Si loin si proche

Description

Dans les années 80, après une vingtaine d’années passées en France, il était temps pour les immigrés maghrébins de construire la maison au pays. Un retour aux sources avec femme et enfants. Des enfants nombreux, nés dans cette France « pays des droits de l’homme » où s’étaient forgés leurs plus beaux souvenirs, cette France intime et généreuse qu’il fallait à présent repousser comme un amour caché, inavouable. Des enfants comme moi, trop jeune pour comprendre, avec des grands frères et des grandes sœurs spécialistes dans l’art du grand écart identitaire. Alors les voyages de retour furent nombreux. Il faut dire que c’est l’époque où le gouvernement français encourage les bons et loyaux ouvriers maghrébins à rentrer chez eux en leur octroyant une “généreuse” prime au retour de 10000 francs, en négligeant qu’ils emportaient dans leurs bagages de bons et loyaux français, c’est à dire nous.Sous la forme d’un récit croisé, Si loin si proche raconte les rêves de retour en « terre promise » d’une famille immigrée dans les années 70/80, sur fond de « crise des migrants ». Un conte épique, drôle et émouvant, entre théâtre et musique pour dire que partir c’est ne jamais revenir.

Date info

20:00:00 - 23:00:00

Tickets

Article 27
1.25€
Etudiants
5€
Groupe
8€
Demandeurs d'emploi
8€
Seniors
8€
Normal
10€

