Le Futur expliqué aux Extraterrestres

14 Rue D'anglemont, 93260 Les Lilas, France

Description

Le Centre culturel Jean-Cocteau a le plaisir de vous inviter au vernissage de l'exposition Le Futur expliqué aux Extraterrestres, ouverture de sa saison No(s) Future(s).

Avec : The Bells Angels, Editions Burn~août, Davide Cascio, Gaetano Cunsolo, E.A.A.P.E.S (Exploration of the Arriving Alternatives of Extra-Solar Provenance), Yona Friedman, Prosper Legault, Enzo Mari, Fallon Mayanja, Robert Montgomery et la sélection de la Fanzinothèque de Poitiers

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The Future is unwritten, 
Joe Strummer, The Clash

NO(S) FUTURE(S) _ Cette année, le Centre culturel Jean-Cocteau développe une saison en trois actes intitulée No(s) Future(s), centrée sur la question du futur des générations qui ont eu 15, 18, 20 ou 25 ans ces dernières années. Comment se perçoivent-iels et quelles sont leurs perspectives après la crise sanitaire, face à une situation internationale et climatique préoccupante, tout en ayant une conscience sociale puissante contre les discriminations ? Un parallèle est dessiné avec les années 1970, marquées par les mouvements sociaux de 1968 et la recherche désespérée de changement face à la crise économique (choc pétrolier de 1973) et ses gouvernements conservateurs (de Nixon aux Etats-Unis à Thatcher en Grande Bretagne). La naissance du hip-hop et l’explosion du punk à l’époque, celle du rap aujourd’hui, affirment la même urgence d’une expression de la jeunesse en dehors des carcans institutionnels. Quarante-cinq ans après le « no future » crié par les Sex Pistols dans leur chanson God save the Queen, dans une époque toujours autant marqué par la « crise » que l’on envisage désormais constante et non plus passagère, il faut retrouver une utopie réalisable, comme écrivait l’architecte Yona Friedman en 1975.  

DIY _ Blank generation : le punk prêche le vide pour donner place à tous les possibles. « Voici un accord, en voici un autre, en voilà un troisième, maintenant monte ton propre groupe ! », lit-on sur un fanzine photocopié à la va-vite par des kids de 1976. Pas besoin de savoir-faire, il suffit de faire, d’avoir envie et de ne pas avoir peur de se planter. La jeunesse reprend son droit de parole dans un espace libéré de toute norme et normalité, où la poésie est question d’énergie et la marge replacée au centre. Jouer et déjouer les règles, tout casser pour se libérer du formalisme qui cache l’essence des choses : do it yourself! L’ancien slogan publicitaire des passe-temps dominicaux made in USA devient une méthode et une philosophie de vie, le DIY. Tout le monde doit penser, écrire et faire le futur, multiplication horizontale des intelligences et aspirations de chaque individu.

LE FUTUR EXPLIQUE AUX EXTRA-TERRESTRES _ DIY! Le Centre culturel Jean-Cocteau ouvre sa saison No(s) future(s) en faisant de la devise punk son cri de ralliement. Quel futur pour les sans-futur ? No(s)-future(s) ! L’exposition Le Futur expliqué aux extra-terrestres part des pensées radicales (Enzo Mari, Yona Friedman) qui, dans les années 1970, ouvrent la création à l’urgence collective pour imaginer un lieu où penser et dessiner ensemble le futur, au temps où tout et tou.tes affirment sa fin. Détournement du titre de l’ouvrage The Human Being Explained to Aliens de Yona Friedman, architecte-sociologue qui théorise l’auto-planification de l’habitat par ses habitants, l’exposition réunit des œuvres historiques et des pièces contemporaines dans un dialogue qui conçoit l’avenir comme une articulation active, consciente et collective du présent. Gaetano Cunsolo accueille les visiteurs en transformant le jardin d’hiver du centre culturel en une scénographie qui suggère un abri suspendu dans le temps. En adoptant les principes plastiques de la Ville spatiale de Friedman, où la structure doit favoriser l’improvisation dans les formes et les usages, il met en scène une architecture éphémère bâtie avec des matériaux trouvés dans la ville. Déplacement, récupération, urgence : l’essence de l’architecture du futur se développe-t-elle déjà, de manière invisible, dans l’ombre de nos villes ? En 1974, le designer italien Enzo Mari présente à la Galleria Milano l’exposition Autoprogettazione. Surprise : au lieu d’exposer ses dernières créations en ameublement, il fournit à tou.tes celleux qui le souhaitent les plans pour les construire eux-mêmes. Faire pour comprendre, selon les principes de la pédagogie active de John Dewey : ce qui compte, c’est le processus ! Une table et plusieurs chaises reconstruites sur plans par les ateliers de la Ville des Lilas réactivent cette pensée dans un espace-atelier où les publics sont invités à s’installer pour créer des fanzines.

