L'expérience du paysage, l'exposition photo de la Fondation Henri Cartier-Bresson

Description

Partons en voyage avec Henri Cartier-Bresson, et ouvrons l'œil : le maître de la photographie va nous donner une leçon de construction. Du 1er juillet au 25 septembre 2022, venez découvrir l'exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson : "L'expérience du paysage".

Henri Cartier-Bresson est connu pour son regard, son talent inouï à saisir une scène magnifique en un instant, sans mise en scène. La Fondation dédiée au photographe français nous propose une petite leçon, pour marcher dans les pas du maître : du 1er juillet au 25 septembre 2022, visitez l'exposition L'Expérience du paysage, et découvrez comment l'artiste construisait ses images.

Dans cette sélection de 70 photographies, on suit Henri Cartier-Bresson dans ses pérégrinations en Europe, en Asie et en Amérique. Entre les années 1930 et les années 1990, l'artiste n'a eu de cesse d'explorer le monde et d'immortaliser les décors qu'il rencontrait. De son œil exercé, formé par des années de peinture, il repérait les endroits dont la beauté se révèle sur le papier, des endroits qui prennent vie dans l'objectif du photographe.

Avec l'arrivée d'une nouvelle personne, un changement de lumière, un point de vue harmonieux, les paysages changent et se révèlent en un instant. Ces tableaux éphémères sont construits par l'artiste et son appareil.

Le talent d'Henri Cartier-Bresson réside dans ce regard si spécial, cette poésie qu'il perçoit dans des paysages atypiques, qui nous semblent banals ou déserts.

Cette exposition de photographie est complétée par une sélection de dessins réalisés par le photographe. Ces œuvres permettent de mieux voir et comprendre la façon dont l'artiste compose ses paysages, usant des perspectives, de la géométrie, des figures humaines... Un sentiment de paix et de méditation se dégage de ces œuvres prisent sur le vif, et qui semblent pourtant finement composées, comme un poème.

Direction la Fondation Henri Cartier-Bresson pour une balade magnifique au milieu des œuvres, qui pourraient bien nous donner quelques astuces pour marcher dans les pas de l'artiste...

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Suggested events

Le centre commercial de plein air Bercy Village accueille une nouvelle exposition du 18 avril au 15 septembre 2024. L'artiste Edouard Salmon nous présente "Le sport vu du ciel". A l'approche des Jeux olympiques et paralympiques, les expositions autour du sport se multiplient. Histoire des Jeux, grands athlètes, le sport pendant la guerre, le sport et la mode... L'artiste Édouard Salmon, lui, a décidé de s'intéresser au sport sous un angle insolite... Littéralement. Le photographe nous dévoile 32 clichés de performances sportives ou de lieux liés au sport, vus depuis le ciel. Sur les murs de Bercy Village, du 18 avril au 15 septembre 2024, on peut découvrir l'exposition Le sport vu du ciel, une série de photographies qui nous permettent de voir le sport autrement. Ici, l'art et la beauté prennent le pas sur l'exploit physique. Stade, piste d'athlétisme, terrain de tennis, de basket ou de football, session de surf, piste de ski, baseball... Ces endroits se révèlent depuis le ciel, grâce à la technologie des drones. Vues d'en haut, les activités physiques perdent leur aspect de puissance, de compétition, pour gagner en esthétisme. Le photographe capture les mouvements des athlètes, leur force, les gestes qui donnent vie à ces terrains de sport. Ces lieux, tout en lignes, en couleurs et en courbes, deviennent des œuvres à part entière. Depuis le ciel, on peut apprécier la symétrie, l'élégance de ces espaces qui deviennent des univers miniatures, détachés du reste du monde. L'exposition d'Édouard Salmon nous offre un regard neuf sur le sport, loin des performances, des scores, des cris. C'est un voyage beau et original qui nous attend, où les couleurs, les lignes, les lumières et les ombres nous permettent de redécouvrir ces terrains de sport que l'on pensait si banals. Une exposition gratuite à découvrir aux beaux jours, à Bercy Village !
