Depuis l'enterrement de Vincent River, un mystérieux adolescent semble rôder autour d'Anita, jusqu'à la suivre au pied de son nouvel immeuble.
Les évènements passés, chacun des deux protagonistes n'en connaît qu'une partie c'est ce qui conduit Davey et Anita à se rencontrer et à passer ensemble le temps qu'il faudra pour reconstituer, à eux deux, toute l'histoire de Vincent River. Des indices distillés au compte-gouttes reconstituent peu à peu le puzzle du drame de la mort de Vincent. Les scènes de souvenirs se heurtent à l'imagination, au rêve ou au mensonge ... Entre Anita et Davey, un pacte, un deal : ils devront tout se dire.

Vincent River

Voyez-la, cette condamnée à mort, qui oscille entre réalité et folie. Son exécution est inévitable.
Le chemin à parcourir pour accéder à cette exécution, infernal. Condamnée à mort. Voilà cinq semaines que j'habite avec cette pensée. Toujours seule avec elle, toujours glacée de sa présence, toujours courbée sous son poids. Ainsi débute le récit de cette femme. A quelques heures de son exécution, elle revit son quotidien depuis le jour de son procès et fait face, seule, à la justice des hommes. Adaptée du Dernier jour d'un condamné de Victor Hugo, cette pièce interroge, bouscule, oblige l'autre à devenir la condamnée et à prendre sa place face à l'échafaud ...

Le dernier jour d'une condamnée

L'amour, c'est des grands mots avant, des petits mots pendant, des gros mots après ... Sacha Guitry
1955, en plein coeur du vieux Paris, des couples se font, se défont, des hommes et des femmes se croisent, se séduisent, se vengent, se défient et s'aiment. Redécouvrez la plume élégante et l'humour fameux de Sacha Guitry à travers 5 pièces en 1 acte du maître du théâtre : une paire de gifles, une lettre bien tapée, on passe dans huit jours, un type dans le genre de Napoléon et fausse alerte. Un moment succulent à dévorer comme un bonbon en savourant la musique endiablé et rythmée des années 50.

Signé Guitry

Kroum l'electoplasme revient après un voyage en Europe. Il n'a rien appris, rien vécu mais veut écrire un roman et continuer à rêver.
Cette pièce appartient à l'une des formes théâtrales de prédilection de Levin : la comédie. Elle décrit le combat quotidien des petites gens. L'action se situe dans l'espace restreint de la maison ou du quartier, microcosme de la société, toute entière. L'intrigue et le parcours des personnages reproduisent le cycle de la vie entre la naissance et la mort. Les personnages rêvent d'un ailleurs, mais ça ne reste qu'un rêve. Même lorsque Kroum part en voyage il dit à son retour : l'aventure, les contrées lointaines ...-que dalle. Apparemment, imaginer le départ me convient mieux que de partir ... Les désirs et les aspirations des personnages sont primordiaux et communs à tous les hommes : rencontrer la femme de ses rêves et fonder avec elle un foyer, quitter son quartier et s'installer dans une banlieue chic et prospère, laisser une trace de son passage sur terre en ayant des enfants. Le lieu est décrit dans les termes les plus généraux : une rue, une chambre, un balcon.

Kroum l'ectoplasme

En traversant les âges et les petits goûters de 16h, cette pièce emporte le spectateur dans l'intimité de Jules et Romane.
Grâce à une succession de tableaux, vous les rencontrerez à des moments privilégiés de leur histoire qu'ils soient enfants, adultes ou octogénaires.
Loin des clichés habituels des comédies romantiques, les instants de vie qui vous seront partagés vous transporteront directement au coeur de leur foyer et de leur intimité.
Ce spectacle célèbre l'amour sous toutes ses formes : ses émois, ses passions, ses coups de folies, ses désillusions, ses peines, ses routines, ses espoirs.

La confiture de coings

Romuald, à peine ordonné prêtre, tombe follement amoureux de la célèbre courtisane Clarimonde qui lui est apparue à l'église le jour de son ordination.
Regrettant amèrement les voeux qu'il vient de prononcer, Romuald se laisse entrainer malgré lui dans une double vie. Homme de Dieu, chaste et pieux le jour, il entre chaque nuit dans la peau d'un jeune seigneur libertin.