1 Picture

Suggested events

BOK
24apr.
-14:45
********** English ********** We’re standing there. In a line.   We look at each other.  Running. Dropping off. Jumping.  That’s how it should be.  According to the rules.  Run to school. Do our homework. Jump over the buck … gulp … the BUCK?!    In this production with lots of motion and few words BATMAT examines the rules of life in and around the gym. Those with little brawn need brains.  Those who don’t want to be chosen last of all have to be even more clever.  Yet what do you do if you haven’t slept well? Or you’ve forgotten your gym kit? Or what if you were planning to crawl under the buck instead of jumping over it? ********** Français ********** Nous voilà. Bien en rang. Nous nous dévisageons. Prendre son élan. Courir. Sauter. C’est comme ça qu’on fait. Il faut suivre les règles. Hop, à l’école. Hop, faire ses devoirs. Hop, le saut de mouton … gloups … le SAUT DE MOUTON ?! Dans ce spectacle avec beaucoup de mouvement et peu de parole, BATMAT explore les règles de jeu de la vie autour de et dans la salle de gym. Les moins forts doivent être malins, et ceux qui ne veulent pas être choisis en dernier ont intérêt à être encore plus malins. Toutefois, que faire quand on a mal dormi ? Ou si l’on a oublié son sac de sport ? Ou si on comptait passer sous le bélier plutôt que d’y sauter par-dessus ? ********** Nederlands ********** Daar staan we. Op een rij. We kijken elkaar aan. Lopen. Afzetten. Springen. Zo moet het. Volgens de regels. Hop naar school. Hop huiswerk maken. Hop over de bok … slik … de BOK?! In deze voorstelling met veel beweging en weinig woorden onderzoekt BATMAT de spelregels van het leven in en rond de turnzaal. Wie niet sterk is, moet slim zijn. Wie niet als laatste gekozen wil worden, nog slimmer. Maar wat doe je als je niet goed hebt geslapen? Of je turnzak bent vergeten? Of wat als je van plan was onder de bok door te kruipen in plaats van eroverheen te springen?
********** English ********** The second part of a diptych (after Ithaque – Notre Odyssée 1), Le Présent qui déborde tackles the question of migration with infinite depth. Christiane Jatahy spent a year meeting these people forced into exile. From Palestine to Lebanon via Greece, South Africa and Brazil, the Brazilian film-maker and director recorded the accounts of refugees through the prism of Homer and his Odyssey. She gives them a voice in a lively, sensitive space where spectators are actively involved in the artistic creation. Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Corealisation Kaaitheater, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Français ********** Deuxième opus d’un diptyque dont Ithaque – Notre Odyssée  1, constitue le premier volet, Le Présent qui déborde aborde avec une profondeur infinie la question migratoire. Pendant un an, Christiane Jatahy est allée à la rencontre de ces existences contraintes à l’exil. De la Palestine au Liban, en passant par la Grèce, l’Afrique du Sud et le Brésil, la cinéaste et metteuse en scène brésilienne a recueilli les témoignages de réfugié·es sous le prisme d’Homère et de son Odyssée. Elle leur donne la parole dans un espace vivant, sensible, où la·e spectateur·ice est partie prenante de la création artistique. Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Coréalisation Kaaitheater, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Nederlands ********** Na Ithaque – Notre Odyssée I, het eerste deel van dit tweeluik, gaat Le Présent qui déborde onmetelijk diep in op het migratievraagstuk. Een jaar lang ging Christiane Jatahy op pad om deze tot ballingschap gedwongen mensen te ontmoeten. Van Palestina tot Libanon, via Griekenland, Zuid-Afrika en Brazilië, verzamelde de Braziliaanse filmmaakster en regisseuse de getuigenissen van vluchtelingen, met als invalshoek Homeros en diens Odyssee. Ze geeft hen het woord in een levendige, meelevende ruimte waar de toeschouwer betrokken partij is bij de artistieke creatie. Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Corealisatie Kaaitheater, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Zorro
25apr.
-
25mei
*** de Thierry JANSSEN d’après le personnage de Johnston McCulley Voilà plus de 15 ans que Don Diego de la Vega s’est juré de ne plus porter le masque de Zorro. Mais alors qu’en ville, les préparatifs pour la Fête des Morts vont bon train, les discordes avec son adolescente de fille, l’arrivée d’un nouveau Gouverneur aux desseins machiavéliques, la tension ravivée avec les Apaches et la mort de Bernardo, son fidèle complice muet, vont contraindre Don Diego à enfiler une nouvelle fois son costume de justicier. D’autant plus qu’un faux Zorro a fait son apparition dans la région. Tout se règlera à grands coups d’épée, de courses échevelées et de feux d’artifice ! Nous vous convions à un spectacle haut en couleur, où l’humour le plus délirant côtoie combats grandioses et rebondissements.
Un drapeau qui sert d’écran de projection à des vidéos d’archives familiales, des noyaux, la voix de leur mère, dans Okhty, Lina et Sarah se retrouvent sur scène pour mettre en commun les souvenirs qui permettent de renouer avec leurs origines algériennes, entre deux cultures et deux territoires : le Bassin Minier du Pas-de-Calais où iels sont né·es et ont grandi et l’Algérie de leurs racines où leur père est enterré. Il est question de retracer le fil d’une histoire faite de silences, d’une langue qu’on ne parle plus pour raconter ce qui est nécessaire à se comprendre soi : ce que ça fait d’être Arabe en France.