Le Centre Pompidou s'intéresse au mobilier et aux objets créés pour les enfants au XXe siècle, dans une exposition design à découvrir du 25 avril au 12 août 2024. Meubles, chambres, bureaux d'écoliers, jeux : les designs des mobiliers pour enfant ont bien changé en un siècle. Le Centre Pompidou nous propose une rétrospective à la fois historique et artistique, à la découverte de "L'enfance du design". Une exposition à voir du 25 avril au 12 août 2024 à Paris. Au XXe siècle, la place, la singularité de l'enfant évolue grandement. Des théories nouvelles sur l'apprentissage, la structure familiale, l'éducation donnent à l'enfant une place plus importante dans le schéma social. Ce nouveau statut social se traduit aussi dans le monde du design et de l'ameublement : les chambres d'enfants deviennent des espaces à part, pensés pour leurs petits habitants, avec des objets réalisés sur mesure pour eux. En Allemagne, en France, au Danemark, en Italie, d'importants designers imaginent des meubles et des objets originaux, conçus pour les enfants, et pas pour toute la famille. Peu à peu, les chambres se transforment, devenant des oasis colorés et joyeux pour les plus jeunes, des endroits conçus pour attiser leur imagination et favoriser l'apprentissage de nouvelles compétences. Le design des mobiliers pour enfants évolue en même temps que la société et ses contraintes. La généralisation de l'école, le changement des normes des logements, l'apparition de nouveaux matériaux, de théories sur les besoins des enfants transforment les objets. Les designers laissent parler leur créativité dans cet univers qui possède ses propres contraintes, mais aussi ses libertés. Couleurs, objets interactifs, formes, tailles, objets multifonctions : l'univers de l'enfance offre de nombreuses opportunités créatives. Le jeu et l'originalité prennent une place de plus en plus prépondérante dans les choix de design, transformant les chambres en petits univers merveilleux. Au fil du siècle et de l'exposition, on voit le mobilier changer et s'adapter, illustrant le statut de l'enfant dans la société à chaque époque. Une exposition fascinante pour les fans de design, à découvrir au Centre Pompidou !
"Timeshot" : voilà le nom de la toute première exposition solo de Saype à Paris ! Le célèbre land artiste français, dont les œuvres monumentales et éphémères sont connues dans le monde entier, expose son travail à travers des photographies et dessins à admirer au sein de la galerie Danysz du 26 avril au 15 juin 2024. Si vous êtes un amoureux de Land Art, alors vous connaissez forcément l’artiste français Guillaume Legros, plus connu sous le pseudo de Saype. Depuis 2015, le land artiste dévoile sur les réseaux sociaux ses fascinantes et monumentales œuvres éphémères, disséminées aux quatre coins du globe (Paris, Buenos Aires, Liverpool, Genève, Turin, Istanbul, New York, Nairobi, Tokyo, Montréal, La Plagne...). Voilà bientôt 10 ans que Saype réalise ainsi des œuvres en noir et blanc et grandeur nature à même le sol, principalement sur l’herbe, mais aussi parfois sur la terre, le sable ou encore la neige. Objectif ? « Impacter les mentalités sans impacter la nature » et, ce, grâce à une peinture dite "éco-responsable", conçue essentiellement à base de craie et de charbon. « Ça m’a pris 3 ans de recherche et développement et après 5 ans d'études environnementales » avait expliqué l’artiste contemporain à nos confrères de France Info en 2023. Aussi, ses œuvres, aussi poétiques qu’engagées, ont la particularité de s’effacer avec la nature (herbe qui repousse) et la météo (pluie, orages...). Il faut dire que le land artiste est du genre prolifique. Depuis 2015, Saype a réalisé plus d’une cinquantaine d’œuvres, dont 19 autour de son fameux projet « Beyond Walls ». Ce projet, qui a débuté en 2019 à Paris, dévoile des mains entrelacées, qui se tendent, se serrent et s’unissent. Une œuvre engagée qui veut avant tout faire passer un message positif et d’entraide à travers le monde. Un travail fascinant que la galerie Danysz a décidé de mettre à l’honneur ce printemps en organisant la toute première exposition solo de Saype dans la capitale. Intitulée « Timeshot », cette installation est à ne pas manquer du 26 avril au 15 juin 2024. Annoncée sur les trois niveaux de la galerie, cette exposition entend témoigner des travaux de Saype à travers des photographies et dessins du land artiste. Et comme l’entrée est libre, vous auriez vraiment tort de vous en priver ! Pour couronner le tout, la galerie Danysz annonce un vernissage en présence de Saype, prévu le jeudi 25 avril de 18h à 21h.
