie, c’est du graphisme » proposée par Guillaume Monsaingeon et David
Poullard. Cette exposition sera présentée au Studio Fotokino à Marseille du
samedi 13 avril au dimanche 26 mai 2024.
« Les cartes sont généralement présentées comme des outils fiables, aux
informations précises. Même lorsqu’elles sont séduisantes ou étonnantes, on les
réduit souvent à leur fonction d’orientation efficace. C’est oublier une tout
autre dimension : ces documents stimulent aussi la rêverie, décuplent les
imaginaires, suscitent les peurs, la colère, le vertige ou la joie.
Au fond, graphistes et cartographes partagent une même ambition : faire entrer
une tranche de monde sur une feuille ou un écran ; créer un espace en disposant
des signes et des couleurs, des lettres et des lignes, dans un ordre
soigneusement composé ; jouer avec les contraintes et les traditions pour
assurer une lisibilité renouvelée. Pourtant, on rapproche rarement les activités
graphiques et cartographiques, trop souvent classées dans des catégories
étanches : Arts appliqués pour les unes, géographie pour les autres…
Quelques amateurs de cartes se régalent toutefois de la cascade de signes qui
ornent les cartes « de tous les jours », et des astuces opérées par le/la
carto-graphiste – la plupart du temps anonyme – pour arriver à ses fins. Parfois
des plis apparaissent pour faire tenir un long fleuve dans un rectangle trop
étroit ; d’autre fois on prend des libertés pour faire d’un petit bourg le
nombril du monde, lui conférant une dignité cartographique nouvelle.
La plupart des documents ici réunis ont été glanés au gré des brocantes, des
échanges et des rencontres. Ni chefs-d’œuvre, ni travaux d’artistes, ni
manuscrits rares : de simples documents imprimés en grande ou en petite série,
gratuits ou payants, à visée multiple : scientifique, touristique,
promotionnelle… Des cartes pas exceptionnelles, et pourtant pas tout à fait
banales. Une collection assemblée par un amateur primesautier, ici agencée pour
le plaisir de l’œil et l’hygiène des méninges, et qui nous invite à reconsidérer
la place de la cartographie dans l’histoire du graphisme, tout en faisant de
nous des flâneurs attentifs et heureux. »
— Guillaume Monsaingeon
Commissariat : Guillaume Monsaingeon et David Poullard
Publié par : Ville de Marseille
Durant 3 ans, Camille Meyer s’est baladée en France, à travers la campagne,
munie de feuilles éparses volontairement découpées sur le moment, quelques pots
d’encre acrylique et ses pinceaux. Ce sont des moments de solitude, des moments
de recherche et de beauté. Des moments où, le silence, la lumière, les oiseaux
et le vent représentaient la bande-son qui l’aidait à regarder la nature et les
couleurs. Elle y a trouvé un superbe prétexte pour se laisser aller au jeu de
l’improvisation, où le paysage devient plus abstrait et plus personnel. Ces
images ont nourri sa pratique et son imaginaire, et nous accompagne dans une
promenade intérieure. Elles ont été pour la plupart rassemblées dans un ouvrage,
Temps Libre, édité et imprimé par le Studio Fidèle en risographie, en septembre
2023.
Camille Meyer est une illustratrice qui vit et travaille à Strasbourg. Elle
s’exprime au travers des domaines de la peinture, de l’estampe, de la céramique
et de l’impression textile. Si Camille pouvait passer sa vie dehors à peindre
les nuages, elle serait encore plus heureuse ! Dans son travail à la peinture,
elle fait référence au paysage, aux sensations et aux souvenirs. Elle aime les
hasards heureux et les imprévus plastiques qui lui permettent de raconter des
histoires.
Vernissage : samedi 13 avril à 11h
Publié par : Ville de Marseille