Objet éditorial emblématique du DIY né dans le milieu de la science-fiction, puis diffusé grâce au déploiement des photocopieurs Xerox et à la contre-culture punk, le zine permet à tou.tes de publier sans filtres ni validations. Support alliant simplicité et liberté créative, le fanzine garde encore aujourd’hui une grande vitalité, notamment parmi les artistes et les mouvements militants. Une grande salle réunit dans l’exposition une collection de fanzines réalisés pour l’occasion par des artistes sur le thème du futur (EAAPES - Exploration des Alternatives Arrivantes de Provenance Extra-Solaire, Gaetano Cunsolo et Davide Cascio, The Bells Angels, Julien Sirjacq et Aïda Bruyère, Prosper Legault en collaboration avec Affect Wins et Melchior Tersen), ainsi qu’une sélection de documents existants (Yona Friedman, Editions Burn~août, Julien Sirjacq et Aïda Bruyère et une vingtaine de zines proposée par la Fanzinothèque de Poitiers). Une édition de chaque fanzine laissée en libre accès dans une salle à proximité d’un photocopieur permettra aux visiteur.es de les reproduire, en entier ou par fragments, de les recomposer et de transformer. Chaque zine produit par le public sera photocopié et exposé, enrichissant tout au long du projet une réflexion collective autour de nos futurs. Accrochée au mur, une toile du duo The Bells Angels montre une collection de pédales de distorsion, instrument emblématique des courants musicaux expérimentaux, dans un collage-miroir qui suggère la puissance de réverbération que chaque voix peut avoir si partagée et amplifiée. 
Parmi les fanzines en libre accès, le public pourra trouver la transcription et traduction de l’œuvre sonore Afrofuturism de Fallon Mayanja. Issue de la série TransFormer, il s’agit d’un collage d'archives audio qui collectent des voix de personnalités militant pour les droits civiques, en particulier de la communauté noire et LGBTQIA+, mêlant passé, présent et futur. Installée dans une « zone d’écoute » éclairée uniquement par la projection vidéo de paysages futuribles imaginés par l’artiste, cet enregistrement nous invite à une incursion dans l’afrofuturisme, un courant de science-fiction initié par des écrivains afro-américains dans les années 1970 qui abandonne les paradigmes de domination occidentaux pour faire du métissage et de l’intersectionnalité les clés pour imaginer des futurs communs.

« The Future is a Risk of our Hearts » : installé sur la façade du centre d’art, le poème lumineux de Robert Montgomery accueille le public comme la première (ou dernière) étoile qui apparait à l’horizon, rappelant que l’avenir nous appartient et que c’est bien à nos cœurs de l’écrire. The future is unwritten, disait Joe Strummer, chanteur des Clash. Le Futur expliqué aux Extraterrestres est une invitation à y réfléchir et l’écrire ensemble, instant après instant, futur après no future.

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Commissariat : Luca Avanzini, Anna Milone

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Infos pratiques :

À l’espace culturel d’Anglemont

35 place Charles-de Gaulle, 93260 Les Lilas

Métro ligne 11, Mairie des Lilas

Bus : lignes 105 et 125 / Vélib

Horaires d’ouverture :