La Gaité Lyrique vous invite à découvrir sa nouvelle exposition, Coalition, du 24 avril au 2 juin 2024. Au total, les oeuvres de cinquante artistes vous attendent pour une immersion dans les liens entre création artistique et engagement environnemental. Quand l'art et l'écologie se rencontrent... La Gaîté Lyrique vous invite à découvrir sa dernière exposition, intitulée Coalition, du 24 avril au 2 juin 2024. Célébrant le quinzième anniversaire de COAL, l'association de référence pour l'art et l'écologie, l'exposition promet d'aiguiser nos sens et notre conscience écologique. En rassemblant près de cinquante artistes issus de divers horizons, cette grande exposition pluridisciplinaire vise à mettre en lumière la richesse et la variété des démarches artistiques engagées pour l'environnement. Dans le cadre de la Gaîté Lyrique, connue pour son engagement en faveur d'une culture régénérative et collaborative, l'exposition incarne une vision partagée par ses partenaires fondateurs tels qu'Arty Farty, ARTE, makesense, Singa, et Actes Sud. Ce projet ambitieux s'ancre profondément dans l'idéal d'un lieu culturel devant assumer non seulement une responsabilité artistique, mais également sociale et économique. L'objectif ? Aller au-delà de la simple réduction des impacts environnementaux pour véritablement générer un impact positif, faisant de la Gaîté Lyrique un modèle de lieu culturel régénératif où le travail en écosystème occupe une place centrale. Coalition, sous le commissariat avisé de Lauranne Germond et Sara Dufour, se distingue par son ampleur et sa diversité. Des artistes de renom aux talents émergents, tels qu'Angelika Markul, Shaun Gladwell, Hypercomf, et bien d'autres, s'unissent pour retracer une communauté d'imaginaires. Ces imaginaires se sont constitués au fil des quinze éditions du Prix COAL, une initiative majeure de l'association visant à promouvoir, accompagner, et diffuser les artistes qui, partout dans le monde, témoignent, imaginent, et expérimentent autour de la révolution écologique. Coalition ne se contente pas de présenter des œuvres ; elle invite à une prise de conscience des liens qui nous unissent à notre environnement, à travers une programmation enrichie et accessible gratuitement au public. Faire l'expérience de Coalition à la Gaîté Lyrique, c'est donc participer à un moment unique où l'art et l'écologie se rencontrent pour inspirer, éduquer et inciter à l'action. LE rendez-vous incontournable pour tous les passionnés d'art, d'innovation et d'engagement écologique ! Cette page peut contenir des éléments assistés par IA, plus d’information ici.