Kamishibai, verteltheater voor groot en klein. Een Kamishibai is een klein theatertje waarin grote prenten een verhaal illustreren. Het verhaal is gebaseerd op op nunja n tnifas, een sprookje uit Arif en gaat over 2 schoolmeisjes in de Rif die elkaar regelmatig plagen . Op een dag tovert een van de meisjes haar vriendin in een koe. Gesproken taal: Nederlands & Riffijns
Une pièce d'Oscar Wilde cette satire de l'aristocratie anglaise du 19e se passe dans un comté du centre de l'angleterre, au coeur d'une somptueuse maison de campagne. là les mots d'esprit d'oscar wilde mettent subtilement en avant des touches de modernité que seul l'auteur irlandais pouvait se permettre d'amener avec autant d'humour que d'intelligence : féminisme et scandale autour d'une femme qui a été amenée à élever seule un fils illégitime.
on vous attend nombreux pour une femme sans importance une pièce d'oscar wilde au magic land théâtre (rue d'hoogsvoort 8 - 1030 schaerbeek) du 24 au 27 avril 2024 à 20h précises et le 28 avril 2024 à 15h réservations avec karine bonnel, olivier daxhelet, jean-christophe dewart, julian dewil, danaelle drehsen, maxime gilbert, kai stolzenburg, lisa van damme et marc van der auwera dans une mise en scène d'isabelle grellet ; régie d'alain verbeeck oscar wilde a publié la pièce a woman of no importance en 1893. celle-ci sera jouée dès la fin de cette même année au prestigieux theatre royal haymarket à londres. cette satire de l'aristocratie anglaise du 19e se passe dans un comté du centre de l'angleterre, au coeur d'une somptueuse maison de campagne. là les mots d'esprit d'oscar wilde mettent subtilement en avant des touches de modernité que seul l'auteur irlandais pouvait se permettre d'amener avec autant d'humour que d'intelligence : féminisme et scandale autour d'une femme qui a été amenée à élever seule un fils illégitime.
Le vendredi 26 avril, Noémi Knecht et son équipe invitent 10 à 15 personnes à participer à un arpentage, c’est-à-dire la découverte commune d’un ouvrage traitant d’une thématique donnée. La méthodologie, développée par les milieux ouvriers et militants à la fin du 19ème siècle, vise à se réapproprier le savoir, au travers de la lecture collective d’un ouvrage et d’une discussion permettant aux participant·es de partager leurs vécus. Cet arpentage est ensuite suivi d’un spectacle, entièrement improvisé, inspiré librement de ce qui est ressorti de l’arpentage. Par cet atelier, Noémi Knecht place au centre de la création les expériences de vie des participant·es. Avec humour et légèreté, les comédien·nes transforment les éléments échangés lors de la discussion en fictions uniques et poétiques. Noémi Knecht vous invite à découvrir le spectacle, dès 14:30, climax de cette journée d’échanges et de création.
Qui ne s’est jamais demandé ce qu’il y avait avant ? Avant la préhistoire, avant les dinosaures, avant le Big Bang, avant le temps ? Kosmos embrasse le vertige ancestral de ces questions aux réponses jamais définitives, ces questions qui enflamment l’imagination depuis que les humains sont capables de se raconter des histoires. Parmi toutes celles-ci, Jasmina Douieb et Lara Hubinont en ont choisi une, très vieille, qui nous vient des Grecs. Les amateur·rice·s de mots compliqués l’appellent « mythologie », mais en réalité c’est l’histoire d’une fille qui s’appelait Gaïa, qui a fabriqué le ciel, les montagnes et les chips, puis qui a eu un fils, un certain Cronos, qui lui-même eut des enfants assez célèbres. Équipées d’une multitude d’objets, les deux comédiennes jouent aux démiurges transformistes et revisitent la cosmologie grecque avec humour et poésie. Pour tou·te·s ceux et celles qui veulent continuer à fabuler !
Imaginez un monde de science-fiction façonné par le genre musical du reggaeton, la danse urbaine du perreo, l'expérience linguistique de l'accès à la vie quotidienne à travers une compréhension limitée de l'anglais, et le lien historique de l'Amérique centrale avec l'exportation de fruits exotiques. Après El cantar del playo ... a song is a rose is a thorn, Mario Barrantes revient au Kaaitheater avec Flesh can't can't not't 'tis flesh h..., une performance multimédia qui entremêle musique live, projection de texte, danse et sculpture. Deux corps en feu nous guident à travers les paysages d'un monde étranger, pour explorer les aventures douces-amères de la migration entre le Sud et le Nord, et retracer une partie de l'histoire queer de la région d'Amérique centrale. • Mario Barrantes Espinoza (1991) est un·e artiste costaricien·ne-nicaraguayen·ne basé·e à Bruxelles. Après avoir obtenu son diplôme au P.A.R.T.S, iel a collaboré avec François Chaignaud, Théo Mercier, Benjamin Abel Meirhaeghe, Jozef Wouters, Michiel Vandevelde et Eszter Salamon. Il ea joué en tant qu'artiste invité·e pour les musicien·nes Peaches et The Subs. Son travail s'articule autour de la performance, la (ré)écriture de textes et l'utilisation de la voix, et puise dans du matériel issu de la culture pop et des médias grand public. En 2023, Mario a curaté la première édition de la Culo shaking night... 'til tears get dry au Kaaitheater, autour de sa première performance, El cantar del playo.