Du lundi au vendredi de 10h à 22h

Samedi de 10h à 18h

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Suggested events

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Il a marqué l'histoire de l'art avec ses sculptures originales et fascinantes : le Centre Pompidou dédie une exposition à l'artiste Constantin Brancusi, du 27 mars au 1er juillet 2024. C'est l'un des grands noms de l'art contemporain, et plus particulièrement du monde de la sculpture : Constantin Brancusi est considéré comme un précurseur, un véritable maître dans son domaine. Rien d'étonnant, donc, que le Centre Pompidou organise une exposition rétrospective en son honneur, du 27 mars au 1er juillet 2024. Nommée "Brancusi, l'art ne fait que commencer", cette exposition rassemble près de 200 sculptures, photographies, dessins, films et documents d'archives. On peut ainsi admirer l'ensemble de la carrière de cet artiste si influent et novateur, de ses débuts à ses grands succès, en passant par ses œuvres plus controversées. Après différentes formations en Europe et à Paris, le sculpteur trouve finalement son style, son identité qui le rendra unique, admiré comme critiqué. Des courbes, des lignes pures, des formes simples et minimaliste, pour des sujets poussés à l'abstrait : Brancusi est devenu la référence en matière de sculpture abstraite, et il a jeté les bases d'un art surréaliste et minimaliste. En perfectionnant son art, le créateur cherche à se détacher de la matière, pour donner vie à des symboles purs. L'exposition du Centre Pompidou retrace ce long parcours artistique, en mettant en valeur le processus créatif de l'artiste. Le parcours de la rétrospective nous permet notamment de découvrir l'atelier du sculpteur, reconstitué pour les besoins de l'exposition. Là, on peut explorer ce lieu de vie, de rencontre, de création, de contemplation, tel qu'il a été conçu par Brancusi. Amateurs de sculpture, d'art abstrait et contemporain, ne manquez pas cette grande rétrospective consacrée à l'un des artistes les plus importants de son époque !
Le Musée des Arts Décoratifs rend hommage aux couturiers et créateurs, et dévoile plusieurs chefs-d'œuvre de ses collections, dans une exposition inédite. Du 3 avril au 10 novembre 2024, venez admirer Parcours mode, design, bijoux. Le musée des Arts Décoratifs met en valeur ses collections de mode et de design, avec une exposition inédite, organisée du 3 avril au 10 novembre 2024. Découvrez Parcours mode, design, bijoux, une exposition qui met en lumière des chefs-d'œuvre de l'artisanat, de la couture et du prêt-à-porter, datant du XXe siècle à nos jours. Cette exposition rassemble plus d'une trentaine de pièces de couture et de prêt-à-porter, et une cinquantaine de bijoux, accessoires et créations de joaillerie. Ces œuvres sont installées dans les salles du musée consacrées au design contemporain : les pièces exposées entament ainsi un dialogue avec les collections permanentes du lieu d'art, et les deux ensembles nous permettent d'admirer et d'apprécier tout le savoir-faire des créateurs. Et quels créateurs ! Pour ne citer que quelques noms, on retrouve dans cette exposition des pièces de Christian Dior, Balmain, Paco Rabanne, Lanvin, Louis Vuitton, Helmut Lang, Schiaparelli, Van Cleef et Arpels... De quoi faire tourner la tête des amoureux de la mode. Ce parcours artistique met en valeur les œuvres des collections du musée, souligne des liens entre les créateurs, met en lumière des similitudes entre les pièces, les styles ou les lignes, et nous permettent de redécouvrir des œuvres exceptionnelles. Une exposition passionnante pour les amateurs de design et de mode, à visiter dès ce printemps 2024.
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Le salon Art Shopping se tient au Carrousel du Louvre à Paris, du 5 au 7 avril 2024, à l'occasion de son édition de printemps. Découvrez le programme. Cette année encore, le Carrousel du Louvre accueille le salon international d’art contemporain ART Shopping, du vendredi 5 au dimanche 7 avril 2024, lors d'une édition printanière à ne surtout pas manquer. Art Shopping, la grande foire parisienne d'art contemporain, fait donc son retour à la rentrée, au Carrousel du Louvre. Pour cette nouvelle et 33e édition, la foire présente plus d'une centaine d'artistes et galeries du monde entier dans ce haut lieu de la capitale. Chaque année, l'événement rassemble plus de 10 000 visiteurs, venus découvrir et acquérir les œuvres d'artistes-peintres, photographes, sculpteurs ou encore d'artistes numériques. L'idée d'Art Shopping ? Convier des talents qui viennent expliquer leur art et échanger avec les passionnés et collectionneurs en devenir. Dans les allées de la foire, venez admirer de nombreuses formes d'art : peinture, sculpture, art numérique, gravure, street-art, photographie… Et en parlant de photographie, le salon met en valeur cette forme d'art, avec Photo Shopping, un espace dédié à l'art de la photographie, qui rassemble une trentaine d'artistes soigneusement choisis par des experts. Galeries françaises, japonaises, argentines, suédoises, sud-américaines, arabes, belges... Elles sont venues des quatre coins du monde pour nous présenter leurs talents. Ce salon d'art est donc l'idéal pour découvrir des artistes internationaux, de jeunes créateurs et profiter de ce monde culturel en toute détente, dans une ambiance chaleureuse. Au printemps 2024, Art Shopping entend donc promouvoir tous les types d'art, des plus conceptuels aux plus visuels, pour vous séduire. Car ici, vous pouvez non seulement admirer, mais aussi acheter en cas de coup de cœur ! Téléchargez votre pass 2023 pour pouvoir visiter gratuitement ce salon international d'art contemporain à Paris.
Vous êtes passionnés de mode et de décoration ? Alors nous avons un bon plan pour vous : du 2 au 5 avril 2024, direction le 19M pour découvrir les animations organisées pendant les Journées des métiers d'art. Il existe des métiers dont on ne connaît même pas l'existence, et d'autres qui semblent irréels, inaccessibles, tant ils nous font rêver. Heureusement, il existe un événement annuel qui nous permet de découvrir ces professions et ces savoir-faire d'exception. L'occasion, qui sait, de changer de vie ? C'est décidé, on profite donc des Journées Européennes des Métiers d'Art (ou JEMA pour les connaisseurs) pour rencontrer les artisans de notre région, et en apprendre plus sur leur travail et leurs œuvres. Plusieurs centaines de lieux nous ouvrent leurs portes à cette occasion ; et parmi eux, le 19M, la galerie d'art et de création de la maison Chanel. Du 2 au 5 avril 2024, le 19M nous propose une visite exclusive des ateliers de sept maisons d'art résidentes, avec des animations et des activités inédites pour le public. Chaque jour, les maisons et ses artisans nous font découvrir leurs secrets et leur quotidien. Des rendez-vous exceptionnels à ne pas manquer ! Ces visites sont gratuites et accessibles sur inscription obligatoirement. Alors, quelle maison avez-vous envie de découvrir en premier ?
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