Le musée du Louvre passe à l'heure des Jeux olympiques, avec une exposition inédite et sportive. Du 24 avril au 16 septembre 2024, découvrez "L'Olympisme, une invention moderne, un héritage antique". Le musée du Louvre se met à l'heure des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Du 24 avril au 16 septembre 2024, nous avons rendez-vous dans la galerie Richelieu, pour découvrir une grande exposition consacrée au sport dans les arts. Ne manquez pas l'exposition L'Olympisme, une invention moderne, un héritage antique. En France, on connaît bien Pierre de Coubertin, considéré comme étant le père des Jeux olympiques modernes. Mais la renaissance de cette immense compétition sportive est en réalité due au travail de différents chercheurs et artistes. Le musée du Louvre nous dévoile les secrets de ces Jeux modernes, à travers différents tableaux, dessins, sculptures, œuvres d'orfèvrerie... Au XIXe siècle, des fouilles archéologiques en Grèce mettent à jour des trésors exceptionnels, relançant la passion occidentale pour cette société antique. Archéologie, étude des langues, Histoire et art : toutes ces disciplines se retrouvent mêlées dans cette actualité qui inspire les chercheurs comme les artistes. Au même moment, les tensions et les conflits en Europe poussent les gouvernements à promouvoir l'activité physique et le sport chez les jeunes, tout en créant des liens et des interactions culturelles entre les pays. C'est dans ce contexte particulier que Pierre de Coubertin décide de réinventer les Jeux olympiques. Historien, militant pour la pratique du sport dans les écoles, le célèbre baron se pose en rénovateur des Jeux. Pour redonner vie à cette compétition, il s'appuie sur le travail des universitaires, trouvant son inspiration dans les sports antiques, qui se dévoilent au fil des fouilles et des trouvailles archéologiques. L'exposition du musée du Louvre met également en avant l'autre architecte de ces Jeux, moins connu, mais dont le rôle a été essentiel. Emile Gilliéron père était un dessinateur d'origine suisse, vivant en Grèce. Artiste officiel des JO de 1896 et 1906, il créa de nombreuses images d'inspiration antique pour promouvoir ces Jeux. On lui doit notamment l'invention des trophées des vainqueurs. Les différentes œuvres du parcours montrent ainsi comment l'art, la science et l'Histoire ont permis la renaissance de ces Jeux olympiques. Ces disciplines se mélangent pour donner naissance à un événement nouveau, basé sur une compétition très anciennes. Cette alliance se retrouve dans de nombreuses œuvres, dont la première coupe olympique, dessinée par un universitaire et créée par un orfèvre français. Cette pièce exceptionnelle fut conçue pour le vainqueur de la course de Marathon, inventée pour les Jeux d'Athènes de 1896. Ancien et moderne, sport, art et sciences : l'exposition du Louvre nous entraîne dans un formidable périple, à la découverte de l'Olympisme.
Le Musée Carnavalet consacre une exposition à l'histoire de la fontaine des Innocents, intitulée De pierre et d’eau, du 24 avril au 25 août 2024. La Fontaine des Innocents sous toutes les coutures ! Voilà ce que vous invite à découvrir le Musée Carnavalet à travers sa dernière exposition, De pierre et d'eau : Histoires de la Fontaine des Innocents, du 24 avril au 25 août 2024. Cette exposition vous propose plus précisément une immersion inédite dans l'histoire de l'un des joyaux de la Renaissance française, la Fontaine des Innocents, ornée des œuvres du sculpteur Jean Goujon. Située dans le quartier dynamique des Halles, cette fontaine ne se contente pas de structurer l'espace urbain ; elle raconte aussi des siècles d'histoire parisienne. La récente restauration de la fontaine, entre 2022 et 2024, offre une occasion exceptionnelle de découvrir de près les cinq reliefs de nymphes, chefs-d'œuvre de Jean Goujon, temporairement retirés du monument pour l'occasion. Le Musée Carnavalet a conçu cette exposition pour redonner vie à ce monument emblématique, en adoptant une approche audacieuse mêlant l'art et la technologie. Les visiteurs sont invités à explorer les complexités et les défis de la restauration des œuvres d'art, un processus fascinant rarement mis en lumière. L'exposition ne se limite pas à ces reliefs. Elle propose un parcours riche d'une centaine d'œuvres de différentes typologies, illustrant les multiples évolutions et transformations de la Fontaine des Innocents au fil des siècles. Au-delà de la redécouverte de ce monument, c'est aussi une occasion d'honorer Jean Goujon, un artiste majeur de son époque, aujourd'hui méconnu. L'influence de Goujon sur ses contemporains et sur les générations suivantes est également mise en avant, tout comme la place de la Fontaine des Innocents dans la culture populaire et son rôle emblématique dans l'histoire de Paris. Cette exposition se présente donc comme un véritable voyage à travers le temps, où l'art et l'histoire se rencontrent pour raconter l'histoire de Paris et de l'un de ses monuments les plus remarquables. On passe par le Musée Carnavalet, les amis ? Cette page peut contenir des éléments assistés par IA, plus d’information ici.