La morte amoureuse

Si vous n'habitez pas Asnières-sur-Seine, peut-être ne connaissez vous pas l'existence de son château. Entièrement rénové lors de deux campagnes de restauration menées par la mairie de la ville ces dernières années, le lieu est désormais ouvert gratuitement au public certains dimanches de l'année.
Rue du château, à Asnières, impossible de passer à côté, avec ses grilles en fer forgé et sa façade crème, le château d'Asnières est l'un de ces monuments méconnus et pourtant, il est riche de plusieurs siècles d'histoire. Classé aux monuments historiques depuis 1996, son histoire est loin d'être un fleuve tranquille.
C'est le marquis de Voyer d'Argenson, en 1752, qui commande la création du château, situé non loin des berges de Seine, avec beaux jardins à la Française (aujourd'hui disparus). À ce moment-là, il fait venir les meilleurs architectes de l'époque pour construire un château depuis lequel il verrait le château de Clichy (disparu avec le temps). Le château d'Asnières passe ensuite de main en main, devient un lieu de fêtes sous le Second Empire puis un établissement scolaire. Finalement, la ville d'Asnières-sur-Seine rachète le bâtiment en 1992, alors qu'il est dans un état pitoyable. Depuis, nombreuses sont les campagnes de rénovation qui ont permis au Château d'Asnières de retrouver son faste d'antan.
Désormais, vous pouvez visiter ce qui fut autrefois la demeure du marquis de Voyer d'Argenson, avec l'antichambre ou la magnifique salle à manger et ses moulures dorées au rez-de-chaussée. On y trouve également la chambre du marquis, celle de son valet de chambre puis, à l'étage, les lumineuses chambres dédiées aux invités d'honneur de ce monsieur. Des chambres des domestiques à la décoration très sobre et au plafond relativement bas, on passe aux pièces richement décorées de boiseries, marbreries et volets peints. Si vous venez visiter le château lors d'une visite libre, un audioguide vous est remis gratuitement : grâce au dispositif, vous y découvrirez l'histoire de chacune des pièces du château. Sinon, vous pouvez également opter pour la visite guidée du lieu (gratuite également) !
Si vous cherchez une visite historique à faire aux portes de Paris dans un lieu méconnu du grand public, foncez découvrir le Château d'Asnières-sur-Seine qui mérite le détour !

château d'Asnières

Le château d'Asnières-sur-Seine, un patrimoine exceptionnel méconnu, aux portes de Paris

Le saviez-vous ? Le plus ancien cimetière animalier de France se trouve en région parisienne, à portée de métro. Voici le cimetière canin de la ville d'Asnières-sur-Seine. Ici, reposent certains animaux célèbres de l'Histoire, ainsi que d'autres, anonymes et bien-aimés.
Le saviez-vous ? à Asnières-sur-Seine, se niche un lieu bien particulier. : le cimetière des chiens. Bordé par la Seine, ce lieu arboré et calme a été le premier cimetière animalier à voir le jour en France. Il a été créé en mai 1899 par Marguerite Durand, journaliste féministe, - dont le cheval est enterré ici -, et l'avocat Georges Harmois. Quoi de plus beau que d'offrir à son animal de compagnie, celui qui a accompagné vos joies et vos peines pendant des années, la plus belle et la plus originale des sépultures, entouré de ses congénères ?
Le Cimetière des Chiens d'Asnières-sur-Seine est unique en son genre, puisqu'il accueille des animaux que leurs propriétaires ont voulu honorer une dernière fois. Sitôt l'entrée franchie, - un grand portail style Art nouveau de l'architecte parisien Eugène Petit -, laissez-vous doucement gagner par l'émotion du lieu.
Chiens, chats, oiseaux, lapins, souris, hamsters, poissons, tortues, le cimetière accueille encore de nos jours toutes sortes d'animaux, et en a accueilli des plus étonnants encore, comme des vaches, des veaux, des cochons, des poules, des moutons, et même un lion, un lémurien ou encore un fenec. Une bien belle faune !
En tout, plus de 40 000 animaux y ont été enterrés, depuis l'ouverture du cimetière à l'été 1899 ! Petite anecdote émouvante, le 40 000e animal a avoir rejoint le cimetière est un chien errant anonyme, venu finir ses jours devant les grilles du cimetière.
Le Cimetière des Chiens vaut le détour puisqu'on y découvre les jolies stèles - représentant bien souvent l'animal en question - imaginées par les propriétaires.Des Lola, Darling, Minou, Oscar, Nouna, Peluche,... - et même un Macdo et un Smaug le Magnifique -, dont les épitaphes révèlent, - avec émotion, poésie et même humour ! - tout l'amour que leur portaient leurs propriétaires. Peut-être même qu'en déambulant au milieu des allées, fleuries d'hortensias et de géraniums aux couleurs pourpres, vous croiserez une silhouette penchée sur une petite tombe, affairée, parfois émue dans les yeux.
Parmi les animaux célèbres qui y ont trouvé un dernier refuge, citons le chien de cinéma Rintintin, le chien soldat Moustache, deux chiens des tranchées, Mémère et Dick, qui réconfortaient les poilus durant la Première Guerre Mondiale; ainsi que des animaux de compagnie de Français célèbres, comme Camille Saint-Saëns, Alexandre Dumas, Sacha Guitry et plus récemment le chien de Michel Houellebecq.
En quittant ce lieu, l'on ne peut que ressentir profondément la phrase de Victor Hugo, qui orne l'un des petits tombeaux : « Regarde ton chien dans les yeux et tu ne pourras pas affirmer qu'il n'a pas d'âme ».

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