La galerie Itinerrance, nichée dans le 13e arrondissement de Paris, convie Hush pour sa nouvelle exposition gratuite. Du vendredi 26 avril au samedi 1er juin 2024, retrouvez le street artiste britannique autour d’une expo personnelle mettant à l’honneur la féminité. Située dans le 13e arrondissement de Paris, la galerie Itinerrance accueille régulièrement les œuvres et les installations de talentueux artistes urbains. Ces dernières années, la galerie Itinerrance a par exemple ouvert ses portes à l'incontournable Shepard Fairey, mais aussi à Seth, Add Fuel, Inti ou encore Wen2. Fondée en 2004 par Mehdi Ben Cheikh, cette célèbre galerie parisienne de street art est également à l’initiative, depuis 2013, de plusieurs projets 'Hors les murs' réalisés à l’échelle de la ville. Ce printemps, la galerie de street art parisienne convie un nouvel artiste qui risque fort de surprendre et de vous en mettre plein les yeux. Son nom ? Hush. L’artiste britannique, né à Newcastle et considéré comme l’un des 20 artistes issu de la scène d'art contemporain urbain à suivre de près par le journal anglais The Independent, va donc dévoiler ses œuvres lors d’une exposition personnelle à découvrir gratuitement du vendredi 26 avril au samedi 1er juin 2024. Utilisant différentes techniques artistiques, comme la peinture, la sérigraphie, le collage, le pochoir ou encore le dessin et le graffiti, Hush est connu pour mettre à l’honneur la féminité sous toutes ses formes. La féminité sera donc à l’honneur de cette nouvelle et seconde exposition personnelle de l’artiste Hush à la galerie Itinerrance. L’occasion de mieux découvrir et d'admirer son travail autour de ces femmes énigmatiques, aux multiples visages de modèles venues des quatre coins du monde. Des toiles et des œuvres à découvrir donc ce printemps, du 26 avril au 1er juin, à la galerie Itinerrance dans le 13e arrondissement à Paris ! Notez qu'un vernissage de l'exposition personnelle de Hush, ouvert au public, est prévu le 26 avril à partir de 18h.
Découvrez la première grande rétrospective en France de Tamara Kostianovsky au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris du 23 avril au 22 septembre 2024. Cette exposition immersive révèle les créations singulières de l'artiste, où se mêlent mémoire, violence, et la symbiose entre l'humain et la nature à travers des œuvres sculpturales uniques. Plongez dans un univers où l'upcycling artistique prend vie, invitant à la réflexion sur notre rapport au monde et à l'existence ! Avis aux amateurs d'art contemporain ! Le Musée de la Chasse et de la Nature accueille une exposition unique en son genre, la première grande rétrospective française de l'œuvre de Tamara Kostianovsky, du 23 avril au 22 septembre 2024. Une exposition qui dévoile une perspective artistique fusionnant subtilité et force, évoquant des thèmes tels que la mémoire, la violence, et la connexion intime entre le corps humain et la nature. Née à Jérusalem en 1974, ayant grandi en Argentine et établie aux États-Unis, Tamara Kostianovsky, diplômée de l'Université de Boston et de l'Université de Floride, amène un regard cosmopolite sur l'art contemporain. Au sein de cette exposition, près de trente œuvres sélectionnées jalonnent un parcours immersif au sein du musée. Chaque pièce incarne la signature unique de l'artiste : l'utilisation innovante de textiles et de vêtements usagés pour créer des sculptures et des installations qui interrogent la fragilité de l'existence. L'exposition se révèle être un trompe-l'œil de beauté saisissante, oscillant entre fascination et répulsion, et invite à une réflexion sur la relation entre la chair et notre environnement. L'exposition débute avec une forêt de souches d'arbres, métamorphosées à partir de vêtements recyclés, dans la salle d’exposition. Cette installation, spécialement conçue pour l'occasion, représente une œuvre monumentale inédite de Tamara Kostianovsky. Dans le salon de compagnie, un contraste saisissant s'opère entre les toiles classiques de Chardin et de Desportes et les oiseaux colorés en tissu perchés sur les murs de damas de velours prune. En avançant, le visiteur est confronté à des carcasses de textiles imposantes dans l'antichambre, symbolisant un mélange de beauté et de violence. Ces œuvres représentent une métamorphose de la carcasse en un habitat pour la vie, illustrant ainsi l'idée d'une transformation de la mort en un environnement utopique où la vie s'épanouit. La salle des oiseaux propose des panneaux décoratifs enrichis d'oiseaux exotiques, traitant implicitement de la colonisation et de l'imaginaire colonial. Inspirées des papiers peints français du siècle des Lumières, ces œuvres offrent une végétation presque féerique, saturée de couleurs vives. Enfin, la salle de la forêt présente des triptyques qui permettent aux visiteurs de s'immerger dans la minutie et la poésie du travail de Tamara Kostianovsky. En explorant des thèmes universels à travers une utilisation innovante de matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky offre une expérience artistique inoubliable. Le Musée de la Chasse et de la Nature, toujours fidèle à la vision de ses fondateurs, François et Jacqueline Sommer, continue ainsi de promouvoir un dialogue créatif entre l'Homme et le Vivant, enrichissant le paysage de l'art contemporain avec des perspectives uniques et provocatrices ! Cette page peut contenir des éléments assistés par IA, plus d’information ici.
Les artistes du monde arabe imaginent les mondes de demain, dans une exposition entre science-fiction et rêve. Découvrez Arabofuturs à l'Institut du Monde Arabe du 23 avril au 27 octobre 2024. Le film Retour vers le futur imaginait que l'année 2015 serait peuplée de voitures volantes, de skateboards qui lévitent, de vêtements qui s'ajustent automatiquement au corps... La réalité ne fut pas tout à fait à la hauteur de nos attentes, mais cela n'empêche pas les artistes de continuer de rêver sur ce que pourrait être notre futur. Alors, quelles merveilles nous attendent ces prochaines années ? Quels mondes se construisent dans les esprits des peintres, des photographes, des vidéastes, des plasticiens, des performeurs ? L'Institut du Monde Arabe a invité, du 23 avril au 27 octobre 2024, 17 artistes contemporains issus du monde arabe ou de sa diaspora, pour explorer les nombreuses possibilités de ce futur inconnu. L'exposition Arabofuturs met à l'honneur de jeunes créateurs tournés vers l'avenir. Projets de science-fiction ou prédictions basées sur le présent, ces artistes inventent et créent des futurs possibles, autour de thèmes variés. Modernités, écologie, mondialisation et migration de populations, identités plurielles... Les grands sujets de discussion d'aujourd'hui pourraient définir les mondes de demain. En questionnant l'avenir, ces artistes remettent aussi en cause les sociétés actuelles, leurs abus, leurs injustices, leur pérennité. Ces œuvres prophétiques se transforment en miroir, où chacun est libre de voir ses qualités et ses défauts, et, peut-être, de se redéfinir. Dystopie ou avenir radieux, histoires probables ou rêves loufoques, venez découvrir ces Arabofuturs, exposés à l'IMA.
A quelques mois de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le Mobilier national présente au public le travail mené pour restaurer les décors du monument, lors d'une exposition gratuite du 25 avril au 26 juillet 2024. Après l'incendie du 15 avril 2019, la cathédrale de Notre-Dame de Paris n'a jamais été aussi proche de rouvrir ses portes au public ! En décembre 2024, nous pourrons enfin redécouvrir ce monument emblématique de la capitale, reconstruit grâce au savoir-faire de nos artisans français. Du 25 avril au 26 juillet 2024, la DRAC Île-de-France et le Mobilier national s'associent pour présenter une exposition gratuite autour des décors de Notre-Dame de Paris, au sein de la Galerie des Gobelins. L'occasion d'admirer des chefs-d’œuvre sauvegardés après l’incendie mais aussi des pièces contemporaines imaginées pour remeubler la cathédrale et apporter une touche de modernité. L'exposition souligne le travail mené depuis cinq ans pour restaurer et repenser le décor intérieur de la cathédrale, avec un savoir-faire d'excellence. Parmi les œuvres majeures, on peut trouver treize grands Mays, dus aux meilleurs peintres du XVIIe siècle, montrés pour la première fois depuis deux siècles dans une même scénographie, ainsi qu'un tapis de chœur monumental offert par Charles X. Découvrez également le nouveau mobilier liturgique et les assises de la cathédrale, issus d’un concours lancé en 2023 !